Coopérative Cerepy
Une page se tourne
Fait marquant de l'assemblée générale de Cerepy cette année : le départ en retraite, après plus de 43 ans passés au service de la coopérative, de son directeur, Jean-Michel Thiault.

A l'image des autres coopératives du département, l'exercice 2009/2010 se solde pour Cerepy par une forte baisse de son compte de résultat, conséquence d'une baisse du prix des céréales conjuguée à celle du prix des engrais. [I]«Une campagne que les adhérents devront bien vite oublier»[i], souligne son directeur, Jean-Michel Thiault.
La collecte 2009 totalise, toutes céréales confondues 167.091 tonnes. Un chiffre en hausse de l'ordre de 3% par rapport à l'exercice précédent. A l'exception de l'orge et du maÏs, les autres secteurs enregistrent une augmentation de volume. En blé (+ 2,2%), il est à noter une grande hétérogénéité des rendements selon la nature des sols, avec un niveau de micotoxines inférieur aux normes en vigueur. Développement en revanche de plusieurs cas d'ergot, ce qui a engendré quelques soucis de commercialisation. Collecte en forte croissance pour le colza (+ 15,3%), avec une bonne surprise pour les rendements (moyenne de 38 q/ha) et une qualité également au rendez-vous avec des taux d'huile avoisinant les 45%. Avec une collecte à 50 888 tonnes, les orges sont en baisse de 1,5% mais sont d'un excellent millésime, particulièrement en orges de printemps où l'on rencontre des rendements et calibrages élevés. Pour le directeur de Cerepy : [I]«il faudra s'en souvenir ! Toutes les orges de printemps semées en février. Pratiquement du jamais vu ![i]». Tournesol et pois voyant leurs collectes augmenter respectivement de + 27,7% et + 17,2%.
[INTER]
[I]«Ce retour du monstre du Loch Ness...L'intervention !»[inter][i]
Sur le plan de la commercialisation : fondamentaux en baisse, stocks de report élevés et au final, des prix fortement dégradés. Conséquence directe : une baisse du chiffre d'affaires, en diminution de près de -23%. Avec un résultat net toutefois légèrement positif, compte tenu d'une baisse de l'ensemble des charges. Côté approvisionnements : une baisse du chiffre d'affaires global de -25,3%, due essentiellement, selon Germain Bour, successeur de Jean-Michel Thiault à la tête de la coopérative : [I]«à la baisse du prix des engrais et dans une moindre mesure, à la baisse du chiffre en produits de santé végétale»[i] (-12%). Deux segments particulièrement touchés : les fongicides (-20%) et les régulateurs (-30%)
Pour le président de la coopérative, Frédéric Jugnot, ce constat : [I]«avec un chaud et froid, on peut attraper un rhume ! C'est bien ce qui a failli se passer avec la récolte 2009»[i]. D'évoquer les volumes, la faiblesse du dollar, des stocks de report en hausse pour expliquer l'effritement des prix, avec pour conséquence : [I]«ce retour du monstre du Loch Ness qu'on pensait ne jamais revoir...L'intervention !»[i] Synonyme de [I]«gouffre, peur, chambre noire, manque de place...»[i]. La coopérative se voyant pénalisée par une diminution de sa capacité de stockage à la moisson 2010, suite à une quantité d'orge n'ayant pu être dégagée par FranceAgrimer.
[I]Manque de fiabilité du fret sncf[i]
Un élément important dans le transport des pondéreux comme les céréales : le coût du fret. Avec toujours ce même constat du ferroviaire fortement concurrencé par la voie fluviale. Autre paramètre à prendre en compte : le manque de fiabilité du fret sncf, selon Frédéric Jugnot, qui en a rappelé les conséquences : [I]«annulation de contrats, reports sur d'autres modes de transport, pertes financières...»[i]. Avec deux embranchements particuliers à rentabiliser, la coopérative a entamé des réflexions et semble se diriger vers un partenariat renforcé avec le transport ferré privé. Des tests sont à l'étude. Les travaux du futur port de Joigny vont enfin commencer. Peut-être une solution pour trouver demain l'adéquation entre économie, environnement et fiabilité... Réponse l'an prochain ?
[INTER]43 ans au service de la coopérative[inter]
Le grand moment de l'assemblée générale aura été sans nul doute le discours de Jean-Michel Thiault qui quitte la direction de Cerepy pour une retraite bien méritée, après 43 ans passés au service de la coopérative, avec, selon le président Jugnot, [I]«comme seul objectif tout au long de ces années : l'adhérent !»[i]. Se refusant à tout [I]«testament professionnel»[i], Jean-Michel Thiault a rappelé en quelques mots ce que peut-être le quotidien : [I]«le courage, l'abnégation, la droiture, la parole, la protection des siens et le respect des autres...»[i]. Autant de mots forts et de valeurs qu'il s'est toujours efforcé d'appliquer à la coopérative qu'il dirigeait depuis plus de 20 ans. Et c'est par une [I]«standing ovation»[i] qu'adhérents et amis lui ont fait part de l'estime et la reconnaissance portées. Comme le reconnaît l'intéressé : [I]«ça secoue les tripes ! Y-a pas d'autres termes !»[i].
