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National ovin

Une boutique de la génétique

Le concours d’Arnay-le-Duc se déroule vendredi 29 août. Rencontre avec un acheteur et un exposant.
Par Aurélien Genest
Une boutique de la génétique
Des béliers charollais des dernières éditions, devant Alain Cornesse
et Paul Sivry.
Paul Sivry, éleveur à Thoisy-la-Berchère dans le canton de Saulieu, achète 80% de ses reproducteurs charollais au concours national arnétois. [I]«Je me rends chaque année à ce rendez-vous. J’y allais déjà avec mon père quand j’étais petit : autant dire qu’Arnay, je commence à connaître !»[i] confie l’homme de 53 ans La grande concentration d’ovins à proximité de chez lui le séduit tout particulièrement, de même que l’assurance des garanties sanitaires et les contrôles de performances des animaux inscrits. Son choix du 29 août devrait se porter sur deux ou trois béliers [I]«viande»[i]. L’éleveur mise sur la génétique pour obtenir de bons résultats dans sa troupe de 300 brebis. Paul Sivry tire les bénéfices de ce travail [I]«de long terme»[i] en vendant ses ovins à Christophe Fétiveau dans l’Yonne. Le résultat de sa sélection lui permet de participer au concours d’agneaux de boucherie de Saulieu qui se déroule justement ce week-end à l’espace Jean-Bertin. La semaine dernière, Paul Sivry recevait la visite d’Alain Cornesse, un ami éleveur de la commune voisine de Marcilly-Ogny. L’[I]«ambiance»[i] du concours arnétois était dans les discussions. [I]«Il n’est pas facile de savoir comment elle sera»[i] confie Alain Cornesse, qui voudrait bien rééditer son pourcentage de ventes de l’an passé (8 Texel sur 10). [I]«Le contexte dans l’élevage est morose mais les cours des ovins se maintiennent mieux qu’en viande bovine et céréales»[i] fait remarquer Paul Sivry, qui achète ses reproducteurs entre 400 et 450 euros la plupart du temps.