Plaine dijonnaise
Une passion à partager
Sylvie Vénague élève des alpagas et les fait découvrir à de nombreux scolaires.

Ils peuvent vous cracher dessus mais rassurez-vous, ils sont très gentils ! Sylvie Vénague les a d’ailleurs choisis pour s’installer en agriculture en 2003. «Les alpagas sont des animaux domestiques très élégants, qui ne font pas de bruit et demandent peu d’entretien. Mon ancienne commune, Pluvault, étudiait l’hypothèse d’élever des lamas pour entretenir ses terrains. J’ai fait connaissance avec ces camélidés à cette occasion», indique l’ancienne salariée de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, qui était spécialisée dans des dossiers environnementaux dans son précédent métier. Sylvie Venague élève aujourd’hui 67 alpagas, dont 38 mères qui ont donné vie à 22 petits cet été.
La production fait l’objet de transactions vers des professionnels et particuliers de toute la France et même de l’étranger. «Les alpagas sont souvent recherchés pour leur capacité à débroussailler naturellement des terrains. Un certain nombre de personnes ou de structures qui reçoivent du public souhaitent également en acquérir», poursuit Sylvie Vénague, qui vend ses mâles autour de 1 000 euros et ses jeunes femelles entre 2 000 et 3 000 euros.
Le site internet de l’élevage des alpagas de la Tille (www.alpaga-lama.fr) est très complet et renseigne sur les différents animaux de l’exploitation.
Accueil d’enfants
Sylvie Vénague aime partager sa passion pour les alpagas et adhère à l’École en herbe, le réseau des fermes pédagogiques de Côte-d’Or : «je me suis engagée dès 2004, je suis aujourd’hui la plus ancienne adhérente de l’École en herbe. Quand j’étais à la Chambre d’agriculture, j’avais assisté à la création de ce réseau à la Chambre d’agriculture, je me suis naturellement lancée». La Côte-d’orienne reçoit entre 20 et 30 classes chaque année.
En 2019, exactement 675 scolaires ont fait le déplacement à Chambeire pour une journée découverte de cet élevage s’étendant sur 18 ha de prairies. «Les deux tiers des jeunes viennent d’écoles maternelles, principalement de Dijon, de la plaine et même de Beaune. Les visites s’effectuent majoritairement en mai et juin. Les jeunes adorent les alpagas, mais aussi les quelques brebis d’Ouessant que j’élève sur l’exploitation. En plus d’être caressées comme les alpagas, mes brebis peuvent être nourries par les enfants car elles sont tellement petites qu’elles ne présentent aucun risque», poursuit l’une des lauréates des trophées de l’agriculture 2019.
Cet accueil à la ferme nécessite une méthodologie et des structures bien particulières, avec notamment un abri et des sanitaires adaptés pour le jeune public.
Rémunérée, l’activité représente 10 % du chiffre d’affaires annuel réalisé par Sylvie Vénague.
La production fait l’objet de transactions vers des professionnels et particuliers de toute la France et même de l’étranger. «Les alpagas sont souvent recherchés pour leur capacité à débroussailler naturellement des terrains. Un certain nombre de personnes ou de structures qui reçoivent du public souhaitent également en acquérir», poursuit Sylvie Vénague, qui vend ses mâles autour de 1 000 euros et ses jeunes femelles entre 2 000 et 3 000 euros.
Le site internet de l’élevage des alpagas de la Tille (www.alpaga-lama.fr) est très complet et renseigne sur les différents animaux de l’exploitation.
Accueil d’enfants
Sylvie Vénague aime partager sa passion pour les alpagas et adhère à l’École en herbe, le réseau des fermes pédagogiques de Côte-d’Or : «je me suis engagée dès 2004, je suis aujourd’hui la plus ancienne adhérente de l’École en herbe. Quand j’étais à la Chambre d’agriculture, j’avais assisté à la création de ce réseau à la Chambre d’agriculture, je me suis naturellement lancée». La Côte-d’orienne reçoit entre 20 et 30 classes chaque année.
