Sanitaire
Un foyer tuberculose déjà détecté
Un élevage vient d’être déclaré foyer, un mois seulement après le début de la prophylaxie.
La série des 23 assemblées cantonales du Groupement de défense sanitaire de Côte d’Or s’est terminée lundi après-midi à Fontaine-Française. La tuberculose bovine et la fièvre catarrhale ovine ont pris une part importante de chacune de ces réunions. Pour le dossier tuberculose bovine, les modalités de l’actuelle prophylaxie ont été expliquées aux éleveurs participants.
Le protocole a évolué par rapport à celui de l’an passé et amène un peu plus de souplesse dans les élevages. En effet, l’expérimentation interféron est terminée (possibilité, dans certains cas et pour les animaux douteux, de passer à l’abatage diagnostique sans réaliser de tests supplémentaires).
Blaireaux, sangliers et aménagement foncier
Pascal Martens a rappelé le bilan de la dernière campagne qui s’était soldée sur treize cas positifs en Côte d’Or, avec six recontaminations. Entamée début novembre, la prophylaxie 2015-2016 recense déjà un cas positif. L’exploitation concernée se trouve en dehors de la zone historique de la maladie mais ses bêtes ont pâturé dans celle-ci. Comme cela a été le cas lors de la dernière session de la Chambre d’agriculture à Châtillon-sur-Seine, Pascal Martens a de nouveau passé un message en faveur d’un aménagement «adéquat» du parcellaire, dans ce genre de circonstances.
Le président du GDS a ensuite abordé les moyens de lutte comme le plan blaireaux, toujours aussi compliqué à mettre en oeuvre devant les limites du piégeage. Les populations de sangliers, vraisemblablement en hausse cette année, inquiètent également le président. Le responsable côte d’orien s’est dit inquiet du développement de la maladie dans le quart Sud-Ouest de la France, évolution qui est malheureusement susceptible de faire évoluer le statut national.
Vaccinations avant la mise à l’herbe
La Fièvre catarrhale ovine (FCO) a aussi fait l’objet de nombreuses discussions dans toutes les réunions. Le GDS fait tout son possible pour que les vaccins soient disponibles avant la prochaine mise à l’herbe et vient d’évaluer à 105 000 et 10 000 les nombres de doses respectivement nécessaires en bovins et ovins sur l’ensemble du département. Pascal Martens a invité les éleveurs à bien réfléchir sur les conséquences de ne pas vacciner le cheptel de souche, «d’autant plus que les vaccins seront disponibles». Ces assemblées cantonales, légèrement moins fréquentées que l’année passé, ont fait ressentir une inquiétude générale dans le monde de l’élevage, au-delà des dossiers sanitaires. L’assemblée générale du GDS se déroulera fin janvier-début février à Sombernon, en présence de Patrick Dehaumont, le directeur général de l’alimentation (DGAL).
Le protocole a évolué par rapport à celui de l’an passé et amène un peu plus de souplesse dans les élevages. En effet, l’expérimentation interféron est terminée (possibilité, dans certains cas et pour les animaux douteux, de passer à l’abatage diagnostique sans réaliser de tests supplémentaires).
Blaireaux, sangliers et aménagement foncier
Pascal Martens a rappelé le bilan de la dernière campagne qui s’était soldée sur treize cas positifs en Côte d’Or, avec six recontaminations. Entamée début novembre, la prophylaxie 2015-2016 recense déjà un cas positif. L’exploitation concernée se trouve en dehors de la zone historique de la maladie mais ses bêtes ont pâturé dans celle-ci. Comme cela a été le cas lors de la dernière session de la Chambre d’agriculture à Châtillon-sur-Seine, Pascal Martens a de nouveau passé un message en faveur d’un aménagement «adéquat» du parcellaire, dans ce genre de circonstances.
Le président du GDS a ensuite abordé les moyens de lutte comme le plan blaireaux, toujours aussi compliqué à mettre en oeuvre devant les limites du piégeage. Les populations de sangliers, vraisemblablement en hausse cette année, inquiètent également le président. Le responsable côte d’orien s’est dit inquiet du développement de la maladie dans le quart Sud-Ouest de la France, évolution qui est malheureusement susceptible de faire évoluer le statut national.
Vaccinations avant la mise à l’herbe
La Fièvre catarrhale ovine (FCO) a aussi fait l’objet de nombreuses discussions dans toutes les réunions. Le GDS fait tout son possible pour que les vaccins soient disponibles avant la prochaine mise à l’herbe et vient d’évaluer à 105 000 et 10 000 les nombres de doses respectivement nécessaires en bovins et ovins sur l’ensemble du département. Pascal Martens a invité les éleveurs à bien réfléchir sur les conséquences de ne pas vacciner le cheptel de souche, «d’autant plus que les vaccins seront disponibles». Ces assemblées cantonales, légèrement moins fréquentées que l’année passé, ont fait ressentir une inquiétude générale dans le monde de l’élevage, au-delà des dossiers sanitaires. L’assemblée générale du GDS se déroulera fin janvier-début février à Sombernon, en présence de Patrick Dehaumont, le directeur général de l’alimentation (DGAL).