Emploi
Un bilan très satisfaisant
Satisfaction générale à l'issue du stage d'immersion dans le milieu agricole organisé dans le cadre du dispositif ADEMA. Une seconde session est d'ores et déjà programmée et devrait débuter mi février. On recherche des exploitations pour accueillir les futurs stagiaires

La première session de formation organisée dans le cadre du dispositif Adema s'est terminée le 3 décembre dernier. De retour des exploitations où ils ont pu découvrir sur le
terrain l'activité agricole, les stagiaires ont conclu leur stage par 3 jours en centre, où ils ont pu tirer un bilan de leur expérience et travailler sur leur projet professionnel.
Identification des acquis sociaux professionnels en complément des évaluations réalisées en entreprise, travail sur la consolidation du parcours d'insertion professionnelle en agriculture.., autant de thèmes pour préparer la restitution orale du stage faite par chacun, devant le groupe. Plusieurs ateliers étant menés en parallèle : recherche d'emploi, entretien d'embauche, élaboration d'un CV etc... Ces 3 journées se concluant par la remise du «passeport Adema», garant du stage effectué.
[INTER]Satisfaction générale[inter]
Que ce soit pour les stagiaires ou leurs Maîtres de stage, la satisfaction est quasi générale. Même si pour certains, compte tenu du secteur choisi, les conditions météo n'ont pas facilité la tâche... Pas facile d'effectuer un stage en production céréalière quand il n'y a rien à faire dans les champs ! L'expérience menée a permis a certains stagiaires de se réorienter vers d'autres filières que celle initialement choisie : à l'image d'Aurélien, pour qui les 3 semaines passées en agriculture étaient une première étape et l'ont incité à poursuivre sa formation en milieu viticole au printemps prochain, dans le cadre d'une EMT (Evaluation en milieu du Travail), un dispositif mis en place par Pôle Emploi.
Pour cet autre stagiaire, ces 3 semaines passées chez un maraîcher l'encouragent à poursuivre sa recherche d'emploi dans le secteur des espaces verts. Et s'il ne trouve rien, lui aussi serait intéressé par un complément de formation en viticulture. Ravie de son stage effectué à la coopérative de la Chablisienne, Graziella souhaite pour sa part redéfinir son projet professionnel en se réorientant au sein d'un service qualité en agro alimentaire.
Pour Jean-Claude Courtault, viticulteur à Lignorelles et Maître de stage lors de cette première session, le dispositif est «gagnant/gagnant» : «ce peut être un bon moyen de réinsérer certaines personnes dans le monde du travail et nous aider demain à trouver cette main d'œuvre qualifiée dont certaines filières ont tant besoin». Autre atout de la formation, selon France Lahutte, animatrice à la section emploi de la FDSEA de l'Yonne : «les difficultés de recrutement sont réelles, l'agriculture n'attire pas de prime abord et l'image des métiers n'est pas encore suffisamment connue. D'où l'intérêt d'un tel dispositif qui ne peut que contribuer à faire bouger les choses».
Devant le succès rencontré, une seconde session va se mettre en place en février prochain, plus axée sur la viticulture. On est à la recherche d'exploitations pouvant accueillir un stagiaire 3 semaines durant. Pour tout renseignement : France Lahutte au 03 86 49 48 16.
terrain l'activité agricole, les stagiaires ont conclu leur stage par 3 jours en centre, où ils ont pu tirer un bilan de leur expérience et travailler sur leur projet professionnel.
Identification des acquis sociaux professionnels en complément des évaluations réalisées en entreprise, travail sur la consolidation du parcours d'insertion professionnelle en agriculture.., autant de thèmes pour préparer la restitution orale du stage faite par chacun, devant le groupe. Plusieurs ateliers étant menés en parallèle : recherche d'emploi, entretien d'embauche, élaboration d'un CV etc... Ces 3 journées se concluant par la remise du «passeport Adema», garant du stage effectué.
[INTER]Satisfaction générale[inter]
Que ce soit pour les stagiaires ou leurs Maîtres de stage, la satisfaction est quasi générale. Même si pour certains, compte tenu du secteur choisi, les conditions météo n'ont pas facilité la tâche... Pas facile d'effectuer un stage en production céréalière quand il n'y a rien à faire dans les champs ! L'expérience menée a permis a certains stagiaires de se réorienter vers d'autres filières que celle initialement choisie : à l'image d'Aurélien, pour qui les 3 semaines passées en agriculture étaient une première étape et l'ont incité à poursuivre sa formation en milieu viticole au printemps prochain, dans le cadre d'une EMT (Evaluation en milieu du Travail), un dispositif mis en place par Pôle Emploi.
Pour cet autre stagiaire, ces 3 semaines passées chez un maraîcher l'encouragent à poursuivre sa recherche d'emploi dans le secteur des espaces verts. Et s'il ne trouve rien, lui aussi serait intéressé par un complément de formation en viticulture. Ravie de son stage effectué à la coopérative de la Chablisienne, Graziella souhaite pour sa part redéfinir son projet professionnel en se réorientant au sein d'un service qualité en agro alimentaire.
Pour Jean-Claude Courtault, viticulteur à Lignorelles et Maître de stage lors de cette première session, le dispositif est «gagnant/gagnant» : «ce peut être un bon moyen de réinsérer certaines personnes dans le monde du travail et nous aider demain à trouver cette main d'œuvre qualifiée dont certaines filières ont tant besoin». Autre atout de la formation, selon France Lahutte, animatrice à la section emploi de la FDSEA de l'Yonne : «les difficultés de recrutement sont réelles, l'agriculture n'attire pas de prime abord et l'image des métiers n'est pas encore suffisamment connue. D'où l'intérêt d'un tel dispositif qui ne peut que contribuer à faire bouger les choses».
Devant le succès rencontré, une seconde session va se mettre en place en février prochain, plus axée sur la viticulture. On est à la recherche d'exploitations pouvant accueillir un stagiaire 3 semaines durant. Pour tout renseignement : France Lahutte au 03 86 49 48 16.