Pneumatique
Une démarche pour s’en débarasser
Un recensement des pneus usagés se met en place en Côte-d’Or, avec des enjeux économiques et environnementaux à la clé.

Le recyclage de pneumatiques usagés, souvent utilisés pour maintenir des bâches d’ensilage, peut coûter très cher. À titre d’exemple, des prix supérieurs à 200 voire 250 euros la tonne sont parfois pratiqués. Pour baisser la note, tout en suivant une démarche environnementale, un dispositif s’est mis en place à l’échelon national avec l’opération nommée Ensivalor. En pratique, les départements recensent les différents gisements présents sur leur territoire et font remonter les informations à la FNSEA. «Cette démarche consiste à répondre à un appel à projets. Les départements sont mis sur une liste d’attente, avec l’espoir que leur dossier soit retenu», commente Marie-Claude Guerrier, conseillère «actions collectives élevage» à la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or. Les exploitants concernés peuvent ainsi prétendre à une prise en charge non négligeable de l’État pour faire recycler leurs pneus. Des négociations de la profession permettent même de diminuer le reste à charge de l’agriculteur, qui serait de l’ordre de 75 euros la tonne. La FDSEA21 travaille en ce moment sur les futures plateformes destinées à recevoir les pneus avant leur départ pour leur seconde vie, mission qui sera assurée par l’entreprise Aliapur. Deux sites côte-d’oriens seraient ainsi repérés.
Différentes catégories de pneus
Marie-Hélène Gervasoni, du village d’Essarois, a déjà renseigné les différentes caractéristiques de son gisement. L’éleveuse de vaches laitières fait part ici de son expérience : «Cela fait plusieurs années que nous souhaitons nous débarrasser, mon mari et moi, de nos pneus agricoles et routiers. Il y en a beaucoup, l’équivalent de deux, voire trois semi-remorques. Nous en utilisions pour nos silos, mais nous avons changé nos pratiques et ils n’ont plus aucune utilité. Pire, ils nous encombrent, ils sont sources de problèmes avec parfois des nids de guêpes et, lorsqu’il pleut, ils sont des réservoirs d’eau stagnante favorables aux populations de moustiques, dont le moustique Tigre. De plus, il faut bien le dire, ces pneus ne donnent pas une très bonne image de l’agriculture, d’autant plus que nous sommes engagés dans une démarche environnementale via la filière Époisses. Nous rencontrons des difficultés pour les recycler, car à chaque fois que nous nous sommes rendus avec deux ou trois pneus dans des points de collecte ou des déchetteries, nos interlocuteurs n’en ont pas voulu car ils étaient trop abîmés. Je suis entrée en contact avec la Chambre d’agriculture qui m’a parlé de cette démarche nationale. Il faut simplement renseigner le nombre de pneus que nous avons et leurs différentes catégories : voiture, véhicules agricoles ou routiers. Plus nous serons nombreux dans ce dispositif et moins le coût par exploitation sera élevé».
Les agriculteurs intéressés peuvent contacter Marie-Claude Guerrier (06 73 74 76 39) ou Claire Schwick (03 80 68 67 67).
Différentes catégories de pneus
Marie-Hélène Gervasoni, du village d’Essarois, a déjà renseigné les différentes caractéristiques de son gisement. L’éleveuse de vaches laitières fait part ici de son expérience : «Cela fait plusieurs années que nous souhaitons nous débarrasser, mon mari et moi, de nos pneus agricoles et routiers. Il y en a beaucoup, l’équivalent de deux, voire trois semi-remorques. Nous en utilisions pour nos silos, mais nous avons changé nos pratiques et ils n’ont plus aucune utilité. Pire, ils nous encombrent, ils sont sources de problèmes avec parfois des nids de guêpes et, lorsqu’il pleut, ils sont des réservoirs d’eau stagnante favorables aux populations de moustiques, dont le moustique Tigre. De plus, il faut bien le dire, ces pneus ne donnent pas une très bonne image de l’agriculture, d’autant plus que nous sommes engagés dans une démarche environnementale via la filière Époisses. Nous rencontrons des difficultés pour les recycler, car à chaque fois que nous nous sommes rendus avec deux ou trois pneus dans des points de collecte ou des déchetteries, nos interlocuteurs n’en ont pas voulu car ils étaient trop abîmés. Je suis entrée en contact avec la Chambre d’agriculture qui m’a parlé de cette démarche nationale. Il faut simplement renseigner le nombre de pneus que nous avons et leurs différentes catégories : voiture, véhicules agricoles ou routiers. Plus nous serons nombreux dans ce dispositif et moins le coût par exploitation sera élevé».
Les agriculteurs intéressés peuvent contacter Marie-Claude Guerrier (06 73 74 76 39) ou Claire Schwick (03 80 68 67 67).