Chronique ovine
Un temps à haemonchose
Parmi les nombreux strongles gastro-intestinaux, l’haemonchose est parmi les plus sournois.

Les ovins qui pâturent y sont particulièrement sensibles. L’évolution est en effet très rapide après l’infestation. Le cycle du parasite est de l’ordre de 15 jours en conditions favorables (chaleur et humidité), d’où une multiplication très rapide. Les symptômes peuvent facilement se confondre avec une autre maladie, une entérotoxémie par exemple.
Les animaux perdent l’appétit et s’anémient très rapidement. La mort est rapide et le taux de mortalité peut être élevé. Le risque est maximal 10 à 15 jours après un orage violent entre les mois de juin et septembre. Les jeunes animaux (agneaux de moins de 6 mois) et les adultes en mauvais état corporel sont les plus touchés.
Prévenir plutôt que guérir
Même si des traitements curatifs d’urgence peuvent être mis en place en cas d’haemonchose déclarée afin de limiter la mortalité, c’est une pathologie qu’il faut prévenir. Le mal est en effet déjà fait quand on identifie la maladie à partir des symptômes. Sauf si les restent en bergerie à l’issue du traitement, il vaut mieux utiliser des strongicides à action rémanente. «Il est possible d’utiliser des produits antiparasitaires à base d’Ivermectine, de Moxidectine, de Doramectine ou de Closantel, indique Laurent Saboureau, vétérinaire à l’Alliance Pastorale. Il est indispensable d’alterner les matières actives afin de limiter les problèmes de résistance».
Les animaux perdent l’appétit et s’anémient très rapidement. La mort est rapide et le taux de mortalité peut être élevé. Le risque est maximal 10 à 15 jours après un orage violent entre les mois de juin et septembre. Les jeunes animaux (agneaux de moins de 6 mois) et les adultes en mauvais état corporel sont les plus touchés.
Prévenir plutôt que guérir
Même si des traitements curatifs d’urgence peuvent être mis en place en cas d’haemonchose déclarée afin de limiter la mortalité, c’est une pathologie qu’il faut prévenir. Le mal est en effet déjà fait quand on identifie la maladie à partir des symptômes. Sauf si les restent en bergerie à l’issue du traitement, il vaut mieux utiliser des strongicides à action rémanente. «Il est possible d’utiliser des produits antiparasitaires à base d’Ivermectine, de Moxidectine, de Doramectine ou de Closantel, indique Laurent Saboureau, vétérinaire à l’Alliance Pastorale. Il est indispensable d’alterner les matières actives afin de limiter les problèmes de résistance».