Viticulture et œnologie
Un fort potentiel d'analyses au service des viticulteurs icaunais
La Chambre d'agriculture et le BIVB, au travers d'un accord de partenariat conclu avec le Centre oenologique de Bourgogne, viennent de s'engager dans une démarche de collaboration qui permettra de proposer, dès les vendanges 2012, une gamme de prestations analytiques et de conseils oenologiques en phase avec les attentes des viticulteurs du terroir icaunais.

La Chambre d'agriculture de l'Yonne souhaitait apporter à l'ensemble des viticulteurs un suivi et un conseil répondant aux enjeux qualitatifs des vins de Bourgogne. Les viticulteurs icaunais et les professionnels de la vigne attendaient ce type de prestations, la Chambre d'agriculture entendait ainsi à la fois répondre à cette attente et renforcer la technicité de son conseil en s'appuyant sur des analyses performantes. Au terme d'un appel d'offres répondant à un cahier des charges rigoureux, la Chambre d'agriculture a retenu le Centre œnologique de Bourgogne pour s'engager dans une démarche d'accompagnement des viticulteurs et de la viticulture icaunaise. C'est un pas important, commentait Gilles Abry, président de la Chambre d'agriculture lors de la présentation de cet accord. [I]«Nous avons à cœur d'apporter aux viticulteurs de notre département l'ensemble des outils nécessaires à la sécurisation de la qualité des vins et à leur commercialisation»[i]. Beaucoup de progrès ont été effectués en matière de qualité, [I]«mais les attentes des viticulteurs se portent sur des sujets de plus en plus techniques et complexes à résoudre, alors que le contexte pousse à des actions plus préventives que curatives»[i].
[INTER]Une œnologie d'anticipation[inter]
Prévenir plutôt que guérir, c'est une préoccupation qui cadre parfaitement avec les orientations du Centre œnologique de Bourgogne, dont le directeur, Bruno Huguenin, qui présentait le Centre lors de cette réunion, a donné les grandes lignes. Le COEB investit le domaine de la microbiologie, s'intéressant à une [I]«œnologie et une viticulture d'anticipation plus que curative»[i]. C'est une recherche appliquée aux réalités des terroirs et au plus près des préoccupations des viticulteurs. Ce qui amène le COEB à [I]«s'entourer d'oenologues à l'écoute du terrain et à travailler en synergie avec les services techniques afin de trouver les voies de développement et les outils les plus profitables et les plus accessibles à l'ensemble des viticulteurs»[i].
Les recherches appliquées qui semblent actuellement les plus profitables concernent ainsi : l'oxydation prématurée des vins blanc (maîtrise de l'oxygène dissous), la lutte contre les micro-organismes d'oxydation (levures d'altération), les modèles de maturation du Pinot noir...
Les viticulteurs ont reçu au début du mois d'août un courrier les informant de la démarche. Cette initiative de la Chambre d'agriculture intervient au moment où la viticulture est confrontée à de sérieux défis scientifiques, comme [I]«cette année encore une expression catastrophique de la maladie du bois»[i] souligne Jean-Claude Courtault, viticulteur icaunais, membre de la Chambre d'agriculture. [I]«C'est le rôle de la Chambre que de favoriser ce type de démarche déconnectée de toute pression commerciale»[i] insiste Gilles Abry. Ainsi, la Chambre d'agriculture estime nécessaire non seulement de s'investir dans cette voie, mais également d'investir dans un domaine essentiel pour l'avenir de la viticulture icaunaise. Les expérimentations conduites sur le domaine viticole de la Chambre d'agriculture permettent déjà d'aller très loin en matière d'expérimentations, et la prochaine création d'une antenne du Centre œnologique de Bourgogne dans l'Yonne, appelée à être selon Bruno Huguenin « une plate-forme de transfert des acquis techniques au plus près des territoires », apportera les nouvelles solutions techniques et scientifiques dont les viticulteurs ont besoin.
[INTER]Une œnologie d'anticipation[inter]
Prévenir plutôt que guérir, c'est une préoccupation qui cadre parfaitement avec les orientations du Centre œnologique de Bourgogne, dont le directeur, Bruno Huguenin, qui présentait le Centre lors de cette réunion, a donné les grandes lignes. Le COEB investit le domaine de la microbiologie, s'intéressant à une [I]«œnologie et une viticulture d'anticipation plus que curative»[i]. C'est une recherche appliquée aux réalités des terroirs et au plus près des préoccupations des viticulteurs. Ce qui amène le COEB à [I]«s'entourer d'oenologues à l'écoute du terrain et à travailler en synergie avec les services techniques afin de trouver les voies de développement et les outils les plus profitables et les plus accessibles à l'ensemble des viticulteurs»[i].
Les recherches appliquées qui semblent actuellement les plus profitables concernent ainsi : l'oxydation prématurée des vins blanc (maîtrise de l'oxygène dissous), la lutte contre les micro-organismes d'oxydation (levures d'altération), les modèles de maturation du Pinot noir...
Les viticulteurs ont reçu au début du mois d'août un courrier les informant de la démarche. Cette initiative de la Chambre d'agriculture intervient au moment où la viticulture est confrontée à de sérieux défis scientifiques, comme [I]«cette année encore une expression catastrophique de la maladie du bois»[i] souligne Jean-Claude Courtault, viticulteur icaunais, membre de la Chambre d'agriculture. [I]«C'est le rôle de la Chambre que de favoriser ce type de démarche déconnectée de toute pression commerciale»[i] insiste Gilles Abry. Ainsi, la Chambre d'agriculture estime nécessaire non seulement de s'investir dans cette voie, mais également d'investir dans un domaine essentiel pour l'avenir de la viticulture icaunaise. Les expérimentations conduites sur le domaine viticole de la Chambre d'agriculture permettent déjà d'aller très loin en matière d'expérimentations, et la prochaine création d'une antenne du Centre œnologique de Bourgogne dans l'Yonne, appelée à être selon Bruno Huguenin « une plate-forme de transfert des acquis techniques au plus près des territoires », apportera les nouvelles solutions techniques et scientifiques dont les viticulteurs ont besoin.
Les prestations, les étapes
Dès les vendanges 2012 :
- Mise en place d'un point de collecte des échantillons à analyser sur Chablis et d'une tournée de collecte des échantillons au chai.
- Réception/collecte des échantillons au moins une fois par jour ouvré, du début des vendanges à la fin des fermentations alcooliques, au moins deux fois par semaine après la fin des fermentations alcooliques.
- Les résultats seront rendus le jour même de la réception/collecte, avec une interprétation faisant référence aux limites réglementaires si elles existent. Les règles d'interprétation des analyses seront validées par les œnologues de la Chambre d'agriculture.
- Les analyses pour l'exportation, les contrôles produits (AOC et IGP) et les concours seront accrédités COFRAC au minimum.
- Une tarification basée sur un ou des forfaits sera proposée aux adhérents de la Chambre d'agriculture. Ces forfaits seront complétés par des analyses supplémentaires sur des paramètres particuliers (facturés en sus).
- Le volume d'activité pour la première année de démarrage est estimé à 2000 échantillons pour 6000 paramètres d'analyses, en provenance d'une cinquantaine d'exploitations (hors analyses export ou agréments).
A l'horizon 2013-2014 :
Ce partenariat Chambre d'agriculture/Centre oenologique de Bourgogne va amener l'implantation d'une antenne COEB dans le département de l'Yonne, afin de renforcer la proximité d'intervention.