Implantation des pois d’hiver
Une étape clé pour une bonne campagne
Afin d’assurer un bon potentiel des pois d’hiver comme ce fut le cas cette année, l’implantation
est la première étape à bien anticiper.
est la première étape à bien anticiper.

Le pois d’hiver a l’avantage de s’adapter à de nombreux types de sols, profonds comme superficiels. Cependant, certains contextes pédologiques tels que les argiles lourdes, les limons battants hydromorphes et les sols séchants se prêtent moins à la culture.
Bien choisir sa parcelle
Pour les parcelles dans des zones à risque de gel (altitude, bas fond), veiller à orienter le choix variétal en conséquence de la résistance au froid.
Pour les parcelles à fort historique de légumineuses (cultures de rentes et intercultures), il est recommandé de vérifier le potentiel infectieux du sol à l’aphanomycès, un champignon tellurique persistant affectant de nombreuses légumineuses dont le pois.
La structure du sol : facteur important de mise en place des racines et nodosités
Les pois sont très sensibles aux tassements du sol. Une mauvaise structure freine au développement racinaire mais également à l’installation des nodosités. De plus, la compaction du sol favorise les ennoiements (mauvais ressuyage) et les problèmes d’asphyxie racinaire. Avant tout semis, il faut veiller à ce que son sol soit bien aéré sur 15-20 cm.
Un roulage est également recommandé après le semis (excepté dans les limons battants) et avant tout passage d’herbicide. Cela permet de niveler le sol pour la récolte, d’enfouir les cailloux et de limiter d’éventuels effets de phytotoxicité des herbicides en recouvrant bien les graines.
Ne pas semer trop tôt pour éviter la bactériose
Les pois d’hiver s’implantent entre le 25 octobre et le 15 novembre. L’implantation doit se faire dans un sol à bonne portance, bien ressuyé afin d’optimiser la levée et l’enracinement. Il est fortement déconseillé de semer avant le 25 octobre, au risque d’avoir un pois trop développé durant l’hiver, et donc, plus sensible au gel et à la bactériose (cf. graphique).
Semer à bonne densité pour limiter les risques de maladies et de verse
La densité de semis est à ajuster en fonction de son sol (cf. tableau). Attention toutefois aux semences de fermes et lots bruchés. Le pouvoir germinatif peut être plus faible. Dans ces situations, il est recommandé d’effectuer un test de germination pour ajuster sa densité.
Augmenter la densité de graines est rarement synonyme d’augmentation de rendement et peut entraîner des problèmes de concurrence entre plantes entraînant la verse. La surdensité crée également un couvert dense en sortie d’hiver, propice à l’apparition précoce de maladies comme l’ascochytose.
La profondeur de semis est de 3-4 cm en sols limoneux et 4-5 cm en sols argilo-calcaires et en sol de craie. Un semis trop superficiel expose le pois aux phénomènes de déchaussement durant l’hiver. L’écartement doit être compris entre 12 et 35 cm en fonction du semoir.
Bien choisir sa parcelle
Pour les parcelles dans des zones à risque de gel (altitude, bas fond), veiller à orienter le choix variétal en conséquence de la résistance au froid.
Pour les parcelles à fort historique de légumineuses (cultures de rentes et intercultures), il est recommandé de vérifier le potentiel infectieux du sol à l’aphanomycès, un champignon tellurique persistant affectant de nombreuses légumineuses dont le pois.
La structure du sol : facteur important de mise en place des racines et nodosités
Les pois sont très sensibles aux tassements du sol. Une mauvaise structure freine au développement racinaire mais également à l’installation des nodosités. De plus, la compaction du sol favorise les ennoiements (mauvais ressuyage) et les problèmes d’asphyxie racinaire. Avant tout semis, il faut veiller à ce que son sol soit bien aéré sur 15-20 cm.
Un roulage est également recommandé après le semis (excepté dans les limons battants) et avant tout passage d’herbicide. Cela permet de niveler le sol pour la récolte, d’enfouir les cailloux et de limiter d’éventuels effets de phytotoxicité des herbicides en recouvrant bien les graines.
Ne pas semer trop tôt pour éviter la bactériose
Les pois d’hiver s’implantent entre le 25 octobre et le 15 novembre. L’implantation doit se faire dans un sol à bonne portance, bien ressuyé afin d’optimiser la levée et l’enracinement. Il est fortement déconseillé de semer avant le 25 octobre, au risque d’avoir un pois trop développé durant l’hiver, et donc, plus sensible au gel et à la bactériose (cf. graphique).
Semer à bonne densité pour limiter les risques de maladies et de verse
La densité de semis est à ajuster en fonction de son sol (cf. tableau). Attention toutefois aux semences de fermes et lots bruchés. Le pouvoir germinatif peut être plus faible. Dans ces situations, il est recommandé d’effectuer un test de germination pour ajuster sa densité.
Augmenter la densité de graines est rarement synonyme d’augmentation de rendement et peut entraîner des problèmes de concurrence entre plantes entraînant la verse. La surdensité crée également un couvert dense en sortie d’hiver, propice à l’apparition précoce de maladies comme l’ascochytose.
La profondeur de semis est de 3-4 cm en sols limoneux et 4-5 cm en sols argilo-calcaires et en sol de craie. Un semis trop superficiel expose le pois aux phénomènes de déchaussement durant l’hiver. L’écartement doit être compris entre 12 et 35 cm en fonction du semoir.