UPVY
Une nouvelle identité pour une nouvelle dynamique
La problématique de l'eau au menu de l'assemblée générale de l'Union des Productions Végétales de l'Yonne, qui s'est tenue le 5 avril dernier à Auxerre. L'occasion également de présenter aux administrateurs la nouvelle stratégie de communication mise en place.

Les Bassins d'Alimentation de Captage (BAC), une nouvelle fois au cœur des débats : la profession souhaite s'organiser à tous les niveaux, afin que les agriculteurs ne se retrouvent pas seuls, face aux arcanes de la réglementation. Un sujet d'autant plus important que l'Yonne compte à ce jour 14 BAC liés à la réglementation Grenelle, ainsi que 130 BAC concernés par le Schéma Départemental d'Aménagement et de Gestion de l'Eau (SDAGE). Le Conseil d'administration a décidé que l'UPVY organiserait avec les agriculteurs concernés, sur le BAC d'Egriselles le Bocage, des réunions afin de proposer des mesures alternatives acceptables, tant sur le plan économique qu'agronomique. Tout en gardant à l'esprit les objectifs de résultat initiaux en matière de qualité de l'eau.
[INTER]Nouveau logo et nouvelle communication[inter]
Si la problématique de l'eau sous sa forme qualitative a été longuement abordée lors de cette assemblée, l'aspect quantitatif n'a pas été oublié. Notamment au travers des risques de sécheresse annoncée et
des restrictions qui en découleront. Une situation amplifiée par
les dégâts culturaux liés aux fortes gelées enregistrées en février dans le département. Le président de l'UPVY, Arnaud Rondeau a fait part de ses
inquiétudes par rapport aux disponibilités futures de paille cette année. Se dirige t-on vers une nouvelle opération solidarité ?
Les pluies tombées jusqu'à présent ne suffiront pas à abonder les nappes phréatiques déjà très dégradées. Une nouvelle cellule sécheresse sera mise en place dès ce mois et la profession devra se montrer vigilante face aux contraintes imposées par l'administration en matière d'irrigation.
Née il y une vingtaine d'année, l'UPVY a souhaité redynamiser la structure en se dotant d'une nouvelle identité et d'une stratégie de communication en adéquation avec ses valeurs. Un nouveau logo stylisé, associant à la fois coopératives, négoces et producteurs, entités fondatrices de l'association, vient d'être créé. Par ailleurs une nouvelle stratégie de communication a été mise en place. Objectifs visés : fédérer l'ensemble des acteurs autour des
problématiques filières, mobiliser et rendre les adhérents participatifs aux actions menées, être le relais entre la profession et le grand public.
[INTER]Un exemple de communication réussie[inter]
En prolongement de la présentation de cette nouvelle stratégie
de communication, est intervenu, Michel Bartolo, directeur d'AgroPithiviers, coopérative céréalière du Loiret, sur le thème de [INTER]«la qualité au service de l'image»[inter]. Un fait établi : la qualité a toujours fait partie intégrante de la culture d'entreprise, même si elle se doit d'être personnalisée afin de répondre aux besoins de chaque client.
Selon Michel Bartolo : [I]«il ne faut jamais lier son avenir à
un seul client mais plutôt développer des relations privilégiées avec les différents intervenants de la filière et aller au-delà du premier transformateur»[i]. Le but étant d'associer le produit de base, qu'il s'agisse de céréales ou d'oléagineux, à la marque finale du distributeur et ainsi rendre les producteurs fiers du fruit de leur travail.
Il est primordial pour cela, d'instaurer un climat de confiance réciproque, d'où l'importance pour une coopérative, de travailler en amont sur son image de marque. A titre d'exemple, le directeur d'AgroPithiviers a rappelé ce que coûtait à son entreprise les efforts entrepris de communication : 1 € par tonne de céréales vendues ! Une dépense qui est en fait devenue aujourd'hui un investissement indispensable pour l'avenir même de la coopérative.
[INTER]Nouveau logo et nouvelle communication[inter]
Si la problématique de l'eau sous sa forme qualitative a été longuement abordée lors de cette assemblée, l'aspect quantitatif n'a pas été oublié. Notamment au travers des risques de sécheresse annoncée et
des restrictions qui en découleront. Une situation amplifiée par
les dégâts culturaux liés aux fortes gelées enregistrées en février dans le département. Le président de l'UPVY, Arnaud Rondeau a fait part de ses
inquiétudes par rapport aux disponibilités futures de paille cette année. Se dirige t-on vers une nouvelle opération solidarité ?
Les pluies tombées jusqu'à présent ne suffiront pas à abonder les nappes phréatiques déjà très dégradées. Une nouvelle cellule sécheresse sera mise en place dès ce mois et la profession devra se montrer vigilante face aux contraintes imposées par l'administration en matière d'irrigation.
Née il y une vingtaine d'année, l'UPVY a souhaité redynamiser la structure en se dotant d'une nouvelle identité et d'une stratégie de communication en adéquation avec ses valeurs. Un nouveau logo stylisé, associant à la fois coopératives, négoces et producteurs, entités fondatrices de l'association, vient d'être créé. Par ailleurs une nouvelle stratégie de communication a été mise en place. Objectifs visés : fédérer l'ensemble des acteurs autour des
problématiques filières, mobiliser et rendre les adhérents participatifs aux actions menées, être le relais entre la profession et le grand public.
[INTER]Un exemple de communication réussie[inter]
En prolongement de la présentation de cette nouvelle stratégie
de communication, est intervenu, Michel Bartolo, directeur d'AgroPithiviers, coopérative céréalière du Loiret, sur le thème de [INTER]«la qualité au service de l'image»[inter]. Un fait établi : la qualité a toujours fait partie intégrante de la culture d'entreprise, même si elle se doit d'être personnalisée afin de répondre aux besoins de chaque client.
Selon Michel Bartolo : [I]«il ne faut jamais lier son avenir à
un seul client mais plutôt développer des relations privilégiées avec les différents intervenants de la filière et aller au-delà du premier transformateur»[i]. Le but étant d'associer le produit de base, qu'il s'agisse de céréales ou d'oléagineux, à la marque finale du distributeur et ainsi rendre les producteurs fiers du fruit de leur travail.
Il est primordial pour cela, d'instaurer un climat de confiance réciproque, d'où l'importance pour une coopérative, de travailler en amont sur son image de marque. A titre d'exemple, le directeur d'AgroPithiviers a rappelé ce que coûtait à son entreprise les efforts entrepris de communication : 1 € par tonne de céréales vendues ! Une dépense qui est en fait devenue aujourd'hui un investissement indispensable pour l'avenir même de la coopérative.