Brazey-en-Morvan
Un bon dimanche en perspective
La ferme des Cras ouvre ses portes dans le cadre de Made in viande : l’occasion de découvrir un élevage traditionnel ayant fait le choix de la vente directe.

Made in viande, c’est parti. Trois exploitations agricoles de Côte-d’Or participent ce week-end à l’évènement (voir notre dernière édition), dont le Gaec Thouviot Père et Fils, qui prépare ce rendez-vous depuis plusieurs semaines. Benoît et Michel attendent le public dès 10 h 30 à Brazey-en-Morvan, pour une visite de leur élevage, suivie d’une petite balade dans leurs prairies.
Sur place, une dizaine de producteurs locaux proposeront du miel, des œufs, du vin et bien d’autres très bons produits locaux. Un repas du terroir, sur réservation (06 80 26 03 74) sera servi à partir de 12 h 30 avec du blanc safran en apéritif, des tartinades aux différentes saveurs (piment d’Espelette, citron/romarin), des pâtés purs bœuf (nature ou orange/gingembre), des aiguillettes de bœuf cuites à la plancha, avec saucisses et merguez pur bœuf, frites fraîches, fromages locaux (chèvre, brebis et vache), café et glaces artisanales au tarif de 18 euros. «Le sirop de safran vient d’un producteur d’Alligny-en-Morvan, les tartinades sont issues de notre exploitation, tout comme les pâtés et la viande qui sera servie à chacun. Les glaces viennent de l’élevage d’un jeune agriculteur de Moloy, près d’Is-sur-Tille», indique Benoît Thouviot.
Les JA seront là
Le jeune Côte-d’orien de 30 ans ne chôme pas pour proposer le plus beau programme possible, le tout en assurant la fin des vêlages et de la mise à l’herbe, le nettoyage des stabulations et la préparation de la fenaison. «Le but de l’opération Made in viande est de communiquer en toute transparence sur le métier d’éleveur, dans le cadre d’une journée qui se veut conviviale et festive», rappelle Benoît Thouviot. Celui-ci présentera les différentes facettes de son quotidien : «nous aborderons les étapes clés de la vie d’un élevage, des naissances jusqu’à la vente, en s’arrêtant sur plusieurs points techniques comme l’alimentation. La balade proposée sur nos parcelles voisines permettra d’aborder le pâturage. Nous évoquerons aussi l’autoconsommation avec le foin et les cultures qui se destinent à nourrir nos bovins mais aussi notre troupe ovine comptant 60 brebis». Une démonstration de matériels anciens et des petits jeux pour les enfants sont également proposés gratuitement. Les JA de Saulieu/Liernais seront de la partie et participeront à l’organisation de cette riche journée. Tout sera réuni pour montrer une très belle image de l’élevage : «certains médias en donnent une très mauvaise, à nous de corriger le tir, à notre échelle. Dans le métier, personne ne comprend les récents mouvements anti-viande. Personnellement, j’en veux particulièrement à Nagui qui dénigre systématiquement le monde agricole. Les gens qui sont contre l’élevage sont libres de ne pas manger de viande, mais qu’ils nous laissent tranquilles pour travailler. Les pesticides ? Compte tenu de leurs prix élevés, nous ne les utilisons pas par plaisir, mais seulement par nécessité car «ce sont des médicaments pour plantes». Leur utilisation est réglementée et minime en quantité, comme cela est le cas pour les maladies chez les humains. Dimanche, nous serons ouverts à toutes ces discussions».
Sur place, une dizaine de producteurs locaux proposeront du miel, des œufs, du vin et bien d’autres très bons produits locaux. Un repas du terroir, sur réservation (06 80 26 03 74) sera servi à partir de 12 h 30 avec du blanc safran en apéritif, des tartinades aux différentes saveurs (piment d’Espelette, citron/romarin), des pâtés purs bœuf (nature ou orange/gingembre), des aiguillettes de bœuf cuites à la plancha, avec saucisses et merguez pur bœuf, frites fraîches, fromages locaux (chèvre, brebis et vache), café et glaces artisanales au tarif de 18 euros. «Le sirop de safran vient d’un producteur d’Alligny-en-Morvan, les tartinades sont issues de notre exploitation, tout comme les pâtés et la viande qui sera servie à chacun. Les glaces viennent de l’élevage d’un jeune agriculteur de Moloy, près d’Is-sur-Tille», indique Benoît Thouviot.
Les JA seront là
Le jeune Côte-d’orien de 30 ans ne chôme pas pour proposer le plus beau programme possible, le tout en assurant la fin des vêlages et de la mise à l’herbe, le nettoyage des stabulations et la préparation de la fenaison. «Le but de l’opération Made in viande est de communiquer en toute transparence sur le métier d’éleveur, dans le cadre d’une journée qui se veut conviviale et festive», rappelle Benoît Thouviot. Celui-ci présentera les différentes facettes de son quotidien : «nous aborderons les étapes clés de la vie d’un élevage, des naissances jusqu’à la vente, en s’arrêtant sur plusieurs points techniques comme l’alimentation. La balade proposée sur nos parcelles voisines permettra d’aborder le pâturage. Nous évoquerons aussi l’autoconsommation avec le foin et les cultures qui se destinent à nourrir nos bovins mais aussi notre troupe ovine comptant 60 brebis». Une démonstration de matériels anciens et des petits jeux pour les enfants sont également proposés gratuitement. Les JA de Saulieu/Liernais seront de la partie et participeront à l’organisation de cette riche journée. Tout sera réuni pour montrer une très belle image de l’élevage : «certains médias en donnent une très mauvaise, à nous de corriger le tir, à notre échelle. Dans le métier, personne ne comprend les récents mouvements anti-viande. Personnellement, j’en veux particulièrement à Nagui qui dénigre systématiquement le monde agricole. Les gens qui sont contre l’élevage sont libres de ne pas manger de viande, mais qu’ils nous laissent tranquilles pour travailler. Les pesticides ? Compte tenu de leurs prix élevés, nous ne les utilisons pas par plaisir, mais seulement par nécessité car «ce sont des médicaments pour plantes». Leur utilisation est réglementée et minime en quantité, comme cela est le cas pour les maladies chez les humains. Dimanche, nous serons ouverts à toutes ces discussions».
Valoriser la production
Le Gaec Thouviot s’est lancé dans la vente directe en 2017 avec l’idée de mieux valoriser une certaine partie de ses animaux. «L’objectif est aussi d’aller à la rencontre du consommateur, il est intéressant d’avoir un ressenti sur notre production. Toutes les remarques sont bonnes à prendre», commentent Benoît et Michel Thouviot. Les deux éleveurs écoulent pour l’instant entre six et sept bovins par an : «il s’agit de vaches âgées de trois à six ans, abattues à Venarey-Les Laumes et découpées à Saint-Rémy en Saône-et-Loire. Tout revient chez nous sous vide, les produits sont étiquetés et parfaitement tracés ». À l’image des pâtés, certains produits prennent la direction de Charolles pour être fabriqués. L’exploitation de Brazey-en-Morvan propose également du saucisson nature et fumé, du chorizo et de la viande séchée. Une page Facebook a été créée pour communiquer plus facilement avec les consommateurs. Les colis de viande de 5 kg sont vendus au prix de 15 euros/kg. Dimanche, des pièces individuelles seront exceptionnellement proposées aux visiteurs. Les premiers mois de vente directe de la Ferme des Cras sont particulièrement prometteurs, Benoît et Michel Thouviot souhaitent poursuivre sur leur lancée en développant cette activité. Contact : 06 80 26 03 74 ou page Facebook «En pause gourmandise».