élevage allaitant
Un bâtiment sous surveillance
Dans le cadre des Journées Bâtiment organisées par Alysé, zoom sur le «bâtiment tout bois» équipé d’une caméra de surveillance, de la SCEA du Gibon à Leugny.
C’est en 2007, que les trois associés de la SCEA du Gibon ont achevé la construction de leur «bâtiment tout bois». Un projet facilité par le fait, reconnaît l’un des trois, Daniel Bardiot, «qu’à l’époque, une ossature bois ne coûtait pas beaucoup plus cher qu’une structure en fer…» L’exploitation compte aujourd’hui 380 ha de SAU dont 120 ha de prairies, 80 vaches allaitantes et 40 génisses de 2 ans. D’une surface totale de 1 450 m2, le bâtiment permet aujourd’hui d’abriter 55 mères et 45 génisses. Le bois a été privilégié pour plusieurs raisons : «une meilleure ambiance et une sensation de moindre froid. A l’inverse, l’été, le bâtiment est moins chaud qu’un bardage métallique…» Avec au final un bardage bois à claire voie, sur les 4 faces, pour une meilleure ventilation et un filet brise vent enrouleur sur la façade Sud Est. La hauteur du bâtiment a été surdimensionnée par rapport à un équipement standard, permettant l’été, d’y stocker céréales et matériels. C’est pourquoi toute la zone aire paillée est bétonnée sous les pattes des animaux, facilitant d’autant le travail de l’éleveur. A l’origine, n’étaient prévus qu’un portique avec auvent pour y loger les vaches allaitantes, mais la hauteur du bâtiment a permis la construction d’un toit mono-pente permettant d’y abriter également l’ensemble des génisses du cheptel (renouvellement et engraissement). Coût global : 189 600 €, dont 11 K€ de subventions de la région, soit 125 €/m2. Ramené au nombre d’animaux, le coût du bâtiment revient à 1610 € de la place à l’auge (contre 3 à 4000 € pour des installations de ce type). Un moindre coût obtenu grâce au travail personnel réalisé par les associés : transport de pierres, terrassement, coulage des dalles au sol, pose du bardage, des gouttières, des aménagements intérieurs…
Une alimentation fourragère libre service
Le bâtiment se répartit ainsi : d’un côté, 3 lots de 15, 24 et 16 places pour les vaches allaitantes, séparés par un couloir d’alimentation des 2 boxs abritant la quarantaine de génisses. Les boxs à veaux, protégés par un plancher en bois, étant situés sous la partie auvent, protégés par le filet brise vent et de la paille. Equipés de cornadis, abreuvoir et nourrisseurs, ils peuvent servir à l’occasion de boxs à vêlage. Le système libre service fourrager à feston, utilisé par les éleveurs, est alimenté
2 fois par semaine, en fonction de la qualité du foin, soit 7 bottes tous les 3 à 4 jours : «en libre service, il faut obligatoirement prévoir 10 à 15 % de récolte supplémentaire au niveau de la gestion des surfaces fourragères car les animaux consomment plus. En général, on essaie de faire notre foin, du foin de pré en première coupe, début juin mais depuis 2 ans, c’est pas facile. Cette année, en solution de secours, on a enrubanné 350 ballots…» Tous les matins, une ration d’ensilage est mise à disposition dans l’auge en béton construite à cet effet sur toute la longueur du bâtiment. Le fait qu’il n’y ait pas de débordement ni de repousse à faire matin et soir facilite d’autant le travail des éleveurs : estimé quotidiennement à 2 h à trois personnes le matin et 30 mn de surveillance le soir à une personne.
Une vidéosurveillance pour un plus grand confort de tous
La reproduction s’effectue entièrement en monte naturelle, les vêlages se répartissant entre décembre et mars. Bilan de la dernière campagne (du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014) : 82 veaux vivants, dont 40 mâles, sur 82 vêlages, intervalle moyen de 396 j entre 1er et 2e vêlage (381 j pour l’ensemble des vaches), sachant qu’en race charolaise, il faut rester en dessous de 400 jours, 19,5% de taux de renouvellement, 106,1% de taux de prolificité. A noter : un taux de mortalité naissance/sevrage à 5,7%, là où la moyenne nationale en charolais est de 8%.
