Visite d'exploitations
Une délégation japonaise reçue chez des éleveurs de l'Yonne
Une délégation de représentants d'une association japonaise d'aide aux éleveurs s'est rendue sur deux exploitations du département, sous l'égide de la Chambre d'agriculture de l'Yonne, qui a organisé les rencontres chez deux éleveurs, un laitier et un allaitant.

[I]«Drèche, taux butyreux...»[i], les termes techniques utilisés dans l'élevage ne sont pas toujours faciles à traduire et l'interprète mandaté par la délégation japonaise pour l'occasion a parfois eu, en dépit de ses grandes compétences, quelques difficultés à les reformuler en japonais ! «Japan Livestock Industry Association» est un organisme japonais dont le siège est à Tokyo. Société civile ayant l'agrément du Ministère de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches au Japon, elle a plusieurs activités principales.
En premier lieu, une offre d'appui et de conseil aux éleveurs du pays, sur le plan de la gestion comme de l'hygiène : un service qu'ils souhaiteraient aujourd'hui développer. Leur second pôle d'activité est un appui à la gestion et au financement des intérêts d'emprunts contractés par les éleveurs. La demande de visite formulée auprès de la Chambre d'agriculture de l'Yonne avait pour but de visiter deux exploitations, l'une en filière allaitante, l'autre en production laitière, afin de s'informer notamment sur le conseil apporté par la Chambre en matière d'élevage et d'avoir une approche technique et concrète de l'accompagnement à la gestion de l'exploitation. Outre l'interprète, la délégation était constituée d'un éleveur allaitant, d'un éleveur
laitier, du sous directeur du
service des affaires générales de l'association, ainsi que d'une journaliste.
Après une visite dans la matinée sur l'exploitation des frères Gaillot, éleveurs allaitants à Mont-Saint-Sulpice, la délégation, assistée de Joël Beaudeau, responsable à la Chambre des actions «production laitière» et Laetitia Le Breton, chargée de communication, s'est rendue l'après-midi sur le Gaec de Chichery, où ils ont été accueillis par le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry. Premier étonnement : la quasi parité sur une exploitation entre les revenus liés à l'élevage et ceux émanant des cultures.
Rien de comparable au Japon, où faute de surfaces culturales disponibles, ils sont dans l'obligation d'importer massivement des aliments de substitution, diminuant d'autant les revenus. Une caisse à fonds de péréquation existe, mais elle se vide et à très court terme se posera le problème du financement des aides. àtonnement aussi vis-à-vis des réseaux de référence et des différentes simulations économiques proposées par la Chambre pour aider le jeune dans son installation. Un service inconnu au pays du Soleil Levant, de même que n'existe
pas de mise en relation du jeune avec le cédant au moment de l'installation.
En premier lieu, une offre d'appui et de conseil aux éleveurs du pays, sur le plan de la gestion comme de l'hygiène : un service qu'ils souhaiteraient aujourd'hui développer. Leur second pôle d'activité est un appui à la gestion et au financement des intérêts d'emprunts contractés par les éleveurs. La demande de visite formulée auprès de la Chambre d'agriculture de l'Yonne avait pour but de visiter deux exploitations, l'une en filière allaitante, l'autre en production laitière, afin de s'informer notamment sur le conseil apporté par la Chambre en matière d'élevage et d'avoir une approche technique et concrète de l'accompagnement à la gestion de l'exploitation. Outre l'interprète, la délégation était constituée d'un éleveur allaitant, d'un éleveur
laitier, du sous directeur du
service des affaires générales de l'association, ainsi que d'une journaliste.
Après une visite dans la matinée sur l'exploitation des frères Gaillot, éleveurs allaitants à Mont-Saint-Sulpice, la délégation, assistée de Joël Beaudeau, responsable à la Chambre des actions «production laitière» et Laetitia Le Breton, chargée de communication, s'est rendue l'après-midi sur le Gaec de Chichery, où ils ont été accueillis par le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry. Premier étonnement : la quasi parité sur une exploitation entre les revenus liés à l'élevage et ceux émanant des cultures.
Rien de comparable au Japon, où faute de surfaces culturales disponibles, ils sont dans l'obligation d'importer massivement des aliments de substitution, diminuant d'autant les revenus. Une caisse à fonds de péréquation existe, mais elle se vide et à très court terme se posera le problème du financement des aides. àtonnement aussi vis-à-vis des réseaux de référence et des différentes simulations économiques proposées par la Chambre pour aider le jeune dans son installation. Un service inconnu au pays du Soleil Levant, de même que n'existe
pas de mise en relation du jeune avec le cédant au moment de l'installation.