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Jeunes agriculteurs 21

Un nouveau «buzz» assuré

Les Jeunes agriculteurs de Côte-d’Or sortent un calendrier du nouvel an, version «Dieux du stade».
Par Aurélien Genest
Un nouveau «buzz» assuré
Intégralement nus, les JA ! Le calendrier 2020 des Jeunes agriculteurs de Côte-d’Or est très original et sera disponible ces tout prochains jours dans les locaux du syndicat basé à Bretenière. «Des ventes seront également proposées dans plusieurs exploitations», indiquent les animatrices du réseau, elles-mêmes à l’origine de cette réalisation. «Nous recherchions à faire un nouveau buzz pour que l’on parle en bien des JA, un peu à l’image de la vidéo qui avait été réalisée cet été pour faire la promotion de la fête départementale à Poiseul». L’idée de s’inspirer des «Dieux du stade», avec des photos érotiques artistiques, a alors émergé.
Un appel aux volontaires a été effectué au sein du réseau JA, à l’aide d’internet. «Douze hommes et une femme ont accepté de participer et se sont livrés à une séance photos le 30 novembre, un cliché en noir et blanc a été retenu pour chacun d’entre eux : un pour chaque mois de l’année et un autre pour la couverture. La majorité des cantons et des productions du département est représentée. Il n’y a, bien entendu, aucune photo osée», précisent les animatrices. Les photographies ont été réalisées dans la bonne ambiance par Christophe Fouquin, photographe professionnel à Remilly-sur-Tille. «Nous avons regroupé tout le monde sur la ferme de Guillaume Moyot, notre secrétaire général. Chaque JA a été monopolisé une trentaine de minutes. Il faisait moins de 10 °C, alors de nombreux essais ont été réalisés habillés !», poursuivent les animatrices. JA21 prévoit d’éditer entre 500 et 1 000 calendriers, à un prix qui restait encore à être déterminé la semaine dernière : «L’idée n’est pas de gagner de l’argent, ni d’en perdre, juste d’équilibrer les dépenses. L’objectif premier est bien de communiquer autour du monde agricole, en montrant que les JA sont des personnes ouvertes, sympas, qui savent rigoler et faire autre chose que manifester. Ce projet intervient aussi et surtout dans le cadre de notre lutte contre l’agribashing».