Production laitière
Une exploitation «sereine»
L’assemblée du syndicat Prim’holstein s’est déroulée au Gaec du Serein à Précy-sous-Thil. Un robot de traite et un élevage porcin en support amènent une certaine sérénité dans cet élevage.

C’est une des rares fermes du département à cumuler productions laitière et porcine -et peut-être même la seule-. [I]«Quand j’ai repris l’exploitation familiale, les vaches à lait et les porcs étaient déjà là. Mes parents n’avaient pas beaucoup de surfaces et avaient opté pour du hors-sol»[i] relève Jean-Luc Rémond, gérant du Gaec du Serein avec son associé Vincent Aubry. Le Côte d’orien voit du positif dans cette double production : [I]«les fluctuations de prix, ici, on les connaît depuis très longtemps avec les cours porcins qui sont constamment en dents de scie. L’effet yo-yo constaté désormais dans toutes les productions comme le lait, c’est vrai, nous y sommes habitués. On se dit qu’il y aura des moments difficiles, d’autres plus favorables... Les bonnes années, nous mettons de la trésorerie de coté pour lisser les revenus quand ça va moins bien»[i]. Jean-Luc Rémond croise les doigts en ce moment, puisque les cours de ses deux productions sont un contexte plutôt favorable : [I]«en effet, le lait est passé de 290 à 360€/10000l en un an et demi, les cours porcins sont montés à 1,6€/kg, eux qui étaient à 1€/kg il y encore six mois. Mais rien ne dit que ça va durer !»[i] commente l’éleveur.
[INTER]Arrivée de la robotisation[inter]
Le Gaec du Serein dispose d’un robot de traite depuis plusieurs mois. [I]«C’est le bonheur !»[i] lance Jean-Luc Rémond, [I]«la machine fonctionne très bien, elle est fiable et amène un confort physique et même familial car l’astreinte de la traite n’existe plus»[i]. Une augmentation de la production est même constatée : [I]«je manque un peu de recul car 2012 était un mauvaise année, mais je suis persuadé que cette hausse arrivera aux alentours de 15%. Les vaches sont en moyenne à trois traites par jour. Certaines passent même cinq fois !»[i]. Avec le robot, les vaches sont également moins stressées. [I]«C’est simple, une vache à lait, c’est généralement faignant et ça ne veut pas qu’on l’embête»[i] poursuit Jean-Luc Rémond, [I]«les Prim’Holstein vont désormais toutes seules à la traite. Elles sont aujourd’hui plus calmes : quand on traverse le bâtiment, elles restent couchées, ce qui n’était pas le cas avant»[i].
[INTER]Arrivée de la robotisation[inter]
Le Gaec du Serein dispose d’un robot de traite depuis plusieurs mois. [I]«C’est le bonheur !»[i] lance Jean-Luc Rémond, [I]«la machine fonctionne très bien, elle est fiable et amène un confort physique et même familial car l’astreinte de la traite n’existe plus»[i]. Une augmentation de la production est même constatée : [I]«je manque un peu de recul car 2012 était un mauvaise année, mais je suis persuadé que cette hausse arrivera aux alentours de 15%. Les vaches sont en moyenne à trois traites par jour. Certaines passent même cinq fois !»[i]. Avec le robot, les vaches sont également moins stressées. [I]«C’est simple, une vache à lait, c’est généralement faignant et ça ne veut pas qu’on l’embête»[i] poursuit Jean-Luc Rémond, [I]«les Prim’Holstein vont désormais toutes seules à la traite. Elles sont aujourd’hui plus calmes : quand on traverse le bâtiment, elles restent couchées, ce qui n’était pas le cas avant»[i].
Le parage : favoriser le préventif
Une démonstration de parage était proposée aux 35 professionnels présents à l’assemblée. Jean-Luc Rémond a particulièrement apprécié : «Ma vision des choses a changé depuis. Pour moi, le parage, c’était en curatif. Une vache boitait, je m’occupais d’elle. Mais après cette démonstration et les explications qui ont suivi, réaliser du parage en préventif apparaît bien plus intéressant. En atelier laitier, une vache qui se met à boiter chute rapidement en production.
Si l’on perd 20% pendant une semaine, cela vaut sans doute la peine de faire appel à un pareur. Et pourquoi pas suivre moi-même une formation, la vitesse d’exécution était impressionnante».