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Coopérative laitière de Côte-d’Or

Une belle valorisation du lait

La CLCO participe depuis peu à la fabrication du yaourt « Carrefour - C’est qui le patron ».
Par Aurélien Genest
Une belle valorisation du lait
Les membres du GIEE, le 5 juillet à Alésia.
La coopérative laitière de Côte-d’Or et son groupement d’intérêt économique et environnemental GIEEnvilait viennent de concrétiser une démarche de valorisation de la production avec Eurial et Carrefour. Depuis le mois dernier, plusieurs éleveurs fournissent du lait destiné à produire le yaourt « Carrefour - C’est qui le patron » qui ambitionne de mieux rémunérer les producteurs. Hervé Dechanet (Poison-lès-Grancey, 52), Florian Lamarche (Turcey), Jean-Luc Ravier (Éringes) et Pierre Neugnot (Genay) sont les premiers lancés. Ces quatre éleveurs fourniront chaque année 500 000 litres de lait à l’usine de Jouy dans l’Yonne, avec des besoins susceptibles d’évoluer. Bien d’autres éleveurs du GIEE sont aujourd’hui dans les starting-blocks.

Une plus-value intéressante
Avec cette démarche, le prix du lait payé aux producteurs grimpe à 400 euros les 1 000 litres, pour une très belle plus-value 25 %. Le cahier des charges contraint toutefois à faire pâturer les animaux au moins trois mois dans l’année, à les nourrir avec des aliments non OGM dans des rations comprenant 20 % de luzerne et autres légumineuses. Ces obligations engendrent des coûts supplémentaires estimés entre 15 et 20 euros/1 000 litres pour chaque producteur, assurant tout de même une plus-value finale d’au moins 60 euros/1 000 litres.

Des projets dans les cartons
Fabienne Lépy, présidente de la CLCO, se félicite logiquement de cette nouvelle filière : « la création de notre GIEE il y a dix-huit mois nous a été très utile, le groupement nous a permis de saisir cette opportunité. Nous ne sommes qu’aux prémices, mais nous espérons d’ores et déjà un grand succès pour ce produit et une augmentation des volumes transformés. Notre collectif de 36 éleveurs engagés dans le GIEE produit 22 millions de litres de lait chaque année : nous avons la capacité d’augmenter la production et de développer d’autres filières. Nous voulons d’ailleurs que d’autres pistes qualité se concrétisent prochainement. Notre objectif est de valoriser au moins 20 % de notre production en lait. Pour ce faire, nous comptons beaucoup sur le contrat de transition écologique qui sera signé dans les prochains jours au ministère ».