Service de remplacement
Tout simplement essentiel
Se faire remplacer en cas d’indisponibilité est une chance dont dispose l’agriculture.

L’activité du Service de remplacement Côte d’Or n’a pas fléchi l’an passé (autour de 4 000 journées travaillées) malgré une baisse du nombre d’adhérents (de 385 à 347) et une diminution du motif «maternité/paternité» (-17%). «Cette constance démontre l’utilité de notre fonction» se réjouit le président Olivier Gallien, lors de l’assemblée générale du 21 novembre, «les agriculteurs utilisent de plus en plus notre service. Il est essentiel par rapport à tous les aléas pouvant se produire sur une exploitation. On se croit souvent indestructible, mais les accidents ou pépins de toutes sortes arrivent malheureusement plus vite qu’on ne le pense».
Le coût en question
L’aspect économique revient souvent dans les raisons de non adhésion au SR. Olivier Gallien tient à réagir : «si l’exploitant se retrouve bloqué dans le fonctionnement de son exploitation, personne ne peut réaliser son travail et là, c’est davantage un frein économique. Quand on se retrouve à l’hôpital, ce coût économique n’est plus la priorité numéro un». Les motifs «accidents et maladies» sont d’ailleurs les plus nombreux cette année. «Je suis bien placé pour en parler car j’en fais moi-même partie» confie le président du SR Côte d’Or. Celui-ci s’attend malgré tout à une baisse d’activité pour 2014/2015 : «avec la crise, les mauvaises récoltes, la baisse des prix et tout le reste, on ne pourra faire autrement malgré tout ce que notre service apporte. La tendance sera logiquement baissière. Avec nos 55 agents de remplacement, nous devons avoir une vraie stratégie d’entreprise dans le but d’anticiper l’an prochain».
Perspectives et travail avec la MSA
Le Service de remplacement Côte d’Or souhaite intervenir dans tous les types de productions : «viande blanche et tout ce qui touche à la diversification ne faisaient pas partie de notre cœur de cible jusqu’à aujourd’hui, mais nous allons davantage nous y intéresser» fait remarquer Olivier Gallien.
Le responsable agricole a aussi d’autres idées en rayon, dont certaines réflexions en lien avec la MSA : «nous voulons aller plus loin dans les motifs de remplacement en voulant aider, par exemple, les personnes qui ont la tête dans le guidon et qui ne s’en sortent pas sur leurs exploitations. Le SR pourrait permettre à certains exploitants de faire un break qui ne pourrait leur être que bénéfique. Par ailleurs, nous souhaitons que les parents dont les enfants sont gravement malades puissent eux aussi bénéficier du service. Ce serait un motif social très important à développer. Arriver à prendre en charge ces journées de remplacement avec la MSA serait une belle satisfaction».
Le coût en question
L’aspect économique revient souvent dans les raisons de non adhésion au SR. Olivier Gallien tient à réagir : «si l’exploitant se retrouve bloqué dans le fonctionnement de son exploitation, personne ne peut réaliser son travail et là, c’est davantage un frein économique. Quand on se retrouve à l’hôpital, ce coût économique n’est plus la priorité numéro un». Les motifs «accidents et maladies» sont d’ailleurs les plus nombreux cette année. «Je suis bien placé pour en parler car j’en fais moi-même partie» confie le président du SR Côte d’Or. Celui-ci s’attend malgré tout à une baisse d’activité pour 2014/2015 : «avec la crise, les mauvaises récoltes, la baisse des prix et tout le reste, on ne pourra faire autrement malgré tout ce que notre service apporte. La tendance sera logiquement baissière. Avec nos 55 agents de remplacement, nous devons avoir une vraie stratégie d’entreprise dans le but d’anticiper l’an prochain».
Perspectives et travail avec la MSA
Le Service de remplacement Côte d’Or souhaite intervenir dans tous les types de productions : «viande blanche et tout ce qui touche à la diversification ne faisaient pas partie de notre cœur de cible jusqu’à aujourd’hui, mais nous allons davantage nous y intéresser» fait remarquer Olivier Gallien.
Le responsable agricole a aussi d’autres idées en rayon, dont certaines réflexions en lien avec la MSA : «nous voulons aller plus loin dans les motifs de remplacement en voulant aider, par exemple, les personnes qui ont la tête dans le guidon et qui ne s’en sortent pas sur leurs exploitations. Le SR pourrait permettre à certains exploitants de faire un break qui ne pourrait leur être que bénéfique. Par ailleurs, nous souhaitons que les parents dont les enfants sont gravement malades puissent eux aussi bénéficier du service. Ce serait un motif social très important à développer. Arriver à prendre en charge ces journées de remplacement avec la MSA serait une belle satisfaction».