Alysé
Une nouvelle aire géographique se dessine
A l’heure où de nouveaux découpages géographiques régionaux se mettent en place et où la concurrence en matière de conseil est instaurée, la rationalisation et la compétitivité de services de haut niveau aux éleveurs, gage de leurs performances, passent par de nouvelles alliances et partenariats pour Alysé.
«Notre challenge est de continuer d’apporter et de faire évoluer des services de haut niveau aux éleveurs. Or cela n’est possible que par la poursuite de la rationalisation des moyens, comme nous l’avons déjà engagé avec les trois Chambres d’agriculture de notre zone, et surtout par le maintien voire le développement des volumes. Dans nos régions de polyculture élevage, l’élevage est souvent la solution à l’objectif de durabilité de l’agriculture. Mais pour répondre à cette problématique il ne peut y avoir d’élevages forts, sans économie forte». En ouvrant la seconde assemblée générale d’Alysé, qui s’est tenue prés de Troyes (10) la semaine dernière, Alain Boulard, président d’Alysé, met l’accent sur le défi que cette organisation d’élevage interdépartementale doit relever.
L’économie au coeur de tous les choix
Un défi, au cœur duquel l’économie tient une place essentielle. Tout d’abord au niveau des filières. Alain Boulard, président d’Alysé, rappelle le contexte 2014 paradoxal pour les éleveurs : des courbes plutôt bien orientées sur les prix des productions animales, mais qui ne se traduisent pas en termes de résultats économiques sur les exploitations. Pour l’avenir, deux éléments importants l’inquiètent : d’une part la réforme de la Pac, qui aura un impact négatif sur les élevages en zone intermédiaire, et d’autre part les contraintes environnementales «injustifiées et coûteuses». Cela le conforte dans sa conviction que la rationalisation des services et le développement de ceux-ci au travers d’accords avec «les voisins géographiques» sont incontournables. Un autre élément économique, la situation financière d’Alysé, pèse aussi sur les choix qui doivent être faits.
En faisant un tour d’horizon des activités, restées plutôt stables en 2014 pour les pôles lait et viande (voir notre encadré), Marc Belvalette, directeur d’Alysé, souligne qu’il ne faut pas se satisfaire d’un résultat qui s’améliore mais reste négatif (résultat d’exploitation de -113 k €, contre - 144 k € pour l’exercice précédent) face à des réserves élevées (2,5 M€ soit plus de 60% du total bilan). Enfin, dernier élément économique qui impose lui aussi des stratégies : l’obligation d’apporter des services compétitifs, à l’heure de l’ouverture à la concurrence avec le renouvellement de l’appel d’offre pour les 5 ans à venir. Dans ce cadre, Alain Boulard a rappelé que pour conforter la position d’Alysé, des rapprochements avec les départements voisins ont été réalisés pour apporter des réponses croisées. Pour l’avenir, une nouvelle aire géographique et à géométrie variable est en cours de se dessiner. Elle s’appuiera autour d’une structure au fonctionnement commun réunissant le Cher, la Nièvre, le Loiret, l’Yonne et l’Aube, complétée d’ici quelques mois d’une fusion avec la Côte d’Or, et se développant par la valorisation de complémentarités avec l’Ile-de France, la Marne et tout département à proximité qui partagerait un tel projet.
L’économie au coeur de tous les choix
Un défi, au cœur duquel l’économie tient une place essentielle. Tout d’abord au niveau des filières. Alain Boulard, président d’Alysé, rappelle le contexte 2014 paradoxal pour les éleveurs : des courbes plutôt bien orientées sur les prix des productions animales, mais qui ne se traduisent pas en termes de résultats économiques sur les exploitations. Pour l’avenir, deux éléments importants l’inquiètent : d’une part la réforme de la Pac, qui aura un impact négatif sur les élevages en zone intermédiaire, et d’autre part les contraintes environnementales «injustifiées et coûteuses». Cela le conforte dans sa conviction que la rationalisation des services et le développement de ceux-ci au travers d’accords avec «les voisins géographiques» sont incontournables. Un autre élément économique, la situation financière d’Alysé, pèse aussi sur les choix qui doivent être faits.
En faisant un tour d’horizon des activités, restées plutôt stables en 2014 pour les pôles lait et viande (voir notre encadré), Marc Belvalette, directeur d’Alysé, souligne qu’il ne faut pas se satisfaire d’un résultat qui s’améliore mais reste négatif (résultat d’exploitation de -113 k €, contre - 144 k € pour l’exercice précédent) face à des réserves élevées (2,5 M€ soit plus de 60% du total bilan). Enfin, dernier élément économique qui impose lui aussi des stratégies : l’obligation d’apporter des services compétitifs, à l’heure de l’ouverture à la concurrence avec le renouvellement de l’appel d’offre pour les 5 ans à venir. Dans ce cadre, Alain Boulard a rappelé que pour conforter la position d’Alysé, des rapprochements avec les départements voisins ont été réalisés pour apporter des réponses croisées. Pour l’avenir, une nouvelle aire géographique et à géométrie variable est en cours de se dessiner. Elle s’appuiera autour d’une structure au fonctionnement commun réunissant le Cher, la Nièvre, le Loiret, l’Yonne et l’Aube, complétée d’ici quelques mois d’une fusion avec la Côte d’Or, et se développant par la valorisation de complémentarités avec l’Ile-de France, la Marne et tout département à proximité qui partagerait un tel projet.
