Emplois d'avenir
Un dispositif attractif
Mis en place par l'Etat à destination des jeunes sans emploi, le dispositif des emplois d'avenir peut être une réelle opportunité pour le secteur agricole et viticole.
Plus de 120 000 jeunes sortent du système scolaire chaque année sans diplôme, rendant leur insertion professionnelle plus difficile et précaire. C'est ainsi que près d'un jeune sur quatre est aujourd'hui au chômage. C'est à leur attention que le dispositif des [I]«emplois d'avenir»[i] a été créé par l'Etat, avec pour ambition d'améliorer l'insertion professionnelle et l'accès à la qualification de jeunes peu ou pas qualifiés. L'objectif étant de leur permettre une première expérience réussie dans le monde du travail, première étape pour atteindre à terme une
qualification plus élevée et réaliser leurs projets personnel et professionnel.
Les emplois d'avenir sont accessibles aux jeunes de 16 à 25 ans (et jusqu'à 30 ans pour les travailleurs handicapés), sans emploi et sans diplôme ou titulaires d'un CAP/BEP en recherche d'emploi depuis au moins 6 mois dans les 12 derniers mois.
[INTER]L'agriculture, créatrice d'emploi[inter]
La FDSEA de l'Yonne a conclu en avril dernier avec le préfet de la région Bourgogne une convention de partenariat avec pour finalité, que tous les emplois agricoles soient considérés comme des emplois d'avenir. Selon cette convention de partenariat, la FDSEA peut ainsi proposer un accompagnement personnalisé aux adhérents qui concluraient l'embauche d'un salarié dans le cadre de ce dispositif. L'objectif étant de parvenir au chiffre de 50 emplois d'avenir avant la fin de l'année sur toute la Bourgogne.
Conclus sous la forme de [I]«Contrats Initiative Emploi»[i] (CIE), les emplois d'avenir concernent prioritairement les contrats à durée indéterminée (CDI) ou contrats à durée déterminée de 3 ans. Si le titulaire d'un tel contrat est perçu comme salarié à part entière, bénéficiant de toutes les dispositions légales et conventionnelles attachées à ce statut, en revanche, il n'est pas pris en compte dans le calcul des effectifs de l'employeur tout le temps de l'attribution de l'aide à l'emploi.
[INTER]Une aide mensuelle de 500 €[inter]
L'embauche d'un salarié dans le cadre d'un emploi d'avenir ouvre droit à une aide financière attribuée au vu des engagements pris par l'employeur, notamment en matière de formation du titulaire de l'emploi d'avenir. L'aide fi-nancière apportée par l'Etat est de 35% du taux horaire brut du Smic, soit (en 2013), 500 € et versée mensuelle-ment par l'ASP (Agence de Services et de Paiement). La durée maximale de l'aide est fixée à 36 mois et au minimum de 12 mois. Elle est conditionnée à certains engagements de l'employeur, notamment en matière de contenu du poste proposé et de tutorat apporté.
Viticulteur à Irancy, Eric Darles a été informé du dispositif par Guillaume Gaugain, juriste et animateur de la section main d'œuvre à la FDSEA de l'Yonne: [I]«je rentrais dans le cadre et, décidé à embaucher, ai pu en faire bénéficier un stagiaire en BP viticulture, que j'avais rencontré à La Brosse. C'est vrai que le dispositif est intéressant et l'aide est loin d'être superflue, au regard du temps passé à bien former la personne...»[i] Embauché dans le cadre emplois d'avenir depuis le 4 juin dernier, Guillaume Grison, 23 ans, ne savait rien de la viticulture : [I]«au début, même si je connaissais le vin, je ne savais même pas où était Irancy !»[i] Et au final, une reconversion réussie, après un premier parcours dans le secteur paysagiste. L'apprentissage de la taille dans les vignes ne semble pas être un problème: [I]«travailler dehors en plein air, j'ai l'habitude.. !»[i]
Pour tout renseignement :
Guillaume Gaugain,
tél 03 86 49 48 10
qualification plus élevée et réaliser leurs projets personnel et professionnel.
Les emplois d'avenir sont accessibles aux jeunes de 16 à 25 ans (et jusqu'à 30 ans pour les travailleurs handicapés), sans emploi et sans diplôme ou titulaires d'un CAP/BEP en recherche d'emploi depuis au moins 6 mois dans les 12 derniers mois.
[INTER]L'agriculture, créatrice d'emploi[inter]
La FDSEA de l'Yonne a conclu en avril dernier avec le préfet de la région Bourgogne une convention de partenariat avec pour finalité, que tous les emplois agricoles soient considérés comme des emplois d'avenir. Selon cette convention de partenariat, la FDSEA peut ainsi proposer un accompagnement personnalisé aux adhérents qui concluraient l'embauche d'un salarié dans le cadre de ce dispositif. L'objectif étant de parvenir au chiffre de 50 emplois d'avenir avant la fin de l'année sur toute la Bourgogne.
Conclus sous la forme de [I]«Contrats Initiative Emploi»[i] (CIE), les emplois d'avenir concernent prioritairement les contrats à durée indéterminée (CDI) ou contrats à durée déterminée de 3 ans. Si le titulaire d'un tel contrat est perçu comme salarié à part entière, bénéficiant de toutes les dispositions légales et conventionnelles attachées à ce statut, en revanche, il n'est pas pris en compte dans le calcul des effectifs de l'employeur tout le temps de l'attribution de l'aide à l'emploi.
[INTER]Une aide mensuelle de 500 €[inter]
L'embauche d'un salarié dans le cadre d'un emploi d'avenir ouvre droit à une aide financière attribuée au vu des engagements pris par l'employeur, notamment en matière de formation du titulaire de l'emploi d'avenir. L'aide fi-nancière apportée par l'Etat est de 35% du taux horaire brut du Smic, soit (en 2013), 500 € et versée mensuelle-ment par l'ASP (Agence de Services et de Paiement). La durée maximale de l'aide est fixée à 36 mois et au minimum de 12 mois. Elle est conditionnée à certains engagements de l'employeur, notamment en matière de contenu du poste proposé et de tutorat apporté.
Viticulteur à Irancy, Eric Darles a été informé du dispositif par Guillaume Gaugain, juriste et animateur de la section main d'œuvre à la FDSEA de l'Yonne: [I]«je rentrais dans le cadre et, décidé à embaucher, ai pu en faire bénéficier un stagiaire en BP viticulture, que j'avais rencontré à La Brosse. C'est vrai que le dispositif est intéressant et l'aide est loin d'être superflue, au regard du temps passé à bien former la personne...»[i] Embauché dans le cadre emplois d'avenir depuis le 4 juin dernier, Guillaume Grison, 23 ans, ne savait rien de la viticulture : [I]«au début, même si je connaissais le vin, je ne savais même pas où était Irancy !»[i] Et au final, une reconversion réussie, après un premier parcours dans le secteur paysagiste. L'apprentissage de la taille dans les vignes ne semble pas être un problème: [I]«travailler dehors en plein air, j'ai l'habitude.. !»[i]
Pour tout renseignement :
Guillaume Gaugain,
tél 03 86 49 48 10