Bienvenue à la ferme
Un ballet bourdonnant d’abeilles…
Depuis plus de trente ans, Christine Busson travaille au contact des abeilles. Son expérience lui confère un discours loin des scénarios catastrophes qui prédisent la disparition de ces insectes pollinisateurs.

La Reine des abeilles se trouve peut-être quelque part sur cette photo…
Il y a quatre ans, Christine Busson s’est installée dans [I]«une vieille ferme à retaper»[i], située à Fouchères, dans le nord du département. Apicultrice depuis une trentaine d’années, elle décide de tout recommencer et de reconstruire son exploitation de zéro, l’expérience en plus. Aujourd’hui, elle est à la tête d’une petite entreprise dans laquelle plus de 12 millions d’abeilles, réparties dans pas moins de 200 ruches, sont employées à plein temps. [I]«Auparavant, j’avais trois fois ce nombre-là !»[i], s’exclame Christine Busson.
Pain d’épice, miel d’acacia, de tilleul, de printemps ou encore de châtaigner et confiseries, avec son incontournable caramiel (comprenez, crème de caramel au miel) : tels sont les produits que l’apicultrice propose chaque année à la vente. Actuellement, Éric, son compagnon, est en train de construire un magasin en bois au sein de la ferme dans lequel Christine prévoit notamment d’installer une [I]«exposition de vieilles ruches»[i] mais aussi [I]«une ruche, placée sous vitre»[i] afin que les visiteurs puissent les contempler de près. Car, véritable pédagogue, l’apicultrice a fait de son exploitation une ferme découverte dans laquelle elle explique, par exemple, comment on extrait le miel. [I]«Je propose aussi une dégustation de mes produits et pour les enfants, il y a un atelier de fabrication de bougies avec la cire produite ici»[i], précise-t-elle.
[INTER]Un scénario catastrophe «peu probable»[inter]
Face aux inquiétudes croissantes du public sur la possible disparition des abeilles, dont le nombre a diminué de 50 à 90 % en quinze ans, Christine Busson reste sereine. [I]«C’est un mythe que nous nous plaisons à entretenir car il suscite un intérêt envers les abeilles et notre métier d’apiculteur. Mais je pense que ce scénario, à long terme, est peu probable. Cela fait des années que nous entendons cela mais les abeilles sont toujours là et même s’ils sont moins nombreux, de jeunes apiculteurs continuent de s’installer»[i], affirme-t-elle. En 1949, le grand savant Albert Einstein aurait dit : [I]«Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre»[i]. Bien qu’insistant sur le rôle des abeilles au sein de la reproduction végétale, Christine Busson s’inquiète plus de l’avenir de sa profession. [I]«Il est important de sensibiliser les gens aux problèmes économiques que nous rencontrons. À moins d’être apiculteur en transhumance, il est de plus en plus difficile de vivre de notre activité»[i], déclare-t-elle. De plus, les [I]«problèmes climatiques»[i] influent, ici aussi, sur le cycle de travail des insectes pollinisateurs. [I]«Cette année, il a plu pendant la floraison de l’acacia. Nous ne manquons pourtant pas de fleurs mais à cause du temps, les abeilles ne sortent pas. Les ressources nectarifères manquent, les ruches s’en trouvent affaiblies et cela peut provoquer des maladies. Rapidement, on tombe dans un cercle vicieux»[i], déplore Christine Busson. De fait, le miel se trouve moins concentré, pas assez mûr et parfois [I]«plus liquide»[i], comme le fait remarquer une consommatrice. [I]«Mais le goût reste là, ça, ça ne change pas !»[i], s’exclame cette dernière.
[INTER]Un marché à la ferme convivial[inter]
Également très impliquée dans le monde agricole, Christine Busson accueille, depuis trois ans, les marchés à la ferme. [I]«Ça tourne bien, le mois dernier, nous avons enregistré au moins soixante nouveaux visiteurs»[i], se réjouit l’apicultrice. Pour l’heure, le public est au rendez-vous et flâne sous la grange ou encore dans les champs. [I]«Ils sont partout, curieux de voir comment est la ferme. C’est vraiment bien… tant que je ne retrouve pas encore des personnes dans ma chambre !»[i], s’exclame Christine Busson qui, depuis cette déconvenue, a pris soin de fermer les portes de son habitation. Autour d’elle, les visiteurs remplissent leurs sacs de provision dans une ambiance conviviale et chaleureuse. [I]«Ça n’arrête pas, les gens font la queue devant nos stands»[i], se délecte Gérard Breton, éleveur et fabricant de fromages de chèvre à Branches. Et ce n’est pas Roger, éleveur de canards, qui dira le contraire ! Car avant de pouvoir se faire servir, les consommateurs doivent patienter au bas mot 30 minutes devant son stand… Cette attente, Catherine la subira avant de pouvoir repartir avec quelques merguez. [I]«C’est la deuxième fois que je viens dans ce marché à la ferme. Je ne suis pas ici par hasard. J’aime beaucoup le miel de Mme Busson et j’ai découvert de nouveaux producteurs dont j’apprécie la qualité des produits. Par contre, il faut venir tôt car en l’espace d’une heure, de nombreux produits manquent déjà !»[i], assure-t-elle. Au terme de la journée, Catherine repartira aussi avec un sac de provisions, qu’elle a gagné grâce à la tombola organisée sur le marché. Même là, il lui aura fallu patienter avant de pouvoir trouver Christine Busson qui, en hôte appliquée, court de stands en stands et de personnes en personnes afin de répondre au mieux aux sollicitations de chacun.
