Dijon Céréales
Une moisson «délicate à gérer»
La succession des épisodes de pluie intense impacte les chantiers de récolte et impose une gestion des plus fines de la moisson sur le plan qualitatif comme sur le plan de l’organisation logistique. La coopérative Dijon Céréales met tous ses moyens logistiques au service de cette récolte particulièrement délicate à gérer.

La moisson 2014 a été interrompue en Côte-d’Or par un fort épisode de pluie qui a concerné aussi l’ensemble du grand Est de la France. Priorité a été donnée tant par la coopérative Dijon Céréales que par ses adhérents agriculteurs aux chantiers de récolte et à l’analyse des grains à la livraison pour isoler et classer les meilleures qualités. Selon les zones du département de Côte-d’Or, il est tombé en moyenne quelques 70 à 130 mm de pluie du 25 juin au 14 juillet, des intempéries particulièrement concentrées du 5 au 14 juillet.
Avant cette perturbation, la moisson avait débuté précocement cette année, dès le 15 juin. Cela avait permis à Dijon Céréales de collecter 30% de sa moisson prévisionnelle d’été : quasi intégralité des orges d’hiver et 50% des colzas. La récolte a repris depuis l’après-midi du 14 juillet et s’est déroulée de façon très intense toute la semaine passée et jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche, de nouvelles perturbations ayant été annoncées pour le week-end dernier et en particulier pour dimanche et lundi. Au 20 juillet, 71%, soit les trois quarts de la récolte prévisionnelle de la coopérative était rentrée. Installations des silos et de la coop tournant à plein régime pour suivre le ballet des tracteurs et répondre à l’urgence. Dans le secteur sud de la coopérative, la moisson est finie en plaine la récolte des orges profite d’un avancement à 20%. La pluie toutefois aura localement des conséquences néfastes sur les moissons qui restent à engranger.
Cet épisode de pluie, exceptionnel, a succédé à un hiver très doux et à un printemps particulièrement déficitaire en eau (-50% minimum selon les zones du département). Cette sécheresse avait déjà diminué les rendements, notamment sur les terres superficielles de plateaux. Le retour intense des pluies depuis la fin juin aura un impact sur les qualités technologiques des blés (poids spécifiques, temps de chute d’Hagberg). Intervenant après la maturité physiologique des grains, il ne doit cependant pas avoir de répercussion majeure sur les rendements et le taux de protéines. Dans l’ensemble, la qualité oléicole des colzas devrait être sauvegardée grâce au retour du sec. Grâce à ses capacités de stockage, la coopérative Dijon Céréales précise qu’elle est en mesure d’assurer le classement et l’isolement des lots selon leurs qualités pour les 2/3 de la récolte d’été. L’enjeu est donc de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. [I]«C’est une campagne décidément très délicate. Nous effectuons aujourd’hui un très gros travail d’analyse des grains et de classement pour isoler les différentes qualités. Notre objectif est d’honorer au mieux les contrats que nous avons avec nos clients et ainsi, au final, de limiter les pertes de revenus pour nos adhérents quand ils sont impactés»[i] précise Pascal Demay, directeur terrain et céréales de la coopérative.
Avant cette perturbation, la moisson avait débuté précocement cette année, dès le 15 juin. Cela avait permis à Dijon Céréales de collecter 30% de sa moisson prévisionnelle d’été : quasi intégralité des orges d’hiver et 50% des colzas. La récolte a repris depuis l’après-midi du 14 juillet et s’est déroulée de façon très intense toute la semaine passée et jusque tard dans la nuit de samedi à dimanche, de nouvelles perturbations ayant été annoncées pour le week-end dernier et en particulier pour dimanche et lundi. Au 20 juillet, 71%, soit les trois quarts de la récolte prévisionnelle de la coopérative était rentrée. Installations des silos et de la coop tournant à plein régime pour suivre le ballet des tracteurs et répondre à l’urgence. Dans le secteur sud de la coopérative, la moisson est finie en plaine la récolte des orges profite d’un avancement à 20%. La pluie toutefois aura localement des conséquences néfastes sur les moissons qui restent à engranger.
Cet épisode de pluie, exceptionnel, a succédé à un hiver très doux et à un printemps particulièrement déficitaire en eau (-50% minimum selon les zones du département). Cette sécheresse avait déjà diminué les rendements, notamment sur les terres superficielles de plateaux. Le retour intense des pluies depuis la fin juin aura un impact sur les qualités technologiques des blés (poids spécifiques, temps de chute d’Hagberg). Intervenant après la maturité physiologique des grains, il ne doit cependant pas avoir de répercussion majeure sur les rendements et le taux de protéines. Dans l’ensemble, la qualité oléicole des colzas devrait être sauvegardée grâce au retour du sec. Grâce à ses capacités de stockage, la coopérative Dijon Céréales précise qu’elle est en mesure d’assurer le classement et l’isolement des lots selon leurs qualités pour les 2/3 de la récolte d’été. L’enjeu est donc de prioriser les chantiers pour faire rentrer à temps les blés ou les colzas présentant encore de bonnes qualités. [I]«C’est une campagne décidément très délicate. Nous effectuons aujourd’hui un très gros travail d’analyse des grains et de classement pour isoler les différentes qualités. Notre objectif est d’honorer au mieux les contrats que nous avons avec nos clients et ainsi, au final, de limiter les pertes de revenus pour nos adhérents quand ils sont impactés»[i] précise Pascal Demay, directeur terrain et céréales de la coopérative.