Salers
Une belle carte à jouer
L’association salers de Bourgogne vient de proposer une visite d’élevage en Côte-d’Or : l’occasion de rappeler les nombreux atouts de cette race bovine.

Le Gaec Haubry a reçu plusieurs éleveurs le 12 septembre dans son exploitation du Châtillonnais. Cette visite faisait l’objet du rendez-vous annuel proposé par l’association salers de Bourgogne présidée par Jean-Pierre Mauguin, éleveur à Barnay en Saône-et-Loire : « Nous tentons d’alterner les départements chaque année. L’idée est d’aller à la rencontre de nos adhérents, d’échanger tous ensemble sur notre métier et nos problématiques respectives ». Les bons résultats technico-économiques du Gaec Haubry ont permis d’illustrer les potentiels de la salers. Jean-Pierre Mauguin a souligné le haut niveau de la marge brute caractérisant ce type d’élevage : « nous pouvons rivaliser avec toutes les races, nous sommes d’ailleurs mieux placés que la plupart. Certains ont du mal à le croire quand ils s’arrêtent aux niveaux des prix de vente de nos broutards, qui a toujours été notre lacune. Le plus important est bien entendu le revenu qu’il nous reste à la fin de l’année ».
Moins de charges
La salers est connue pour vêler très facilement, cette caractéristique a été mise en avant lors de ce rendez-vous. « Nous le rappelons encore cette année : la salers est la race la mieux cotée dans ce domaine, les vêlages n’ont pas besoin d’être encadrés. Les éleveurs se libèrent du temps et peuvent avoir une vie sociale, c’est un énorme avantage pour nos métiers particulièrement contraignants, qui ont bien du mal à trouver des successeurs », commente Jean-Pierre Mauguin. Le président de l’association enchaîne sur le faible niveau de charges : « nous n’avons pas de césariennes ni d’antibiotiques, c’est autant de dépenses en moins. Nous produisons des animaux naturels, car les bovins sont tout le temps dehors. Cela nous permet d’éviter bon nombre de pathologies. Il n’y a rien de plus propre que l’extérieur. Avoir un produit sain, c’est ce que demandent les consommateurs ».
La salers est malheureusement logée à la même enseigne en termes de sécheresse. Les discussions sont allées bon train à ce sujet le 12 septembre. « Nous avons terminé l’hiver sans le moindre stock, nous avons eu une récolte de fourrages moins importante que la moyenne, nous approvisionnons aux prés depuis de longues semaines.... L’eau est une énorme problématique. Je ne sais pas ce que cela va donner. Dans mon cas, c’est entre 10 000 et 12 000 litres par jour », déplore Jean-Pierre Mauguin.
Ça chauffe
Le Saône-et-Loirien s’inquiète des conséquences économiques de cet épisode sans la moindre précipitation digne de ce nom et profite de l’occasion pour passer un message syndical, à l’intérêt de tous : « il va falloir très vite un euro de plus au kilogramme de viande si l’on veut remettre du monde dans nos campagnes. L’impact sur le prix d’un steak sera plus que minime et n’empêchera personne d’en acheter. Il faut y penser très rapidement, ça va mal dans les chaumières. Les suicides n’ont jamais été aussi nombreux dans le monde agricole, cela m’agace que l’on ne communique pas davantage sur ce fléau ».
Moins de charges
La salers est connue pour vêler très facilement, cette caractéristique a été mise en avant lors de ce rendez-vous. « Nous le rappelons encore cette année : la salers est la race la mieux cotée dans ce domaine, les vêlages n’ont pas besoin d’être encadrés. Les éleveurs se libèrent du temps et peuvent avoir une vie sociale, c’est un énorme avantage pour nos métiers particulièrement contraignants, qui ont bien du mal à trouver des successeurs », commente Jean-Pierre Mauguin. Le président de l’association enchaîne sur le faible niveau de charges : « nous n’avons pas de césariennes ni d’antibiotiques, c’est autant de dépenses en moins. Nous produisons des animaux naturels, car les bovins sont tout le temps dehors. Cela nous permet d’éviter bon nombre de pathologies. Il n’y a rien de plus propre que l’extérieur. Avoir un produit sain, c’est ce que demandent les consommateurs ».
La salers est malheureusement logée à la même enseigne en termes de sécheresse. Les discussions sont allées bon train à ce sujet le 12 septembre. « Nous avons terminé l’hiver sans le moindre stock, nous avons eu une récolte de fourrages moins importante que la moyenne, nous approvisionnons aux prés depuis de longues semaines.... L’eau est une énorme problématique. Je ne sais pas ce que cela va donner. Dans mon cas, c’est entre 10 000 et 12 000 litres par jour », déplore Jean-Pierre Mauguin.
Ça chauffe
Le Saône-et-Loirien s’inquiète des conséquences économiques de cet épisode sans la moindre précipitation digne de ce nom et profite de l’occasion pour passer un message syndical, à l’intérêt de tous : « il va falloir très vite un euro de plus au kilogramme de viande si l’on veut remettre du monde dans nos campagnes. L’impact sur le prix d’un steak sera plus que minime et n’empêchera personne d’en acheter. Il faut y penser très rapidement, ça va mal dans les chaumières. Les suicides n’ont jamais été aussi nombreux dans le monde agricole, cela m’agace que l’on ne communique pas davantage sur ce fléau ».