Installée depuis 2007 au moment de la construction du bâtiment, une caméra montée sur rail assure la surveillance du troupeau, via un réseau analogique par câble. Le contrôle s’effectuant depuis le poste de télévision familial installé chez chaque associé, via un boîtier et une télécommande. Le système de liaison filaire ayant été privilégié par rapport à un système wifi, afin d’éviter toutes ondes parasites susceptibles d’être néfastes au troupeau. La caméra et son chariot étant isolés de la charpente par des bagues en téflon, afin d’éviter toute remontée de courant électrique. La caméra se déplace sur le rail à une vitesse de 7 km/h et possède un zoom x 72, lui permettant notamment d’identifier un animal par lecture de son numéro de boucle. Une vidéosurveillance grandement apprécié au moment des vêlages ou pour détecter les chaleurs, qui permet à l’éleveur de contrôler plusieurs fois par nuit son cheptel sans avoir à sortir de chez lui. Et du stress en moins pour les animaux qui ainsi, ne sont pas dérangés.
Une alimentation fourragère libre service
Le bâtiment se répartit ainsi : d’un côté, 3 lots de 15, 24 et 16 places pour les vaches allaitantes, séparés par un couloir d’alimentation des 2 boxs abritant la quarantaine de génisses. Les boxs à veaux, protégés par un plancher en bois, étant situés sous la partie auvent, protégés par le filet brise vent et de la paille. Equipés de cornadis, abreuvoir et nourrisseurs, ils peuvent servir à l’occasion de boxs à vêlage. Le système libre service fourrager à feston, utilisé par les éleveurs, est alimenté
2 fois par semaine, en fonction de la qualité du foin, soit 7 bottes tous les 3 à 4 jours : «en libre service, il faut obligatoirement prévoir 10 à 15 % de récolte supplémentaire au niveau de la gestion des surfaces fourragères car les animaux consomment plus. En général, on essaie de faire notre foin, du foin de pré en première coupe, début juin mais depuis 2 ans, c’est pas facile. Cette année, en solution de secours, on a enrubanné 350 ballots…» Tous les matins, une ration d’ensilage est mise à disposition dans l’auge en béton construite à cet effet sur toute la longueur du bâtiment. Le fait qu’il n’y ait pas de débordement ni de repousse à faire matin et soir facilite d’autant le travail des éleveurs : estimé quotidiennement à 2 h à trois personnes le matin et 30 mn de surveillance le soir à une personne.
Une vidéosurveillance pour un plus grand confort de tous
La reproduction s’effectue entièrement en monte naturelle, les vêlages se répartissant entre décembre et mars. Bilan de la dernière campagne (du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014) : 82 veaux vivants, dont 40 mâles, sur 82 vêlages, intervalle moyen de 396 j entre 1er et 2e vêlage (381 j pour l’ensemble des vaches), sachant qu’en race charolaise, il faut rester en dessous de 400 jours, 19,5% de taux de renouvellement, 106,1% de taux de prolificité. A noter : un taux de mortalité naissance/sevrage à 5,7%, là où la moyenne nationale en charolais est de 8%.
Installée depuis 2007 au moment de la construction du bâtiment, une caméra montée sur rail assure la surveillance du troupeau, via un réseau analogique par câble. Le contrôle s’effectuant depuis le poste de télévision familial installé chez chaque associé, via un boîtier et une télécommande. Le système de liaison filaire ayant été privilégié par rapport à un système wifi, afin d’éviter toutes ondes parasites susceptibles d’être néfastes au troupeau. La caméra et son chariot étant isolés de la charpente par des bagues en téflon, afin d’éviter toute remontée de courant électrique. La caméra se déplace sur le rail à une vitesse de 7 km/h et possède un zoom x 72, lui permettant notamment d’identifier un animal par lecture de son numéro de boucle. Une vidéosurveillance grandement apprécié au moment des vêlages ou pour détecter les chaleurs, qui permet à l’éleveur de contrôler plusieurs fois par nuit son cheptel sans avoir à sortir de chez lui. Et du stress en moins pour les animaux qui ainsi, ne sont pas dérangés.