Formation à la médecine manuelle
Un savoir à portée de main
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or organise une formation sur les médecines manuelles les jeudi 10 et vendredi 11 décembre dans l’Auxois.

Les médecines alternatives sont de plus en plus plébiscitées par les éleveurs, qu’ils soient ou non en agriculture biologique. Leur volonté de devenir «acteurs» dans les traitements et soins aux animaux semble se développer devant des trésoreries de plus en plus tendues et une utilisation des substances médicamenteuses amenée à se réduire (suppression des délais d’attente, absence de résidus, prévention des antibiorésistances, emploi abusif des anti-inflammatoires...). «Nous avons reçu plusieurs demandes de renseignements et de formations sur ces sujets ces deux dernières années» indique Aurore Gérard, conseillère à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Pour répondre à ces demandes, des formations relatives à l’homéopathie, à l’ostéopathie et aux médecines manuelles ont été organisées ces derniers mois. Une nouvelle session, intitulée «Soigner ses animaux avec les médecines manuelles» se déroulera les 10 et 11 décembre dans l’Auxois, le lieu devant être fixé prochainement. Jean-Pierre Simeon, vétérinaire du GIE Zone verte, interviendra durant ces deux journées qui s’intéresseront notamment à l’ostéopathie et à l’acupuncture pour soigner différentes affectations. En plus d’apports théoriques, une mise en situation et des exercices sur animaux seront proposés aux éleveurs participants. L’ostéopathie, pour ne citer qu’elle, ne se limite pas comme son nom pourrait le laisser penser aux symptômes ostéo-articulaires. Les applications pratiques s’étendent à de nombreux autres domaines comme la dermatologie, les troubles de la reproduction ou encore les suites de mise bas difficiles.
Témoignages
Émilie Jeannin, éleveuse dans le village de Beurizot, a déjà plusieurs années d’expérience en la matière : «J’assistais un jour à une démonstration de chiens de troupeaux. L’un d’eux boitait énormément et une personne l’a remis d’aplomb en quelques secondes après quelques manipulations. Je me suis renseigné auprès de cette personne et j’ai appris que des formations existaient sur les médecines manuelles. J’ai suivi plusieurs formations de Jean-Pierre Simeon, celles-ci me servent beaucoup aujourd’hui dans mon élevage. Dans le passé, on m’avait toujours dit qu’un veau qui naissait avec une fracture n’était pas viable. J’en ai eu un qui est né avec le fémur cassé : il s’en est finalement tiré avec quelques manipulations toutes simples que je lui avais apportées. Les luxations de rotules des vaches ne sont plus un problème aujourd’hui, encore une fois grâce à ce que j’ai appris en formation. Je suis désormais plus sereine dans mon élevage et mes animaux sont clairement en meilleure santé». Une autre éleveuse, ne souhaitant pas mentionner son nom, a participé récemment à ce type de formation : «Je manque un peu de recul car c’est tout récent mais les résultats dans mon élevage sont très intéressants pour le moment. Je savais que les médecines manuelles étaient utilisées pour l’homme mais pas pour les animaux. J’ai pris connaissance de l’existence de ces formations justement dans les locaux de la Chambre d’agriculture. J’ai énormément appris et remis totalement en question la gestion et l’environnement de mon élevage. Il existe des choses toutes simples qui touchent notamment l’alimentation. Je fractionne mes rations en deux apports au lieu d’un, cela permet une meilleure assimilation et une meilleure rumination. Je sens mes animaux en meilleure santé. Lorsque l’un d’eux est malade, je n’utilise plus systématiquement les piqûres avec je ne sais quels produits du commerce. Je fais de plus en plus appel à l’homéopathie. C’est un peu un retour en arrière mais les recettes de grand-mères fonctionnent visiblement très bien. Mon porte-feuille se porte beaucoup mieux lui aussi depuis quelques temps». Formation gratuite pour les ayants droit Vivea, 434 euros pour les autres. Responsable du stage : Aurore Gérard (03 80 90 68 72 ou aurore.gerard@cote-dor.chambagri.fr).
Témoignages
Émilie Jeannin, éleveuse dans le village de Beurizot, a déjà plusieurs années d’expérience en la matière : «J’assistais un jour à une démonstration de chiens de troupeaux. L’un d’eux boitait énormément et une personne l’a remis d’aplomb en quelques secondes après quelques manipulations. Je me suis renseigné auprès de cette personne et j’ai appris que des formations existaient sur les médecines manuelles. J’ai suivi plusieurs formations de Jean-Pierre Simeon, celles-ci me servent beaucoup aujourd’hui dans mon élevage. Dans le passé, on m’avait toujours dit qu’un veau qui naissait avec une fracture n’était pas viable. J’en ai eu un qui est né avec le fémur cassé : il s’en est finalement tiré avec quelques manipulations toutes simples que je lui avais apportées. Les luxations de rotules des vaches ne sont plus un problème aujourd’hui, encore une fois grâce à ce que j’ai appris en formation. Je suis désormais plus sereine dans mon élevage et mes animaux sont clairement en meilleure santé». Une autre éleveuse, ne souhaitant pas mentionner son nom, a participé récemment à ce type de formation : «Je manque un peu de recul car c’est tout récent mais les résultats dans mon élevage sont très intéressants pour le moment. Je savais que les médecines manuelles étaient utilisées pour l’homme mais pas pour les animaux. J’ai pris connaissance de l’existence de ces formations justement dans les locaux de la Chambre d’agriculture. J’ai énormément appris et remis totalement en question la gestion et l’environnement de mon élevage. Il existe des choses toutes simples qui touchent notamment l’alimentation. Je fractionne mes rations en deux apports au lieu d’un, cela permet une meilleure assimilation et une meilleure rumination. Je sens mes animaux en meilleure santé. Lorsque l’un d’eux est malade, je n’utilise plus systématiquement les piqûres avec je ne sais quels produits du commerce. Je fais de plus en plus appel à l’homéopathie. C’est un peu un retour en arrière mais les recettes de grand-mères fonctionnent visiblement très bien. Mon porte-feuille se porte beaucoup mieux lui aussi depuis quelques temps». Formation gratuite pour les ayants droit Vivea, 434 euros pour les autres. Responsable du stage : Aurore Gérard (03 80 90 68 72 ou aurore.gerard@cote-dor.chambagri.fr).