Grandes Cultures
"Se rapprocher de l
Après la mise en avant de céréalier conventionnel et en conversion bio, nous donnons la parole cette semaine à Hugues Chardonneret, polyculteur-éleveur et producteur à la Ferme du Rompé situé à la Fermeté. Il nous donne son point de vue sur la campagne de moisson 2020.
Installé depuis 4 ans à la Fermeté sur 110 hectares, Hugues Chardonneret cultive du blé et du petit épeautre pour la fabrication du pain, des pâtes et de la farine en agriculture biologique. Il emblave également du pois, de l'orge, des féveroles et de l’épeautre pour son atelier de vaches charolaises qu'il engraisse à trois ans. L'objectif pour lui est d'être autonome pour ses animaux pour ne pas être obligé d'acheter de l'aliment. Cette année, il a bien tenté de semer aussi du maïs, mais malgré une bonne implantation, la chaleur du mois de juin a été fatale. Néanmoins, Hugues Chardonneret est plutôt satisfait des rendements obtenus. « J'ai réalisé entre 35 et 40 q/ha pour le blé, 25 q/ha pour le pois orge (en mélange), 25 q/ha pour le petit épeautre et 20 q/ha pour l'épeautre. En revanche, le maïs et les féveroles c'est une catastrophe avec des résultats proches de zéro » détaille-t-il. « Dans mes rotations, j'avais aussi prévu de faire de l'huile en plantant du chanvre, de la cameline et tournesol. Mais avec les années sèches que nous avons, c'était impossible, j'ai abandonné l'idée » poursuit-il. Pour emblaver ses cultures, Hugues Chardonneret labour préalablement son sol à l aide d'une rotative, et il sème ensuite en semis direct avec un semoir acheté en Cuma. « Le problème du bio c'est que l'implantation des cultures se fait plus tard qu'en conventionnel. Mais lorsque vous avez des hivers et des printemps pluvieux comme cette année c'est compliqué de passer dans la parcelle avec un semoir en SD, au moins avec un labour vous êtes certains de pouvoir semer dernière. Pour éviter ça, je vais dans les prochaines années faire des couverts pour limiter les mauvaises herbes et être capable de semer plus facilement après » détaille-t-il. Avec ses résultats notamment en blé, Hugues Chardonneret espère vendre son surplus au même niveau qu'en 2019 où il avait vendu dix tonnes à 486 euros la tonne, sachant que cette culture lui coûte en moyenne 400 euros de l'hectare.
« 200 kg de pain par semaine »
Hugues Chardonneret l'avoue sans problème, sans l'atelier de transformation il ne pourrait pas vivre correctement de son métier. Depuis un an, son épouse Élodie a rejoint l'exploitation pour s'occuper d'un élevage de poules pondeuses, de la production de farine et de spécialités culinaires à base de blé tendre ou de petit épeautre. Leur débouché vient principalement des marchés comme à Nevers, la Fermeté et à Saint-Benin- D'Azy. À l'avenir, ils aimeraient pouvoir développer le tourisme à la ferme avec notamment l'aménagement d'une aire de camping-car et la construction de cabane. « L'idée est de ne pas se refermer sur sa ferme » estime Élodie Chardonneret. Si tout vas bien ce projet devrait être opérationnel en 2021.
« 200 kg de pain par semaine »
Hugues Chardonneret l'avoue sans problème, sans l'atelier de transformation il ne pourrait pas vivre correctement de son métier. Depuis un an, son épouse Élodie a rejoint l'exploitation pour s'occuper d'un élevage de poules pondeuses, de la production de farine et de spécialités culinaires à base de blé tendre ou de petit épeautre. Leur débouché vient principalement des marchés comme à Nevers, la Fermeté et à Saint-Benin- D'Azy. À l'avenir, ils aimeraient pouvoir développer le tourisme à la ferme avec notamment l'aménagement d'une aire de camping-car et la construction de cabane. « L'idée est de ne pas se refermer sur sa ferme » estime Élodie Chardonneret. Si tout vas bien ce projet devrait être opérationnel en 2021.