L’activité 2014 d’Alysé en chiffres
Identification bovine : - 4% d’élevages pour un effectif de bovins identique 1 980 exploitations pour 198 593 bovins et 73 978 passeports édités. 699 adhérents au service filiation représentent 41 531 naissances.
59% des mouvements bovins notifiés électroniquement.
Identification ovine et caprine : -3 % d’élevages mais une augmentation de 3 % de l’effectif 1 578 exploitations pour 69 196 reproducteurs. 221 élevages de + de 50 brebis et 69 élevages de 25 chèvres, soit 18% des détenteurs «professionnels» représentant 87% du cheptel reproducteur. 79% des recensements ovins reçus.
Bovins lait : Moins d’éleveurs mais 10 vaches de plus par élevage en moyenne en 5 ans 438 adhérents pour 30 347 vaches au contrôle de performance «Proxy lait».
Le phénomène de concentration se poursuit : la moyenne est de 69,3 vaches laitières par élevage et 14% des troupeaux comptent plus de 100 vaches.
La productivité s’est améliorée : 8 324 kg de lait produit par vache (+361 kg) en lien avec conjoncture économique temporairement plus favorable et des fourrages de meilleure qualité. La problématique cellulaire reste majeure, même si l’amélioration est constante.
44 élevages équipés de robots de traite sont suivis dans le cadre du contrôle de performance et participent à des rencontres.
296 élevages, soit 70% des adhérents ont été suivis avec Galacsy, outil de diagnostic technico économique.
Caprins lait : 38 adhérents pout 6 579 chèvres.
Bovins viande : des poids «âge-type» toujours supérieurs à la moyenne nationale 103 adhérents pour 6 964 veaux nés.
Des poids à 210 j de 315 kg pour les mâles et 285 kg pour les femelles contre respectivement 296 kg et 266 kg en moyenne nationale.
3 groupes bovins viande réunissent 40 éleveurs.
151 enquêtes réalisées auprès des éleveurs, pour mieux connaître leurs besoins et cerner leurs projets ont permis de mettre en évidence que 92% pensent continuer leur atelier allaitant dans les 5 ans.
Ovins : 10 éleveurs et 10 378 agneaux nés 3 groupes ovins viande réunissent 110 éleveurs.
Machine à traire : 554 contrôles Optitraite ou Certitraite.
Identification bovine : 1980 exploitations (-3,9%) pour 198 593 bovins (-0,4%).
Parage et rainurage : 303 clients pour 14 343 bovins parés et 2 313 m² rainurés.
Bâtiments d’élevage : En augmentation de 15% avec 37 interventions.
59% des mouvements bovins notifiés électroniquement.
Identification ovine et caprine : -3 % d’élevages mais une augmentation de 3 % de l’effectif 1 578 exploitations pour 69 196 reproducteurs. 221 élevages de + de 50 brebis et 69 élevages de 25 chèvres, soit 18% des détenteurs «professionnels» représentant 87% du cheptel reproducteur. 79% des recensements ovins reçus.
Bovins lait : Moins d’éleveurs mais 10 vaches de plus par élevage en moyenne en 5 ans 438 adhérents pour 30 347 vaches au contrôle de performance «Proxy lait».
Le phénomène de concentration se poursuit : la moyenne est de 69,3 vaches laitières par élevage et 14% des troupeaux comptent plus de 100 vaches.
La productivité s’est améliorée : 8 324 kg de lait produit par vache (+361 kg) en lien avec conjoncture économique temporairement plus favorable et des fourrages de meilleure qualité. La problématique cellulaire reste majeure, même si l’amélioration est constante.
44 élevages équipés de robots de traite sont suivis dans le cadre du contrôle de performance et participent à des rencontres.
296 élevages, soit 70% des adhérents ont été suivis avec Galacsy, outil de diagnostic technico économique.
Caprins lait : 38 adhérents pout 6 579 chèvres.
Bovins viande : des poids «âge-type» toujours supérieurs à la moyenne nationale 103 adhérents pour 6 964 veaux nés.
Des poids à 210 j de 315 kg pour les mâles et 285 kg pour les femelles contre respectivement 296 kg et 266 kg en moyenne nationale.
3 groupes bovins viande réunissent 40 éleveurs.
151 enquêtes réalisées auprès des éleveurs, pour mieux connaître leurs besoins et cerner leurs projets ont permis de mettre en évidence que 92% pensent continuer leur atelier allaitant dans les 5 ans.
Ovins : 10 éleveurs et 10 378 agneaux nés 3 groupes ovins viande réunissent 110 éleveurs.
Machine à traire : 554 contrôles Optitraite ou Certitraite.
Identification bovine : 1980 exploitations (-3,9%) pour 198 593 bovins (-0,4%).
Parage et rainurage : 303 clients pour 14 343 bovins parés et 2 313 m² rainurés.
Bâtiments d’élevage : En augmentation de 15% avec 37 interventions.