Point de vue avec le Cetiom
Tournesol et soja : des conditions très variables
[INTER]Tournesol : de la pleine floraison à la fin de la floraison[inter]
Les pluies enregistrées depuis 3 semaines ont été très bénéfiques au tournesol même si le potentiel de la culture est largement entamé dans les situations les plus affectées par la sécheresse. Les cultures sont pour la plupart en floraison ou en fin floraison même si dans les extrêmes on trouve encore des parcelles au stade bouton floral. L’état des cultures est très variable selon les régions et les secteurs. On observe des parcelles qui sont très hétérogènes en stade avec des écarts parfois de plus d’un mois entre les plantes les plus avancées et les plus tardives (2 levées). Mais c’est en termes de peuplement que les écarts sont les plus inquiétants avec parfois des densités très faibles et des trous dans les parcelles. Toutefois, globalement, les implantations sont majoritairement réussies, particulièrement en Rhône-Alpes et Auvergne.
Les pluies pendant la floraison pourraient occasionner des contaminations de sclérotinia sur capitule mais en attendant la situation est saine.
La sécheresse qui a suivi les semis a fortement pénalisé l’efficacité des herbicides. De ce fait, les parcelles atteignent un niveau d’enherbement parfois important. Parmi les adventices à problème, on peut citer de façon non exhaustive les renouées, les matricaires, les chardons et les vulpins.
[INTER]Soja : une situation très contrastée[inter]
Les pluies des trois dernières semaines ont été très bénéfiques aux cultures qui souffraient du manque d’eau depuis le début de leur cycle. Les parcelles sont dans l’ensemble très verdoyantes même si des problèmes d’inoculation sont régulièrement signalés (parfois compensés par des apports d’azote).
Les stades sont compris entre premières gousses (R3) et, pour les variétés plus tardives, premières fleurs (R1).
Des cas de mauvaises inoculations sont observés dans toutes les régions mais ces situations sont plus importantes en Bourgogne et Franche-Comté. Les conditions d’implantation sont souvent citées comme des causes probables notamment lors de semis réalisés par fortes températures en conditions très desséchantes (vent). A noter que les carences en azote ont souvent été observées tardivement du fait de reliquats d’azote important et d’une minéralisation très active.
En termes d’alimentation, on note aussi des carences induites en potasse. La sécheresse est révélatrice de tel comportements. En terme de symptômes les plantes ont une croissance un peu bloquée et la hauteur de la première gousse est très faible. Des applications foliaire de potasse ont été réalisées.
Les conditions peu poussantes qui ont suivi les semis n’ont pas permis au soja d’exercer une (modeste) concurrence vis-à-vis des adventices qui levaient. Les programmes de désherbage n’ont pas pu être effectués dans des conditions optimales et ils se sont révélés moyennement efficaces notamment sur chénopodes.
Les pluies enregistrées depuis 3 semaines ont été très bénéfiques au tournesol même si le potentiel de la culture est largement entamé dans les situations les plus affectées par la sécheresse. Les cultures sont pour la plupart en floraison ou en fin floraison même si dans les extrêmes on trouve encore des parcelles au stade bouton floral. L’état des cultures est très variable selon les régions et les secteurs. On observe des parcelles qui sont très hétérogènes en stade avec des écarts parfois de plus d’un mois entre les plantes les plus avancées et les plus tardives (2 levées). Mais c’est en termes de peuplement que les écarts sont les plus inquiétants avec parfois des densités très faibles et des trous dans les parcelles. Toutefois, globalement, les implantations sont majoritairement réussies, particulièrement en Rhône-Alpes et Auvergne.
Les pluies pendant la floraison pourraient occasionner des contaminations de sclérotinia sur capitule mais en attendant la situation est saine.
La sécheresse qui a suivi les semis a fortement pénalisé l’efficacité des herbicides. De ce fait, les parcelles atteignent un niveau d’enherbement parfois important. Parmi les adventices à problème, on peut citer de façon non exhaustive les renouées, les matricaires, les chardons et les vulpins.
[INTER]Soja : une situation très contrastée[inter]
Les pluies des trois dernières semaines ont été très bénéfiques aux cultures qui souffraient du manque d’eau depuis le début de leur cycle. Les parcelles sont dans l’ensemble très verdoyantes même si des problèmes d’inoculation sont régulièrement signalés (parfois compensés par des apports d’azote).
Les stades sont compris entre premières gousses (R3) et, pour les variétés plus tardives, premières fleurs (R1).
Des cas de mauvaises inoculations sont observés dans toutes les régions mais ces situations sont plus importantes en Bourgogne et Franche-Comté. Les conditions d’implantation sont souvent citées comme des causes probables notamment lors de semis réalisés par fortes températures en conditions très desséchantes (vent). A noter que les carences en azote ont souvent été observées tardivement du fait de reliquats d’azote important et d’une minéralisation très active.
En termes d’alimentation, on note aussi des carences induites en potasse. La sécheresse est révélatrice de tel comportements. En terme de symptômes les plantes ont une croissance un peu bloquée et la hauteur de la première gousse est très faible. Des applications foliaire de potasse ont été réalisées.
Les conditions peu poussantes qui ont suivi les semis n’ont pas permis au soja d’exercer une (modeste) concurrence vis-à-vis des adventices qui levaient. Les programmes de désherbage n’ont pas pu être effectués dans des conditions optimales et ils se sont révélés moyennement efficaces notamment sur chénopodes.
