Énergies
Un nouvel acteur en Côte-d’Or
La Société Côte d’Or Énergies est née la semaine dernière à l’issue d’une assemblée suivie par ses sept actionnaires.
Loi sur la transition énergétique, conférence des Nations Unies sur le climat.... L’énergie est aujourd’hui au centre de toutes les attentions. C’est dans ce contexte que vient de naitre Côte-d’Or Énergies, une Société d’économie mixte locale (SEML) qui aura pour missions d’acquérir, d’aménager, de construire et d’exploiter tous moyens de production d’énergie décentralisée à partir de sources renouvelables, notamment la biomasse, l’éolien, l’hydraulique et le solaire. Côte-d’Or Énergies sera également chargée de toutes activités accessoires liées à la production d’énergie renouvelable comme la construction de bâtiments. Les projets de cette SEML, dont les capitaux sont en majorité détenus par les collectivités, s’effectueront dans le cadre de la politique énergétique locale, conduite en particulier par les partenaires publics locaux. Les implantations de production décentralisée d’énergie seront décidées en concertation avec les différents acteurs du territoire.
Les futurs investissements participeront ainsi au développement économique du département. Côte-d’Or Énergies pourra investir seul dans des projets ou en partenariat avec des tiers (autres sociétés, particuliers). Grâce à ce nouvel outil d’investissement, les citoyens pourront participer activement au développement de leur territoire en participant financièrement aux projets. Sept actionnaires, publics et privés, ont constitué le capital de départ : le Siceco (Syndicat d’Énergies de Côte-d’Or, l’actionnaire majoritaire), la Région Bourgogne, la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté, la Caisse régionale du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, la SICAE Est, Dijon Céréales et la SEM Nièvre Énergies. Jacques Jacquenet, président de Côte-d’Or Énergies, a déclaré lors de cette assemblée : «L’idée de la création de Côte-d’Or Énergies vient de ce désir profond de soutenir les collectivités pour faire leur entrée dans la transition énergétique. Les élus du Siceco et moi-même souhaitions avoir un moyen d’investissement, ancré au territoire et pouvant réinvestir les recettes localement. La SEML, capable d’investir dans des projets de développement des énergies renouvelables, nous est apparu comme le meilleur instrument pour y parvenir. Cette solution permet de doter le syndicat d’une réelle force d’intervention financière lui permettant de faire émerger des projets et de les orienter dans les directions les plus profitables aux territoires».
Les futurs investissements participeront ainsi au développement économique du département. Côte-d’Or Énergies pourra investir seul dans des projets ou en partenariat avec des tiers (autres sociétés, particuliers). Grâce à ce nouvel outil d’investissement, les citoyens pourront participer activement au développement de leur territoire en participant financièrement aux projets. Sept actionnaires, publics et privés, ont constitué le capital de départ : le Siceco (Syndicat d’Énergies de Côte-d’Or, l’actionnaire majoritaire), la Région Bourgogne, la Caisse d’Épargne Bourgogne Franche-Comté, la Caisse régionale du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, la SICAE Est, Dijon Céréales et la SEM Nièvre Énergies. Jacques Jacquenet, président de Côte-d’Or Énergies, a déclaré lors de cette assemblée : «L’idée de la création de Côte-d’Or Énergies vient de ce désir profond de soutenir les collectivités pour faire leur entrée dans la transition énergétique. Les élus du Siceco et moi-même souhaitions avoir un moyen d’investissement, ancré au territoire et pouvant réinvestir les recettes localement. La SEML, capable d’investir dans des projets de développement des énergies renouvelables, nous est apparu comme le meilleur instrument pour y parvenir. Cette solution permet de doter le syndicat d’une réelle force d’intervention financière lui permettant de faire émerger des projets et de les orienter dans les directions les plus profitables aux territoires».
Témoignage
Fabien Belorgey, agriculteur à Créancey, était présent à cette assemblée. Le Côte d’orien est concerné par la réalisation d’une unité de méthanisation dans son village : «L’accompagnement du Siceco, dans le cadre de sa réflexion sur la constitution de la SEML, nous a permis de relancer un projet qui nous tient particulièrement à coeur, et cela depuis six ans. La création de cette société permet de créer un partenariat avec le public et donc de soulager la part de notre investissement. Il faut savoir que sans cela, nous, agriculteurs, ne pourrions pas envisager un tel projet puisque nous ne pouvons pas le financer en intégralité. Au niveau des riverains, le fait que des collectivités reconnues prennent part à cette aventure renforce l’acceptabilité. Pour nous, cette unité de méthanisation permet de diversifier l’activité de nos exploitations donc d’obtenir une source de revenus complémentaire non négligeable. Mais c’est aussi un bénéfice environnemental positif pour nos exploitations puisque nous pourrons valoriser nos déchets de manière naturelle, produire de l’énergie et utiliser le digestat comme engrais naturel. En somme, ce projet n’aura que des bénéfices pour notre territoire. Dans un premier temps, les recettes nous serviront à rembourser les emprunts».