La filière viticole dans la Nièvre
Un portrait dessiné par le BIVC
Benoît Roumet - directeur du Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre - est intervenu longuement lors de la dernière session de la Chambre d’agriculture afin de présenter l’économie des vignobles.

Les vins de Centre-Loire, c’est huit AOC, deux IGP et 0,37 % des surfaces agricoles de la région - soit 5.743 hectares de vignes recensés - 6% de la valeur de la production agricole et 5% des exploitations. Ce qui représente dans la Nièvre 0,4% des SAU, 9% de la valeur de la production pour 195 exploitations. La Nièvre - avec le Cher - étant les deux premiers départements viticoles les plus créateurs de richesse par hectare au sein du Val-de-Loire. Benoît Ramet s’est attaché à être le plus exhaustif possible, détaillant une filière très organisée, exportatrice, qui génère 2 100 emplois directs ou indirects, qui comprend 420 structures commercialisant en bouteilles, 60 viti-négociants, deux coopératives, un laboratoire interprofessionnel (Sicavac), un centre de production et de sélection de greffons (Ceps Sicavac) ainsi qu’un lycée viticole.
Il est aussi revenu sur l’histoire du Bivc, son budget, ses missions d’aide au développement et d’accompagnement. Benoît Ramet a rassuré quant aux sujets des emplois, soulignant qu’ils ne sont guère délocalisables du fait de l’origine contrôlée des vins. Côté mécanisation, il a levé là aussi les inquiétudes concernant la robotisation car la qualité vient de «l’œil du tailleur» et la tendance actuelle fait que la main-d’œuvre a tendance à augmenter. «On peine même parfois à trouver ici des gens fiables», la formation étant au cœur de la qualité du travail. Seule réelle inquiétude - partagée avec la salle - la transmission des vignobles qui pose de plus en plus problème.
Il est aussi revenu sur l’histoire du Bivc, son budget, ses missions d’aide au développement et d’accompagnement. Benoît Ramet a rassuré quant aux sujets des emplois, soulignant qu’ils ne sont guère délocalisables du fait de l’origine contrôlée des vins. Côté mécanisation, il a levé là aussi les inquiétudes concernant la robotisation car la qualité vient de «l’œil du tailleur» et la tendance actuelle fait que la main-d’œuvre a tendance à augmenter. «On peine même parfois à trouver ici des gens fiables», la formation étant au cœur de la qualité du travail. Seule réelle inquiétude - partagée avec la salle - la transmission des vignobles qui pose de plus en plus problème.