Oléagineux et protéagineux
Sofiprotéol fête ses 30 ans au Mériot
Sofiprotéol fête ses 30 ans avec une exposition itinérante baptisée «Sofitour», qui s'arrêtera samedi 5 octobre à l'usine du Mériot, dans l'Aube.
Créé en 1983 à l'initiative du monde agricole, notamment les producteurs de colza et de tournesol, Sofiprotéol est le groupe financier et industriel de la filière française des huiles et des protéines. Ses activités industrielles sont réparties entre un [I]«Pôle végétal»[i] qui produit à partir du colza et du tournesol, de l'huile alimentaire, des tourteaux pour les animaux d'élevage, du biodiesel Diester© ainsi que des produits d'oléo chimie et un [I]«Pôle animal»[i] spécialisé dans la nutrition et la santé des animaux, la transformation de viande de porc, de volaille et d'oeufs ainsi que les produits élaborés. Le groupe a généré en 2012 un chiffre d'affaires de 7,3 milliards d'euros, dont 80 % réalisés en France, sur plus de 70 sites de production. Les deux tiers des effectifs, soit 5600 collaborateurs, travaillant dans l'hexagone.
Si la première décennie a été marquée par l'invention en 1990 du biodiesel de marque Diester©, créant ainsi un débouché majeur pour la filière, celle qui a suivi a vu le développement dans l'oléochimie et dans l'huile alimentaire, au travers du rachat en 2003 de lesieur. Au cours de la dernière décennie, Sofiprotéol a investi dans les filières animales avec le rachat en 2007, de Glon Sanders.
C'est sur le site du Mériot, spécialisé dans la trituration de graines oléagineuses ainsi que la production d'huile alimentaire, de tourteaux, de biodiesel et de glycérine, que l'exposition [I]«Sofitour»[i] fera halte samedi 5 octobre. Cette exposition a été conçue pour retracer l'histoire de Sofiprotéol, expliquer son fonctionnement et présenter ses outils industriels. Début des visites le matin à 11 h.
Agriculteur céréalier dans le Sénonais, Alain Renoux est également administrateur à la FOP (Fédération Française des Producteurs d'Oléagineux et de protéagineux), au titre du collège des représentants régionaux : [I]«Il faut savoir qu'aujourd'hui, entre 70 et 80 % de la collecte de colza du département prend chaque année la direction de l'usine du Meriot. Sofiprotéol a pris une importance particulière dans la filière. On s'en est encore aperçu récemment, où il aura suffi de l'annonce de la fermeture de deux usines pour voir plonger les cours du colza de 15 €. Jusqu'à maintenant, Sofiprotéol avait calé son programme industriel sur les 10 % d'incorporation prévus par l'Europe. L'outil est désormais surdimensionné compte tenu du rééquilibrage à 7 % et la diminution des débouchés contribue à peser sur les cours. La baisse constatée nous permettra sans doute de reconquérir la place de 1er département producteur, car si nous n'avons guère le choix d'une autre tête d'assolement, d'autres départements avec un potentiel plus important risquent de délaisser la culture de colza»[i].
Si la première décennie a été marquée par l'invention en 1990 du biodiesel de marque Diester©, créant ainsi un débouché majeur pour la filière, celle qui a suivi a vu le développement dans l'oléochimie et dans l'huile alimentaire, au travers du rachat en 2003 de lesieur. Au cours de la dernière décennie, Sofiprotéol a investi dans les filières animales avec le rachat en 2007, de Glon Sanders.
C'est sur le site du Mériot, spécialisé dans la trituration de graines oléagineuses ainsi que la production d'huile alimentaire, de tourteaux, de biodiesel et de glycérine, que l'exposition [I]«Sofitour»[i] fera halte samedi 5 octobre. Cette exposition a été conçue pour retracer l'histoire de Sofiprotéol, expliquer son fonctionnement et présenter ses outils industriels. Début des visites le matin à 11 h.
Agriculteur céréalier dans le Sénonais, Alain Renoux est également administrateur à la FOP (Fédération Française des Producteurs d'Oléagineux et de protéagineux), au titre du collège des représentants régionaux : [I]«Il faut savoir qu'aujourd'hui, entre 70 et 80 % de la collecte de colza du département prend chaque année la direction de l'usine du Meriot. Sofiprotéol a pris une importance particulière dans la filière. On s'en est encore aperçu récemment, où il aura suffi de l'annonce de la fermeture de deux usines pour voir plonger les cours du colza de 15 €. Jusqu'à maintenant, Sofiprotéol avait calé son programme industriel sur les 10 % d'incorporation prévus par l'Europe. L'outil est désormais surdimensionné compte tenu du rééquilibrage à 7 % et la diminution des débouchés contribue à peser sur les cours. La baisse constatée nous permettra sans doute de reconquérir la place de 1er département producteur, car si nous n'avons guère le choix d'une autre tête d'assolement, d'autres départements avec un potentiel plus important risquent de délaisser la culture de colza»[i].