La collecte 2009 totalise, toutes céréales confondues 167.091 tonnes. Un chiffre en hausse de l'ordre de 3% par rapport à l'exercice précédent. A l'exception de l'orge et du maÏs, les autres secteurs enregistrent une augmentation de volume. En blé (+ 2,2%), il est à noter une grande hétérogénéité des rendements selon la nature des sols, avec un niveau de micotoxines inférieur aux normes en vigueur. Développement en revanche de plusieurs cas d'ergot, ce qui a engendré quelques soucis de commercialisation. Collecte en forte croissance pour le colza (+ 15,3%), avec une bonne surprise pour les rendements (moyenne de 38 q/ha) et une qualité également au rendez-vous avec des taux d'huile avoisinant les 45%. Avec une collecte à 50 888 tonnes, les orges sont en baisse de 1,5% mais sont d'un excellent millésime, particulièrement en orges de printemps où l'on rencontre des rendements et calibrages élevés. Pour le directeur de Cerepy : [I]«il faudra s'en souvenir ! Toutes les orges de printemps semées en février. Pratiquement du jamais vu ![i]». Tournesol et pois voyant leurs collectes augmenter respectivement de + 27,7% et + 17,2%.
[INTER]
[I]«Ce retour du monstre du Loch Ness...L'intervention !»[inter][i]
Sur le plan de la commercialisation : fondamentaux en baisse, stocks de report élevés et au final, des prix fortement dégradés. Conséquence directe : une baisse du chiffre d'affaires, en diminution de près de -23%. Avec un résultat net toutefois légèrement positif, compte tenu d'une baisse de l'ensemble des charges. Côté approvisionnements : une baisse du chiffre d'affaires global de -25,3%, due essentiellement, selon Germain Bour, successeur de Jean-Michel Thiault à la tête de la coopérative : [I]«à la baisse du prix des engrais et dans une moindre mesure, à la baisse du chiffre en produits de santé végétale»[i] (-12%). Deux segments particulièrement touchés : les fongicides (-20%) et les régulateurs (-30%)
Pour le président de la coopérative, Frédéric Jugnot, ce constat : [I]«avec un chaud et froid, on peut attraper un rhume ! C'est bien ce qui a failli se passer avec la récolte 2009»[i]. D'évoquer les volumes, la faiblesse du dollar, des stocks de report en hausse pour expliquer l'effritement des prix, avec pour conséquence : [I]«ce retour du monstre du Loch Ness qu'on pensait ne jamais revoir...L'intervention !»[i] Synonyme de [I]«gouffre, peur, chambre noire, manque de place...»[i]. La coopérative se voyant pénalisée par une diminution de sa capacité de stockage à la moisson 2010, suite à une quantité d'orge n'ayant pu être dégagée par FranceAgrimer.
[I]Manque de fiabilité du fret sncf[i]
Un élément important dans le transport des pondéreux comme les céréales : le coût du fret. Avec toujours ce même constat du ferroviaire fortement concurrencé par la voie fluviale. Autre paramètre à prendre en compte : le manque de fiabilité du fret sncf, selon Frédéric Jugnot, qui en a rappelé les conséquences : [I]«annulation de contrats, reports sur d'autres modes de transport, pertes financières...»[i]. Avec deux embranchements particuliers à rentabiliser, la coopérative a entamé des réflexions et semble se diriger vers un partenariat renforcé avec le transport ferré privé. Des tests sont à l'étude. Les travaux du futur port de Joigny vont enfin commencer. Peut-être une solution pour trouver demain l'adéquation entre économie, environnement et fiabilité... Réponse l'an prochain ?
[INTER]43 ans au service de la coopérative[inter]
Le grand moment de l'assemblée générale aura été sans nul doute le discours de Jean-Michel Thiault qui quitte la direction de Cerepy pour une retraite bien méritée, après 43 ans passés au service de la coopérative, avec, selon le président Jugnot, [I]«comme seul objectif tout au long de ces années : l'adhérent !»[i]. Se refusant à tout [I]«testament professionnel»[i], Jean-Michel Thiault a rappelé en quelques mots ce que peut-être le quotidien : [I]«le courage, l'abnégation, la droiture, la parole, la protection des siens et le respect des autres...»[i]. Autant de mots forts et de valeurs qu'il s'est toujours efforcé d'appliquer à la coopérative qu'il dirigeait depuis plus de 20 ans. Et c'est par une [I]«standing ovation»[i] qu'adhérents et amis lui ont fait part de l'estime et la reconnaissance portées. Comme le reconnaît l'intéressé : [I]«ça secoue les tripes ! Y-a pas d'autres termes !»[i].