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Chambre d’agriculture

Un soutien aux jeunes éleveurs

Un suivi post-installation est proposé par le service «productions animales» de Créancey.

Par Aurélien Genest
Un soutien aux jeunes éleveurs
Amélie Fercoq contacte directement les agriculteurs. Des échanges téléphoniques précèdent une visite de l’exploitation.
Conseillère spécialisée [I]«bovins viande»[i], Amélie Fercoq apporte une analyse technico-économique aux éleveurs installés depuis moins de trois ans. [I]«La profession a fait le constat, il y a plusieurs années et au niveau national, d’une dégradation des résultats technico-économiques en élevage. L’augmentation de la taille des troupeaux en serait la principale raison»[i] indique la jeune femme, citant une baisse de la fertilité des troupeaux et une hausse de le mortalité des jeunes animaux, [I]«la mission que l’on m’a confiée concerne les jeunes exploitants : si des problèmes techniques sont constatés dès leur installation, il y a tout intérêt d’intervenir le plus rapidement possible»[i].
[INTER]Un travail en commun[inter]
Dans la pratique, les éleveurs sont contactés suivant la date de leur installation. Des échanges téléphoniques précèdent une visite de l’exploitation, un état des lieux et une liste de recommandations. [I]«Nous abordons les performances techniques dans un premier temps, car c’est le domaine qui intéresse le plus les éleveurs. Nous les mettons ensuite en lien avec les résultats économiques»[i] relève Amélie Fercoq. Pour le poste fertilité, certains éleveurs arriveraient à un taux de 95%, quand d’autres peineraient à dépasser les 70%. [I]«Cet écart est très important, c’est vrai, même si je n’aime pas trop parler de chiffres...»[i] insiste la conseillère, [I]«un taux de fertilité assez moyen peut cacher la volonté d’un éleveur de garder une vache intéressante d’un point de vue génétique. Si elle donne naissance à un jeune taureau l’année suivante, l’opération économique sera intéressante. Dans toute la démarche, nous prenons l’exploitation dans sa globalité. L’objectif est de la consolider !»[i]

Contexte et enjeux

Les membres du bureau de la Chambre d’agriculture avaient décidé, fin 2012, d’organiser un poste vers le développement et l’appui technique des jeunes éleveurs, en rebondissant sur l’obligation d’un «soutien post-installation» lors de l’attribution d’aides JA. Ce soutien permet la réalisation de diagnostics financés dans le cadre du Programme régional à l’installation (PRI).