En 2019, exactement 675 scolaires ont fait le déplacement à Chambeire pour une journée découverte de cet élevage s’étendant sur 18 ha de prairies. «Les deux tiers des jeunes viennent d’écoles maternelles, principalement de Dijon, de la plaine et même de Beaune. Les visites s’effectuent majoritairement en mai et juin. Les jeunes adorent les alpagas, mais aussi les quelques brebis d’Ouessant que j’élève sur l’exploitation. En plus d’être caressées comme les alpagas, mes brebis peuvent être nourries par les enfants car elles sont tellement petites qu’elles ne présentent aucun risque», poursuit l’une des lauréates des trophées de l’agriculture 2019.
Cet accueil à la ferme nécessite une méthodologie et des structures bien particulières, avec notamment un abri et des sanitaires adaptés pour le jeune public.
Rémunérée, l’activité représente 10 % du chiffre d’affaires annuel réalisé par Sylvie Vénague.
École en herbe
Une bonne tendance
L’assemblée générale de l’École en herbe s’est déroulée le 24 septembre chez Sylvie Vénague à Chambeire. Le bilan de l’année 2018-2019 a été dressé à cette occasion. Les neuf fermes pédagogiques du département ont accueilli 3 659 enfants sur le temps scolaire, ce qui correspond à un total de 155 classes. Les jeunes sont issus d’écoles maternelles pour 84 % d’entre eux, 58 % viennent du milieu rural. Quarante et une classes ont obtenu une aide au transport pour se rendre sur l’une des fermes pédagogiques : les partenaires financiers du réseau (Crédit Agricole, Groupama, Dijon Céréales, Dijon Métropole et Conseil départemental) ont attribué 5 431 euros pour l’année écoulée et ont été remerciés lors de cette réunion. Lys Mony, présidente du réseau École en herbe, a évoqué la nouvelle charte mise en place cette année : «Celle-ci permet d’améliorer le fonctionnement du réseau et la qualité des visites. De même, un audit est instauré tous les cinq ans auprès des adhérents afin d’enrichir le contenu des visites proposées». La communication est une priorité pour l’École en Herbe, comme le précise la présidente : «je suis persuadée qu’expliquer notre métier aux enfants sera gage de reconnaissance de notre agriculture dans l’avenir. Pour les agriculteurs qui souhaiteraient diversifier leur activité ou prendre des renseignements sur l’École en Herbe, nous vous accueillerons lors de notre présence sur la ferme de Côte d’Or du 7 au 10 novembre. Aline Parize, animatrice du réseau, peut être contactée à la Chambre d’agriculture au 03 80 68 66 28 pour tout renseignement».
L’assemblée générale de l’École en herbe s’est déroulée le 24 septembre chez Sylvie Vénague à Chambeire. Le bilan de l’année 2018-2019 a été dressé à cette occasion. Les neuf fermes pédagogiques du département ont accueilli 3 659 enfants sur le temps scolaire, ce qui correspond à un total de 155 classes. Les jeunes sont issus d’écoles maternelles pour 84 % d’entre eux, 58 % viennent du milieu rural. Quarante et une classes ont obtenu une aide au transport pour se rendre sur l’une des fermes pédagogiques : les partenaires financiers du réseau (Crédit Agricole, Groupama, Dijon Céréales, Dijon Métropole et Conseil départemental) ont attribué 5 431 euros pour l’année écoulée et ont été remerciés lors de cette réunion. Lys Mony, présidente du réseau École en herbe, a évoqué la nouvelle charte mise en place cette année : «Celle-ci permet d’améliorer le fonctionnement du réseau et la qualité des visites. De même, un audit est instauré tous les cinq ans auprès des adhérents afin d’enrichir le contenu des visites proposées». La communication est une priorité pour l’École en Herbe, comme le précise la présidente : «je suis persuadée qu’expliquer notre métier aux enfants sera gage de reconnaissance de notre agriculture dans l’avenir. Pour les agriculteurs qui souhaiteraient diversifier leur activité ou prendre des renseignements sur l’École en Herbe, nous vous accueillerons lors de notre présence sur la ferme de Côte d’Or du 7 au 10 novembre. Aline Parize, animatrice du réseau, peut être contactée à la Chambre d’agriculture au 03 80 68 66 28 pour tout renseignement».