Un autre marché à la ferme sera organisé dans l’exploitation de Christine Busson le 20 septembre de 15 à 19 heures.
Contact : Christine Busson, La ferme aux abeilles - 1, Le Puits de Fer 89150 Fouchères
Pain d’épice, miel d’acacia, de tilleul, de printemps ou encore de châtaigner et confiseries, avec son incontournable caramiel (comprenez, crème de caramel au miel) : tels sont les produits que l’apicultrice propose chaque année à la vente. Actuellement, Éric, son compagnon, est en train de construire un magasin en bois au sein de la ferme dans lequel Christine prévoit notamment d’installer une [I]«exposition de vieilles ruches»[i] mais aussi [I]«une ruche, placée sous vitre»[i] afin que les visiteurs puissent les contempler de près. Car, véritable pédagogue, l’apicultrice a fait de son exploitation une ferme découverte dans laquelle elle explique, par exemple, comment on extrait le miel. [I]«Je propose aussi une dégustation de mes produits et pour les enfants, il y a un atelier de fabrication de bougies avec la cire produite ici»[i], précise-t-elle.
[INTER]Un scénario catastrophe «peu probable»[inter]
Face aux inquiétudes croissantes du public sur la possible disparition des abeilles, dont le nombre a diminué de 50 à 90 % en quinze ans, Christine Busson reste sereine. [I]«C’est un mythe que nous nous plaisons à entretenir car il suscite un intérêt envers les abeilles et notre métier d’apiculteur. Mais je pense que ce scénario, à long terme, est peu probable. Cela fait des années que nous entendons cela mais les abeilles sont toujours là et même s’ils sont moins nombreux, de jeunes apiculteurs continuent de s’installer»[i], affirme-t-elle. En 1949, le grand savant Albert Einstein aurait dit : [I]«Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre»[i]. Bien qu’insistant sur le rôle des abeilles au sein de la reproduction végétale, Christine Busson s’inquiète plus de l’avenir de sa profession. [I]«Il est important de sensibiliser les gens aux problèmes économiques que nous rencontrons. À moins d’être apiculteur en transhumance, il est de plus en plus difficile de vivre de notre activité»[i], déclare-t-elle. De plus, les [I]«problèmes climatiques»[i] influent, ici aussi, sur le cycle de travail des insectes pollinisateurs. [I]«Cette année, il a plu pendant la floraison de l’acacia. Nous ne manquons pourtant pas de fleurs mais à cause du temps, les abeilles ne sortent pas. Les ressources nectarifères manquent, les ruches s’en trouvent affaiblies et cela peut provoquer des maladies. Rapidement, on tombe dans un cercle vicieux»[i], déplore Christine Busson. De fait, le miel se trouve moins concentré, pas assez mûr et parfois [I]«plus liquide»[i], comme le fait remarquer une consommatrice. [I]«Mais le goût reste là, ça, ça ne change pas !»[i], s’exclame cette dernière.
[INTER]Un marché à la ferme convivial[inter]
Également très impliquée dans le monde agricole, Christine Busson accueille, depuis trois ans, les marchés à la ferme. [I]«Ça tourne bien, le mois dernier, nous avons enregistré au moins soixante nouveaux visiteurs»[i], se réjouit l’apicultrice. Pour l’heure, le public est au rendez-vous et flâne sous la grange ou encore dans les champs. [I]«Ils sont partout, curieux de voir comment est la ferme. C’est vraiment bien… tant que je ne retrouve pas encore des personnes dans ma chambre !»[i], s’exclame Christine Busson qui, depuis cette déconvenue, a pris soin de fermer les portes de son habitation. Autour d’elle, les visiteurs remplissent leurs sacs de provision dans une ambiance conviviale et chaleureuse. [I]«Ça n’arrête pas, les gens font la queue devant nos stands»[i], se délecte Gérard Breton, éleveur et fabricant de fromages de chèvre à Branches. Et ce n’est pas Roger, éleveur de canards, qui dira le contraire ! Car avant de pouvoir se faire servir, les consommateurs doivent patienter au bas mot 30 minutes devant son stand… Cette attente, Catherine la subira avant de pouvoir repartir avec quelques merguez. [I]«C’est la deuxième fois que je viens dans ce marché à la ferme. Je ne suis pas ici par hasard. J’aime beaucoup le miel de Mme Busson et j’ai découvert de nouveaux producteurs dont j’apprécie la qualité des produits. Par contre, il faut venir tôt car en l’espace d’une heure, de nombreux produits manquent déjà !»[i], assure-t-elle. Au terme de la journée, Catherine repartira aussi avec un sac de provisions, qu’elle a gagné grâce à la tombola organisée sur le marché. Même là, il lui aura fallu patienter avant de pouvoir trouver Christine Busson qui, en hôte appliquée, court de stands en stands et de personnes en personnes afin de répondre au mieux aux sollicitations de chacun.
Un autre marché à la ferme sera organisé dans l’exploitation de Christine Busson le 20 septembre de 15 à 19 heures.
Contact : Christine Busson, La ferme aux abeilles - 1, Le Puits de Fer 89150 Fouchères