Foire aux vins
Une fréquentation en hausse à Pouilly
Le syndicat viticole de Pouilly a organisé le mercredi 15 août la 66ème édition de la foire aux vins à Pouilly-sur-Loire. L’occasion pour sa présidente, Katia Mouroy de revenir sur les faits marquants de l’année.
C’est un bon cru. Gilles Blanchet, l’un des membres du comité d’organisation de la Foire était satisfait à l’issue de la journée. « Le public a été au rendez-vous. Nous avons même constaté une fréquentation en hausse. Du côté des exposants, l’effectif est constant à l’an passé. Nous avons eu environ une cinquantaine d’exposants dont dix-huit producteurs de vins ».
La journée a débuté vers 10h30 par l’inauguration officielle de la Foire par le Sous-Préfet de Clamecy, Michel Robquin. La délégation officielle emmenée par la confrérie des Baillis de Loire est ensuite allée à la rencontre des visiteurs mais surtout des producteurs viticoles. Les exploitants ont ainsi pu présenter leur production mais aussi pour certain évoquer les problématiques du moment. Pour Katia Mauroy, présente également dans la délégation, « ce millésime s’annonce moins chaotique que les deux années précédentes. Nous avons ainsi vécu un hiver extrêmement humide avec de très gros cumuls de précipitations sur les mois de décembre, janvier et février. Ensuite le beau temps a été de la partie et le débourrement a été assez précoce. Heureusement, plus de peur que de mal et associé à une belle sortie de grappes, les dégâts liés au gel devraient être négligeables. Enfin nous avons dû faire face à des attaques très virulentes de mildiou. Conséquence, la floraison ne s’est pas trop bien passée avec de la coulure et du millerandage. Mais globalement le millésime se présente bien, et avec maintenant des nuits plus fraîches, pour une vendange qui sera certainement précoce nous pouvons espérer le mieux pour la qualité de cette nouvelle récolte ».
« Les ventes se portent bien »
Dans son discours de clôture, la présidente du syndicat de Pouilly a également évoqué l’état du marché. « Le Pouilly Fumé se vend bien, tant en France qu’à l’étranger, avec malheureusement peu de volumes et quelques restrictions qui en ont découlé. Royaume Uni, Belgique et USA restent nos premiers marchés.
Nos amis belges sont des clients fidèles, grands amateurs de Pouilly, certainement les meilleurs clients si on ramène à la surface de chaque pays. En ce qui concerne le RU et les USA, l’avenir est plus incertain, entre un Brexit dont les négociations tardent et l’instabilité présidentielle qui donne beaucoup d’inquiétudes à nos importateurs américains ». Katia Mauroy n’a pas manqué aussi de rappeler qu’il était désormais indispensable de faire preuve de pédagogie à l’égard du Grand Public afin d’expliquer au mieux les contraintes du métier. « Les titres et les images chocs s’imposent au détriment de la réalité du terrain.
Ainsi, une majorité ignore que 90 % de nos travaux sont manuels et seulement 10 % sont mécaniques. Il faut savoir que tous les vignerons traitent, qu’ils exploitent en bio, en lutte raisonnée, en conventionnel. Dès que des solutions de substitution sont possibles, nous faisons notre mieux pour les mettre en œuvre » a martelé la présidente du Pouilly.
Enfin, elle a évoqué les projets à venir pour le syndicat et notamment la création d’un nouveau site Internet. L’objectif est de rendre plus attractifs les métiers de la vigne et d’avoir une plus grande interactivité. « Depuis un an, une commission de vignerons et vigneronnes travaille activement à cette refonte. Ils ont sélectionné les services d’un photographe pour les portraits de vignerons et d’un drone pour les prises de vues du vignoble et de ses monuments emblématiques. Ce site doit être mis en ligne courant de l’année prochaine » a expliqué en conclusion Katia Mouroy.
La journée a débuté vers 10h30 par l’inauguration officielle de la Foire par le Sous-Préfet de Clamecy, Michel Robquin. La délégation officielle emmenée par la confrérie des Baillis de Loire est ensuite allée à la rencontre des visiteurs mais surtout des producteurs viticoles. Les exploitants ont ainsi pu présenter leur production mais aussi pour certain évoquer les problématiques du moment. Pour Katia Mauroy, présente également dans la délégation, « ce millésime s’annonce moins chaotique que les deux années précédentes. Nous avons ainsi vécu un hiver extrêmement humide avec de très gros cumuls de précipitations sur les mois de décembre, janvier et février. Ensuite le beau temps a été de la partie et le débourrement a été assez précoce. Heureusement, plus de peur que de mal et associé à une belle sortie de grappes, les dégâts liés au gel devraient être négligeables. Enfin nous avons dû faire face à des attaques très virulentes de mildiou. Conséquence, la floraison ne s’est pas trop bien passée avec de la coulure et du millerandage. Mais globalement le millésime se présente bien, et avec maintenant des nuits plus fraîches, pour une vendange qui sera certainement précoce nous pouvons espérer le mieux pour la qualité de cette nouvelle récolte ».
« Les ventes se portent bien »
Dans son discours de clôture, la présidente du syndicat de Pouilly a également évoqué l’état du marché. « Le Pouilly Fumé se vend bien, tant en France qu’à l’étranger, avec malheureusement peu de volumes et quelques restrictions qui en ont découlé. Royaume Uni, Belgique et USA restent nos premiers marchés.
Nos amis belges sont des clients fidèles, grands amateurs de Pouilly, certainement les meilleurs clients si on ramène à la surface de chaque pays. En ce qui concerne le RU et les USA, l’avenir est plus incertain, entre un Brexit dont les négociations tardent et l’instabilité présidentielle qui donne beaucoup d’inquiétudes à nos importateurs américains ». Katia Mauroy n’a pas manqué aussi de rappeler qu’il était désormais indispensable de faire preuve de pédagogie à l’égard du Grand Public afin d’expliquer au mieux les contraintes du métier. « Les titres et les images chocs s’imposent au détriment de la réalité du terrain.
Ainsi, une majorité ignore que 90 % de nos travaux sont manuels et seulement 10 % sont mécaniques. Il faut savoir que tous les vignerons traitent, qu’ils exploitent en bio, en lutte raisonnée, en conventionnel. Dès que des solutions de substitution sont possibles, nous faisons notre mieux pour les mettre en œuvre » a martelé la présidente du Pouilly.
Enfin, elle a évoqué les projets à venir pour le syndicat et notamment la création d’un nouveau site Internet. L’objectif est de rendre plus attractifs les métiers de la vigne et d’avoir une plus grande interactivité. « Depuis un an, une commission de vignerons et vigneronnes travaille activement à cette refonte. Ils ont sélectionné les services d’un photographe pour les portraits de vignerons et d’un drone pour les prises de vues du vignoble et de ses monuments emblématiques. Ce site doit être mis en ligne courant de l’année prochaine » a expliqué en conclusion Katia Mouroy.