Charançon du bourgeon terminal
Tous les colzas ne sont pas égaux !
Tous les colzas ne présentent pas la même sensibilité aux dégâts de ravageurs. L’observation de ses parcelles et la consultation des réseaux d’observation comme le BSV permettent de décider s’il est opportun de protéger la culture ou non contre le charançon du bourgeon terminal.

La cuvette jaune permet de détecter l’arrivée du charançon dans sa parcelle. Mais contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas de relation entre le nombre d’individus capturés et les dégâts.
Surveiller l’activité du charançon du bourgeon terminal
Il peut exister une forte variabilité de piégeage au sein d’une même parcelle, notamment lorsque les conditions ne sont pas favorables à un vol franc et massif. Il est dans ce cas préférable de suivre en plus des pièges dans ces parcelles, un réseau de piégeage comme le BSV qui permet d’établir une dynamique de vol à l’échelle d’un territoire et de positionner au mieux la protection insecticide, si elle est nécessaire.
La dynamique de croissance durant l’automne jusqu’en entrée hiver est déterminante
Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit sur un colza suffisamment développé qui pousse au cours de l’automne jusqu’à l’entrée de l’hiver.
La couleur du colza, la qualité de l’enracinement et la disponibilité en azote permettent d’évaluer sa capacité à poursuivre sa croissance.
Evaluer l’état de la parcelle de colza « en surface » en mesurant la biomasse en kg/m² ou g/plante et « sous terre » en évaluant la qualité d’enracinement et la longueur du pivot. C’est la combinaison de cet état agronomique et de la présence du ravageur qui permet d’évaluer le risque à la parcelle.
La synthèse des connaissances récentes a donné lieu à une grille d’évaluation du risque insectes. La règle de décision dans son intégralité est disponible sur www.terresinovia.fr. Une grille de risque simplifiée et adaptée au contexte régional est proposée ici.
Association de légumineuses : un plus
Les associations de légumineuses gélives au colza, dès lors qu’elles sont développées (> 200 g/m²), peuvent atténuer le risque d’attaque larvaire mais ne le supprime pas. Les associations de légumineuses améliorent la nutrition azotée du colza. Les colzas associés sont plus riches en azote et valorisent mieux l’azote au printemps. Les associations participent au soutien de la croissance continue à l’automne et contribuent ainsi à l’évitement du risque ravageur.
Faut-il intervenir et avec quel produit ?
Les interventions sont à envisager sur les risques moyen et fort en cas de captures : relever régulièrement vos pièges, consulter le bulletin de santé du végétal (BSV) ou tout autre réseau de piégeage, qui vous renseignera sur la dynamique des vols et dans certaines régions, sur les risques d’entrée en ponte.
Si le charançon du bourgeon terminal est résistant aux pyréthrinoïdes, utiliser Daskor 440® ou Boravi WG 1.5 kg/ha. En l’absence de résistance les pyréthrinoïdes seuls peuvent encore être utilisés.
Surveiller l’activité du charançon du bourgeon terminal
Il peut exister une forte variabilité de piégeage au sein d’une même parcelle, notamment lorsque les conditions ne sont pas favorables à un vol franc et massif. Il est dans ce cas préférable de suivre en plus des pièges dans ces parcelles, un réseau de piégeage comme le BSV qui permet d’établir une dynamique de vol à l’échelle d’un territoire et de positionner au mieux la protection insecticide, si elle est nécessaire.
La dynamique de croissance durant l’automne jusqu’en entrée hiver est déterminante
Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit sur un colza suffisamment développé qui pousse au cours de l’automne jusqu’à l’entrée de l’hiver.
La couleur du colza, la qualité de l’enracinement et la disponibilité en azote permettent d’évaluer sa capacité à poursuivre sa croissance.
Evaluer l’état de la parcelle de colza « en surface » en mesurant la biomasse en kg/m² ou g/plante et « sous terre » en évaluant la qualité d’enracinement et la longueur du pivot. C’est la combinaison de cet état agronomique et de la présence du ravageur qui permet d’évaluer le risque à la parcelle.
La synthèse des connaissances récentes a donné lieu à une grille d’évaluation du risque insectes. La règle de décision dans son intégralité est disponible sur www.terresinovia.fr. Une grille de risque simplifiée et adaptée au contexte régional est proposée ici.
Association de légumineuses : un plus
Les associations de légumineuses gélives au colza, dès lors qu’elles sont développées (> 200 g/m²), peuvent atténuer le risque d’attaque larvaire mais ne le supprime pas. Les associations de légumineuses améliorent la nutrition azotée du colza. Les colzas associés sont plus riches en azote et valorisent mieux l’azote au printemps. Les associations participent au soutien de la croissance continue à l’automne et contribuent ainsi à l’évitement du risque ravageur.
Faut-il intervenir et avec quel produit ?
Les interventions sont à envisager sur les risques moyen et fort en cas de captures : relever régulièrement vos pièges, consulter le bulletin de santé du végétal (BSV) ou tout autre réseau de piégeage, qui vous renseignera sur la dynamique des vols et dans certaines régions, sur les risques d’entrée en ponte.
Si le charançon du bourgeon terminal est résistant aux pyréthrinoïdes, utiliser Daskor 440® ou Boravi WG 1.5 kg/ha. En l’absence de résistance les pyréthrinoïdes seuls peuvent encore être utilisés.