Cultures de maïs
Une année compliquée
Le Comité technique de l’Yonne regroupant les Organismes stockeurs du département (SeineYonne, Axeréal et Soufflet Agriculture), Arvalis-Institut du végétal et la Chambre d’agriculture, s’est réuni comme chaque année afin de faire le point sur les récoltes maïs ainsi que sur les performances des variétés.

Une augmentation de 7% des surfaces en maïs a pu être notée dans l’Yonne passant de 9 500 ha en 2012 à 10 200 ha en 2013. Les retournements de colzas peu développés suite à l’automne précédent capricieux expliquent en partie cette hausse.
En 2013, l’implantation des maïs a été très difficile avec un seul créneau de semis dans des conditions optimales, à la mi-avril. Au-delà, les périodes pluvieuses se sont succédées, ne permettant pas une implantation dans les meilleures conditions. Il ne fut pas rare d’observer des parcelles avec [I]«les pieds dans l’eau»[i] jusqu’en juin. En terme de développement, un retard de floraison a été observé, en grande partie dû à un déficit des sommes de températures au début du cycle du maïs. Des situations difficiles ont été observées pour la mise en œuvre du désherbage. Cette année, les produits racinaires montrent une meilleure efficacité que les produits foliaires. Les températures fraîches au moment des applications étaient peu favorables à l’efficacité des produits foliaires.
Les fortes chaleurs relevées courant juillet et début août ont pu pénaliser les parcelles dont l’implantation a été difficile. Effectivement, un stress hydrique subi entre la floraison et le Stade Limite d’Avortement des Grains impacte le nombre de grains au m². La fin de cycle a été plus clémente pour le remplissage avec des températures très douces et surtout l’absence de gelées pour les derniers semis. Quand les conditions le permettent, un semis précoce est préférable, limitant ainsi les effets néfastes sur le rendement.
Des récoltes perturbées par la pluie
Les pluies importantes des mois d’octobre et de novembre ont perturbé les récoltes. Ces dernières ont donc été tardives et l’humidité des grains élevée. L’absence de gel précoce en octobre a malgré tout permis une bonne fin de campagne.
Du côté des ravageurs, si les pucerons ont été bien contrôlés par les auxiliaires, on constate en 2013 une forte augmentation de la pression pyrale, en particulier sur des secteurs peu habitués à avoir des dégâts de cet insecte. Pour réduire la pression de ce ravageur, il convient de démarrer la prochaine campagne par un bon broyage des résidus de récolte du maïs. Rappelons que le Trichogramme est un bon moyen de lutte agronomique contre la pyrale.
En tête de la synthèse du Comité Technique, nous retrouvons les variétés ES gallery, ES cubus, P9400, krysalis, DKC 4117 et DKC3930.
Le potentiel de rendement n’est pas le seul critère à prendre en compte pour choisir une variété de maïs. L’humidité à la récolte est aussi un élément important car elle conditionne la date de récolte et par conséquent, les frais de séchage et les risques de mycotoxines. Au-delà de la précocité observée à floraison, la dessiccation (dépendante du type de grain) influence fortement le niveau d’humidité à la récolte : les variétés dentées présentent une dessiccation plus rapide. D’un point de vue économique nous considérons qu’un point d’humidité en plus correspond à un quintal par hectare en moins. La synthèse intègre des variétés de précocité différente : de précoce à demi-précoce (série 11 et série 12 dans la dénomination d’Arvalis).
Privilégier les variétés précoces en zone de plaine non irriguée. Dans les parcelles irriguées ou en zone de vallée (ex : vallée de l’Yonne), il est possible d’opter pour des variétés demi-précoces.
A noter, une actualité chargée en terme d’homologation et de retrait de traitement de semence en particulier contre le Taupin : retrait du “cruiser” et homologation de deux autres produits, le [I]«sonido»[i] et le [I]«force 20CS»[i].
En 2013, l’implantation des maïs a été très difficile avec un seul créneau de semis dans des conditions optimales, à la mi-avril. Au-delà, les périodes pluvieuses se sont succédées, ne permettant pas une implantation dans les meilleures conditions. Il ne fut pas rare d’observer des parcelles avec [I]«les pieds dans l’eau»[i] jusqu’en juin. En terme de développement, un retard de floraison a été observé, en grande partie dû à un déficit des sommes de températures au début du cycle du maïs. Des situations difficiles ont été observées pour la mise en œuvre du désherbage. Cette année, les produits racinaires montrent une meilleure efficacité que les produits foliaires. Les températures fraîches au moment des applications étaient peu favorables à l’efficacité des produits foliaires.
Les fortes chaleurs relevées courant juillet et début août ont pu pénaliser les parcelles dont l’implantation a été difficile. Effectivement, un stress hydrique subi entre la floraison et le Stade Limite d’Avortement des Grains impacte le nombre de grains au m². La fin de cycle a été plus clémente pour le remplissage avec des températures très douces et surtout l’absence de gelées pour les derniers semis. Quand les conditions le permettent, un semis précoce est préférable, limitant ainsi les effets néfastes sur le rendement.
Des récoltes perturbées par la pluie
Les pluies importantes des mois d’octobre et de novembre ont perturbé les récoltes. Ces dernières ont donc été tardives et l’humidité des grains élevée. L’absence de gel précoce en octobre a malgré tout permis une bonne fin de campagne.
Du côté des ravageurs, si les pucerons ont été bien contrôlés par les auxiliaires, on constate en 2013 une forte augmentation de la pression pyrale, en particulier sur des secteurs peu habitués à avoir des dégâts de cet insecte. Pour réduire la pression de ce ravageur, il convient de démarrer la prochaine campagne par un bon broyage des résidus de récolte du maïs. Rappelons que le Trichogramme est un bon moyen de lutte agronomique contre la pyrale.
En tête de la synthèse du Comité Technique, nous retrouvons les variétés ES gallery, ES cubus, P9400, krysalis, DKC 4117 et DKC3930.
Le potentiel de rendement n’est pas le seul critère à prendre en compte pour choisir une variété de maïs. L’humidité à la récolte est aussi un élément important car elle conditionne la date de récolte et par conséquent, les frais de séchage et les risques de mycotoxines. Au-delà de la précocité observée à floraison, la dessiccation (dépendante du type de grain) influence fortement le niveau d’humidité à la récolte : les variétés dentées présentent une dessiccation plus rapide. D’un point de vue économique nous considérons qu’un point d’humidité en plus correspond à un quintal par hectare en moins. La synthèse intègre des variétés de précocité différente : de précoce à demi-précoce (série 11 et série 12 dans la dénomination d’Arvalis).
Privilégier les variétés précoces en zone de plaine non irriguée. Dans les parcelles irriguées ou en zone de vallée (ex : vallée de l’Yonne), il est possible d’opter pour des variétés demi-précoces.
A noter, une actualité chargée en terme d’homologation et de retrait de traitement de semence en particulier contre le Taupin : retrait du “cruiser” et homologation de deux autres produits, le [I]«sonido»[i] et le [I]«force 20CS»[i].