Politique
Un ministre "courtois, habile et diplomate"
L'ex-président du conseil général, Henri de Raincourt, entre au gouvernement après avoir été nommé ministre, auprès du Premier ministre, en charge des relations avec le Parlement.
Depuis plusieurs semaines, son nom était pressenti, tantôt à l'agriculture, tantôt à l'outremer... Ce sera finalement les «relations avec le Parlement» où il remplace dans le nouveau gouvernement «Fillon 4», l'ancien ministre, Roger Karoutchi.
Un beau «bâton de maréchal» pour Henri de Raincourt, qui a entamé sa longue carrière politique en se faisant élire en 1977, maire de Saint-Valérien, commune où il est né il y a 60 ans. Fils de sénateur, petit-fils et arrière petit-fils de conseiller général, il est lui-même élu à partir de 1980, conseiller général dans le canton de Chéroy.
Il présidera ensuite l'assemblée départementale pendant 16 ans, de 1992 à 2008, date à laquelle il ne se représentera pas aux cantonales. Il a été dans le même temps élu sénateur de l'Yonne en 1986, avant de devenir l'an passé, président du groupe UMP au Sénat.
Homme de dialogue et de conciliation, sa courtoisie et son affabilité sont reconnues par tous y compris par ses adversaires politiques, sachant multiplier les liens de fidélité par delà les affinités d'opinion.
Autant de qualités qui ont sans doute pesé dans sa nomination. Pour Jean-Baptiste Lemoyne, conseiller général et successeur d'Henri de Raincourt dans le canton de Chéroy : [I]«compte tenu de la réforme constitutionnelle, il fallait à ce ministère quelqu'un sachant gérer cette montée en puissance du parlement, avec habileté et diplomatie. Le choix d'Henri est vraiment un choix judicieux, qui lui va comme un gant.
Aujourd'hui, les parlementaires, y compris dans la majorité, ne veulent pas être des «parlementaires godillots» et il fallait à ce poste quelqu'un sachant y mettre les formes pour assurer l'osmose entre l'exécutif et le législatif»[i].
Un sentiment partagé par le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry, pour qui : [I]«c'est un atout supplémentaire pour le département. Aujourd'hui, il est l'un de nos principaux relais pour faire évoluer certains dossiers au niveau national.
Même sans être ministre de l'agriculture, ses connaissances approfondies en ce domaine sont réelles et efficaces»[i]. Rappelons qu'Henri de Raincourt fut exploitant agricole, diplômé de l'école supérieure d'agriculture.
Un parcours qui l'aura mené à toujours être à l'écoute du monde agricole icaunais et de ses préoccupations. Sa nomination devant lui faire occuper l'hôtel de Clermont, rue de Varennes, nul doute qu'il saura user de relations de «bon voisinage» avec son homologue de l'agriculture et rester attentif à la situation économique agricole du département.
C'est André Villiers, conseiller général et maire de Vézelay, qui succédera dans un mois au sénat à Henri de Raincourt en sa qualité de suppléant.
Un beau «bâton de maréchal» pour Henri de Raincourt, qui a entamé sa longue carrière politique en se faisant élire en 1977, maire de Saint-Valérien, commune où il est né il y a 60 ans. Fils de sénateur, petit-fils et arrière petit-fils de conseiller général, il est lui-même élu à partir de 1980, conseiller général dans le canton de Chéroy.
Il présidera ensuite l'assemblée départementale pendant 16 ans, de 1992 à 2008, date à laquelle il ne se représentera pas aux cantonales. Il a été dans le même temps élu sénateur de l'Yonne en 1986, avant de devenir l'an passé, président du groupe UMP au Sénat.
Homme de dialogue et de conciliation, sa courtoisie et son affabilité sont reconnues par tous y compris par ses adversaires politiques, sachant multiplier les liens de fidélité par delà les affinités d'opinion.
Autant de qualités qui ont sans doute pesé dans sa nomination. Pour Jean-Baptiste Lemoyne, conseiller général et successeur d'Henri de Raincourt dans le canton de Chéroy : [I]«compte tenu de la réforme constitutionnelle, il fallait à ce ministère quelqu'un sachant gérer cette montée en puissance du parlement, avec habileté et diplomatie. Le choix d'Henri est vraiment un choix judicieux, qui lui va comme un gant.
Aujourd'hui, les parlementaires, y compris dans la majorité, ne veulent pas être des «parlementaires godillots» et il fallait à ce poste quelqu'un sachant y mettre les formes pour assurer l'osmose entre l'exécutif et le législatif»[i].
Un sentiment partagé par le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry, pour qui : [I]«c'est un atout supplémentaire pour le département. Aujourd'hui, il est l'un de nos principaux relais pour faire évoluer certains dossiers au niveau national.
Même sans être ministre de l'agriculture, ses connaissances approfondies en ce domaine sont réelles et efficaces»[i]. Rappelons qu'Henri de Raincourt fut exploitant agricole, diplômé de l'école supérieure d'agriculture.
Un parcours qui l'aura mené à toujours être à l'écoute du monde agricole icaunais et de ses préoccupations. Sa nomination devant lui faire occuper l'hôtel de Clermont, rue de Varennes, nul doute qu'il saura user de relations de «bon voisinage» avec son homologue de l'agriculture et rester attentif à la situation économique agricole du département.
C'est André Villiers, conseiller général et maire de Vézelay, qui succédera dans un mois au sénat à Henri de Raincourt en sa qualité de suppléant.