évaluation des sols
Une méthodologie simple pour évaluer la qualité des sols et des végétaux
Le sol n’est pas un élément individuel. Il faut le prendre en compte avec la plante dans un système global. Un chercheur néo-zélandais a développé une méthode dans ce sens.

«L’évaluation visuelle des sols (EVS) est basée sur les principes fondamentaux de pédologie et d’agronomie et s’appuie sur des mesures faites en laboratoire et sur le terrain. Elle prend en compte des informations sur l’état physique, chimique et biologique du sol et ses effets sur les performances des prairies ou des cultures. Elle offre de manière rapide une vision globale du système, permettant ainsi de cerner le problème et de suivre l’effet de l’agriculture et des pratiques culturales sur la qualité des sols et des plantes, la productivité, les pertes de fertilisants vers les nappes et rivières, le stockage de carbone et les émissions de gaz à effet de serre», explique Graham Sheperd, pédologue néo-zélandais, spécialiste de la chimie du sol, venu présenter cette méthodologie lors d’une journée organisée à Saint-Calais dans la Sarthe, par PâtureSens en partenariat avec Base Pays de la Loire (biodiversité, agriculture, sol et environnement), GDA de Saint-Calais, FDGA et FRGDA des Pays de la Loire (Fédération région groupements d’études et développement agricole), Civam Sarthe, Adria (Association de développement recherche et innovation en agriculture) et Apad Centre Atlantique (Association pour la promotion d’une agriculture durable).
Dix indicateurs visuels
Seuls des outils courants tels qu’une bêche, une planche, une bassine, un sac en plastique sont nécessaires. Cette méthodologie est utilisable en grandes cultures comme en élevage. La qualité du sol est notée sur la base des seuls indicateurs concernant le sol. La performance des plantes nécessite la connaissance de l’historique cultural de la prairie ou de la culture. «Une fiche d’évaluation reprend ensuite la note attribuée pour chaque indicateur. Un coefficient, une fois appliqué, la note globale obtenue permet de savoir dans quelles conditions l’on se trouve, avant de comparer les résultats pour le sol et pour les plantes», poursuit l’expert.
L’EVS se base sur dix indicateurs visuels en ce qui concerne le sol (texture, structure du sol, porosité du sol, nombre et couleur des tâches d’hydromorphie, couleur du sol, vers de terre, odeur du sol, potentiel d’enracinement, accumulation d’eau, relief de surface) et sur autant de critères pour la plante pour le pâturage (qualité de la flore, nodules de trèfle, plantes adventices, croissance des pâtures, couleur et croissance des pâtures relatives aux zones d’urine, utilisation de la pâture, longueur et densité des racines, surface de sol nu, profondeur d’enracinement potentielle, stress hydrique et coût de production) ou pour une culture (bonne réussite de levée au semis, taille à maturité, couleur des feuilles, variabilité de la performance sur un rang, développement des racines, maladies des racines, adventices, taille des épis, rendement et coût de production).
Sur sols humides
«Cette méthode reste avant tout un moyen de gestion. La météo reste maîtresse. Il faut compter 25 minutes environ par test. Pour une évaluation représentative, il faut compter quatre tests par zone de cinq hectares. L’EVS doit être réalisée sur des sols humides, convenablement ressuyés. En cas de doute, le test du ver permet de le confirmer : il faut prélever un peu de terre, faire un boudin avec les doigts jusqu’à obtenir un ver d’une longueur de cinq centimètres et une épaisseur de quatre millimètres. Si la terre craque avant que le ver ne soit formé ou s’il est impossible à former, le test est réalisable».
Dix indicateurs visuels
Seuls des outils courants tels qu’une bêche, une planche, une bassine, un sac en plastique sont nécessaires. Cette méthodologie est utilisable en grandes cultures comme en élevage. La qualité du sol est notée sur la base des seuls indicateurs concernant le sol. La performance des plantes nécessite la connaissance de l’historique cultural de la prairie ou de la culture. «Une fiche d’évaluation reprend ensuite la note attribuée pour chaque indicateur. Un coefficient, une fois appliqué, la note globale obtenue permet de savoir dans quelles conditions l’on se trouve, avant de comparer les résultats pour le sol et pour les plantes», poursuit l’expert.
L’EVS se base sur dix indicateurs visuels en ce qui concerne le sol (texture, structure du sol, porosité du sol, nombre et couleur des tâches d’hydromorphie, couleur du sol, vers de terre, odeur du sol, potentiel d’enracinement, accumulation d’eau, relief de surface) et sur autant de critères pour la plante pour le pâturage (qualité de la flore, nodules de trèfle, plantes adventices, croissance des pâtures, couleur et croissance des pâtures relatives aux zones d’urine, utilisation de la pâture, longueur et densité des racines, surface de sol nu, profondeur d’enracinement potentielle, stress hydrique et coût de production) ou pour une culture (bonne réussite de levée au semis, taille à maturité, couleur des feuilles, variabilité de la performance sur un rang, développement des racines, maladies des racines, adventices, taille des épis, rendement et coût de production).
Sur sols humides
«Cette méthode reste avant tout un moyen de gestion. La météo reste maîtresse. Il faut compter 25 minutes environ par test. Pour une évaluation représentative, il faut compter quatre tests par zone de cinq hectares. L’EVS doit être réalisée sur des sols humides, convenablement ressuyés. En cas de doute, le test du ver permet de le confirmer : il faut prélever un peu de terre, faire un boudin avec les doigts jusqu’à obtenir un ver d’une longueur de cinq centimètres et une épaisseur de quatre millimètres. Si la terre craque avant que le ver ne soit formé ou s’il est impossible à former, le test est réalisable».