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FCO

Se battre pour être indemnisé

Plusieurs éleveurs sinistrés par la FCO ne peuvent pas, pour l'instant, prétendre à une indemnisation. Le point avec David Doyer, lui-même concerné à Chaudenay-la-Ville.

Par AG
Se battre pour être indemnisé
Rencontré le 22 avril, le Côte-d'Orien avait deux « plan B » en soute pour limiter la casse dans son élevage.

Mauvaise surprise. Alors qu'il avait renseigné en temps et en heure son dossier d'indemnisation sur internet, David Doyer ne devrait pas toucher le moindre centime du dispositif d'aide d'urgence mis en place par l'État. « Cela devait être une sorte de routine, une formalité, mais finalement non, c'est encore une fois très compliqué et tout est fait pour écrémer le maximum de personnes ! », déplore l'éleveur de Chaudenay-la-Ville, dont les tests PCR étaient pourtant revenus positifs à la FCO-3, en provenance du laboratoire départemental. « Comme chez de nombreux confrères, il y a eu beaucoup de problèmes dans mon cheptel. Le taux de mortalité a presque doublé, passant d'une moyenne de 7 à 13 unités. Pour l'anecdote, les veaux morts avaient beaucoup d'eau dans le cerveau et à l’extérieur des organes, le vétérinaire n'avait jamais vu ça », enchaîne l'éleveur. L'indemnisation, après simulation, devait atteindre 4 500&nb...

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