Grandes cultures
Semis simplifié : viser juste!
D'une bonne implantation de la culture dépend le résultat final d'une exploitation. Pour maîtriser les coûts de production et rentabiliser au mieux le système de culture, l'étape du semis est décisive. Au prochain rendez-vous MécaCéréales, un atelier technique et de nombreuses démonstrations font le point sur cette question.
Les charges d'intrants aux coûts très variables sont peu maîtrisables par l'agriculteur. C'est un peu différent pour la mécanisation dont les charges, qui représentent en moyenne 45% des coûts de production d'une culture, peuvent être davantage maîtrisée. Idéalement, le parc matériel doit être estimé au plus juste pour faire face à l'augmentation des charges tout en restant compétitif sur la production. Les agriculteurs qui labourent savent que le coût d'implantation avec cette technique est relativement important à cause du besoin de puissance en traction et du faible débit de chantier. Cependant, cette technique reste la plus simple à mettre en œuvre. En comparaison, la simplification du travail du sol permettra une économie plus ou moins importante en fonction de son impact sur la traction, ainsi que sur le temps de travail.
[INTER]Semis simplifié, semis plus compliqué ...[inter]
Mais attention: plus on simplifie l'itinéraire de semis, plus la technique devient difficile à maîtriser. Notamment en ce qui concerne la gestion des adventices, des limaces, du compactage, etc. Le passage au semis direct exige donc une approche agronomique plus pointue. Certes, Les semoirs conçus pour les « Techniques Culturales Simplifiées » (TCS) ont le vent en poupe ces dernières années. En TCS, le semoir doit être capable de déposer la graine dans un lit de semence plus ou moins encombré de résidus. Rappelons cependant que ce sont le travail de déchaumage et la qualité du profil qui vont déterminer en grande partie la qualité du semis.
Le lit de semence peut être réalisé en un ou plusieurs passages en fonction de la polyvalence de l'outil et de l'état du sol. Dans la continuité des TCS, le semis direct est plus exigeant en terme de matériel, de savoir-faire, mais surtout de qualité de sol. L'approche est donc différente entre différents itinéraires: traditionnel, TCS, semis direct. Pour ce qui concerne le semis direct, le semoir n'est plus seulement responsable du dépôt de la graine à la bonne place, mais aussi de la "création » d'un environnement favorable à la germination et au développement de la jeune plantule.
Enfin, suite à l'évolution récente de la réglementation, un autre point sera abordé sur l'atelier « semis » de MécaCéréales : les couverts végétaux. Dans ce domaine, l'implantation, la gestion et la destruction ne s'improvisent pas et impose de maîtriser des règles simples afin de réussir son inter-culture.
Lors du grand rendez-vous de MécaCéréales, le 5 août prochain au lycée agricole de Le Chesnoy à Amilly dans le Loiret, l'atelier « Semis simplifiés" traitera ainsi des différentes stratégies d'implantation et de tous les critères qui font leur cohérence.
Plus d'infos et le programme complet sur www.mecacereales.cuma.fr
[INTER]Semis simplifié, semis plus compliqué ...[inter]
Mais attention: plus on simplifie l'itinéraire de semis, plus la technique devient difficile à maîtriser. Notamment en ce qui concerne la gestion des adventices, des limaces, du compactage, etc. Le passage au semis direct exige donc une approche agronomique plus pointue. Certes, Les semoirs conçus pour les « Techniques Culturales Simplifiées » (TCS) ont le vent en poupe ces dernières années. En TCS, le semoir doit être capable de déposer la graine dans un lit de semence plus ou moins encombré de résidus. Rappelons cependant que ce sont le travail de déchaumage et la qualité du profil qui vont déterminer en grande partie la qualité du semis.
Le lit de semence peut être réalisé en un ou plusieurs passages en fonction de la polyvalence de l'outil et de l'état du sol. Dans la continuité des TCS, le semis direct est plus exigeant en terme de matériel, de savoir-faire, mais surtout de qualité de sol. L'approche est donc différente entre différents itinéraires: traditionnel, TCS, semis direct. Pour ce qui concerne le semis direct, le semoir n'est plus seulement responsable du dépôt de la graine à la bonne place, mais aussi de la "création » d'un environnement favorable à la germination et au développement de la jeune plantule.
Enfin, suite à l'évolution récente de la réglementation, un autre point sera abordé sur l'atelier « semis » de MécaCéréales : les couverts végétaux. Dans ce domaine, l'implantation, la gestion et la destruction ne s'improvisent pas et impose de maîtriser des règles simples afin de réussir son inter-culture.
Lors du grand rendez-vous de MécaCéréales, le 5 août prochain au lycée agricole de Le Chesnoy à Amilly dans le Loiret, l'atelier « Semis simplifiés" traitera ainsi des différentes stratégies d'implantation et de tous les critères qui font leur cohérence.
Plus d'infos et le programme complet sur www.mecacereales.cuma.fr