Agriculture biologique
Un grand bon en avant... et après ?
Le Gab 21 a réuni ses adhérents en assemblée générale le 23 février dernier. L’occasion de revenir sur le boom des conversions et d’en relever les enjeux pour l’avenir.

D’un côté il y a la satisfaction des prix qui se tiennent pour une orientation agricole - l’agrobiologie- qui a le vent en poupe et qui rencontre son public... De l’autre il y a la même incertitude que dans le conventionnel concernant le paiement toujours différé des aides et l’attente pour le bio, des nouvelles dispositions de la Région Bourgogne Franche-Comté quant au niveau de soutien. Au milieu de tout cela, les agriculteurs bio oscillent entre agacement, inquiétude et perplexité quant au fort taux de conversions enregistré en 2015 et qui ne devrait pas se démentir en 2016. Avec ses 130 adhérents, le GAB 21, présidé par Bernard Krempp, maintient le cap et se structure pour relever le grand défi de l’accompagnement des conversions. Car «cela ne s’improvise pas de passer en bio» et pour que les espérances ne se transforment pas en déroute technique et financière, il va falloir augmenter le niveau d’accompagnement. Pour le président du Gab 21, «le malaise agricole s’exprime et nourrit pour une part non négligeable la réflexion des agriculteurs vers une conversion en AB» et «nous devons alerter qu’un dispositif budgétaire est nécessaire pour accompagner efficacement ceux et celles qui, par conviction et motivation, répondent aux défis environnementaux et à la demande croissante des consommateurs». Les agrobiologistes de Côte d’Or souhaitent néanmoins «un développement cohérent, durable, viable, performant».
Un guide pratique pour les grandes cultures bio
Portée par le marché, les attentes consommateurs et une certaine vision sociétale, la bio attire donc les porteurs de projets, mais, en maraîchage notamment, peu de projets aboutissent. C’est en grandes cultures que les conversions sont les plus actives. Signe de cette nécessité d’accompagner techniquement les nouveaux venus et de conforter les autres, un Guide des grandes cultures biologiques est désormais téléchargeable gratuitement sur le site internet www.biobourgogne.fr. Ce document fait la synthèse de l’ensemble des articles de fonds et fiches techniques publiés dans l’Echo des champs bio depuis 15 ans.
Pour les filières élevage, la situation reste plus mitigée, le lait restant une production privilégiée en bio, du fait d’un prix qui reste élevé et d’un encouragement de la filière pour de nouvelles conversions . La filière viande bovine ne trouve toujours pas assez d’animaux bien conformés pour alimenter les boucheries bio, alors même qu’une vache laitière bien engraissée voit sa valorisation maintenue. En ovins, porcins et volailles les conversions sont moins encouragées en filières longues. En revanche, la demande reste forte en oeufs et volailles de chair en circuits courts. La viticulture reste dynamique et très en attente d’accompagnement technique en post-conversions et de groupes d’échanges de pratiques.
Un guide pratique pour les grandes cultures bio
Portée par le marché, les attentes consommateurs et une certaine vision sociétale, la bio attire donc les porteurs de projets, mais, en maraîchage notamment, peu de projets aboutissent. C’est en grandes cultures que les conversions sont les plus actives. Signe de cette nécessité d’accompagner techniquement les nouveaux venus et de conforter les autres, un Guide des grandes cultures biologiques est désormais téléchargeable gratuitement sur le site internet www.biobourgogne.fr. Ce document fait la synthèse de l’ensemble des articles de fonds et fiches techniques publiés dans l’Echo des champs bio depuis 15 ans.
Pour les filières élevage, la situation reste plus mitigée, le lait restant une production privilégiée en bio, du fait d’un prix qui reste élevé et d’un encouragement de la filière pour de nouvelles conversions . La filière viande bovine ne trouve toujours pas assez d’animaux bien conformés pour alimenter les boucheries bio, alors même qu’une vache laitière bien engraissée voit sa valorisation maintenue. En ovins, porcins et volailles les conversions sont moins encouragées en filières longues. En revanche, la demande reste forte en oeufs et volailles de chair en circuits courts. La viticulture reste dynamique et très en attente d’accompagnement technique en post-conversions et de groupes d’échanges de pratiques.