2ème Séminaire des Groupes de Développement Agricole de Côte d’Or
Un moment réussi à poursuivre
La chambre d’Agriculture organisait le 22 janvier dernier, à la MFR de Quetigny, son deuxième séminaire des groupes de développement. Ce fut une journée riche d’informations avec une intervention d’exception et un travail de groupe des plus productif

Plus de 80 personnes se sont trouvées réunies pour participer à ce second séminaire des groupes de développement. Deux mots pourraient bien qualifier cette journée : convivialité et partage, autour d’une intervention et de thématiques intéressant directement les adhérents des groupes.
La matinée a été marquée par l’intervention d’Yves Herody, qui ouvert la réflexion sur la liaison entre la géologie, la pédologie et l’agronomie sol, tout en mêlant humour, connaissances et expérience. Plus qu’un concept, Yves Herody propose un retour à l’observation et au pragmatisme, pour mieux envisager la capacité des sols à satisfaire un niveau de production. Il s’agit d’approcher le sol par la nature des roches natives et la mobilisation des éléments disponibles par les plantes.
Les racines évoluent dans les «vides» de nos sols, leur structure doit permettre l’existence de cette porosité. Mais ces «vides» ne sont finalement que le carrefour entre l’air, l’eau, les micro-organismes et les minéraux du sol. Ce sont des «vides» riches qu’il faut entretenir pour assurer la fertilité des sols.
Cette fertilité est dépendante d’une matière organique irremplaçable : le fumier, intime association entre «merda» et sucre. Point de confusion, certains produits organiques sont déséquilibrés dans le ratio «merda/sucre» et ne conviennent pas à nos sols. Ces produits seraient même contre-productifs dans un délais de 10 à 15 ans, car leur lente dégradation (500 à 5000 ans) impose une absorption de l’azote du sol et d’énergie, en concurrence avec les besoins des cultures.
De même, une discussion sur l’intérêt ou non du travail du sol est lancée. Pour Yves Herody, le non travail du sol n’est pas idéal, car il ne permet pas au sol d’assurer la répartition spatiale des matières organiques de manière efficace, pour renouveler son stock.
Finalement Yves Herody est apparu comme un homme de savoir, apportant une réflexion qui soulève beaucoup de questions sur notre approche actuelle de la fertilité de nos sols.
L’après-midi, les groupes de développement ont travaillé sur quatre thématiques :
- les références technico-économiques permettant d’assurer la viabilité des exploitations,
- la communication des groupes avec la Chambre d’agriculture et entre adhérents,
- la création de groupes transversaux sur des sujets comme le bas volume,
- la fertilisation localisée, foliaire...
- la place d’un complément de prestations individuelles par rapport à la prestation collective proposée.
Autant de points sur lesquels les agriculteurs ont su faire remonter leurs attentes et leurs besoins auprès de la Chambre d’agriculture.
La matinée a été marquée par l’intervention d’Yves Herody, qui ouvert la réflexion sur la liaison entre la géologie, la pédologie et l’agronomie sol, tout en mêlant humour, connaissances et expérience. Plus qu’un concept, Yves Herody propose un retour à l’observation et au pragmatisme, pour mieux envisager la capacité des sols à satisfaire un niveau de production. Il s’agit d’approcher le sol par la nature des roches natives et la mobilisation des éléments disponibles par les plantes.
Les racines évoluent dans les «vides» de nos sols, leur structure doit permettre l’existence de cette porosité. Mais ces «vides» ne sont finalement que le carrefour entre l’air, l’eau, les micro-organismes et les minéraux du sol. Ce sont des «vides» riches qu’il faut entretenir pour assurer la fertilité des sols.
Cette fertilité est dépendante d’une matière organique irremplaçable : le fumier, intime association entre «merda» et sucre. Point de confusion, certains produits organiques sont déséquilibrés dans le ratio «merda/sucre» et ne conviennent pas à nos sols. Ces produits seraient même contre-productifs dans un délais de 10 à 15 ans, car leur lente dégradation (500 à 5000 ans) impose une absorption de l’azote du sol et d’énergie, en concurrence avec les besoins des cultures.
De même, une discussion sur l’intérêt ou non du travail du sol est lancée. Pour Yves Herody, le non travail du sol n’est pas idéal, car il ne permet pas au sol d’assurer la répartition spatiale des matières organiques de manière efficace, pour renouveler son stock.
Finalement Yves Herody est apparu comme un homme de savoir, apportant une réflexion qui soulève beaucoup de questions sur notre approche actuelle de la fertilité de nos sols.
L’après-midi, les groupes de développement ont travaillé sur quatre thématiques :
- les références technico-économiques permettant d’assurer la viabilité des exploitations,
- la communication des groupes avec la Chambre d’agriculture et entre adhérents,
- la création de groupes transversaux sur des sujets comme le bas volume,
- la fertilisation localisée, foliaire...
- la place d’un complément de prestations individuelles par rapport à la prestation collective proposée.
Autant de points sur lesquels les agriculteurs ont su faire remonter leurs attentes et leurs besoins auprès de la Chambre d’agriculture.