Moissons
Sale temps pour le maïs
Plus de 600 hectares étaient encore à récolter, lundi, à l’Est du département.

Le 1er décembre approche et bon nombre de parcelles de maïs ne sont toujours pas moissonnées dans le département. Les raisons sont multiples : des semis tardifs, un été peu favorable, un cumul de températures insuffisant, une maturité qui s’est fait longtemps attendre (si toutefois celle-ci a été atteinte) et des intempéries qui rendent certaines parcelles impraticables. Nicolas Michaud, responsable professionnel à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, estimait lundi à 300 hectares la surface non encore récoltée entre Beaune et Seurre, soit 20% des cultures locales de maïs.
Pour la zone autour d’Auxonne, la surface concernée dépasserait cette même barre des 300 hectares, avec des semis encore plus tardifs que dans le secteur beaunois. La proportion des surfaces non récoltées serait deux fois plus importante qu’au sud du département (environ 40%). [I]«Les rendements de Bourgogne du Sud sont en retrait d’environ 20q/ha»[i] informe Nicolas Michaud, [I]«ils oscillent entre 40 et 90 q/ha dans les terres noires et entre 70 et 120q/ha en terres blanches. La moyenne est pour l’instant de 80q/ha»[i]. Les dernières semaines ayant été pluvieuses, les moissonneuses doivent obligatoirement être équipées de chenilles dans plusieurs endroits. [I]«Cela représente des frais supplémentaires»[i] mentionne Nicolas Michaud, rappelant des coûts de séchage déjà conséquents. Pour ne rien arranger, la neige de la semaine dernière aurait cassé des tiges déjà bien fragilisées, posant encore plus de question sur la fin de la récolte qui doit se réaliser ces jours-ci. L’inquiétude réside également dans les cultures à venir. [I]«Des blés ne pourront pas être semés, nous sommes très avancés dans la saison et la structure du sol sera trop fragilisée»[i] ajoute Nicolas Michaud, qui fait part des deux choix possibles pour les agriculteurs : [I]«s’il le peuvent, ils sèmeront en sachant à l’avance que leur potentiel de récolte sera d’ores et déjà altéré pour 2014. Si les champs sont impraticables, il faudra attendre les cultures de printemps en espérant que les conditions d’implantation seront bonnes. Sur Auxonne, rappelons que plusieurs hectares de blé n’avaient déjà pas été semés l’an passé pour la même raison. Cela fait deux ans de suite que nous traînons ces problèmes d’intempéries»[i].
Pour la zone autour d’Auxonne, la surface concernée dépasserait cette même barre des 300 hectares, avec des semis encore plus tardifs que dans le secteur beaunois. La proportion des surfaces non récoltées serait deux fois plus importante qu’au sud du département (environ 40%). [I]«Les rendements de Bourgogne du Sud sont en retrait d’environ 20q/ha»[i] informe Nicolas Michaud, [I]«ils oscillent entre 40 et 90 q/ha dans les terres noires et entre 70 et 120q/ha en terres blanches. La moyenne est pour l’instant de 80q/ha»[i]. Les dernières semaines ayant été pluvieuses, les moissonneuses doivent obligatoirement être équipées de chenilles dans plusieurs endroits. [I]«Cela représente des frais supplémentaires»[i] mentionne Nicolas Michaud, rappelant des coûts de séchage déjà conséquents. Pour ne rien arranger, la neige de la semaine dernière aurait cassé des tiges déjà bien fragilisées, posant encore plus de question sur la fin de la récolte qui doit se réaliser ces jours-ci. L’inquiétude réside également dans les cultures à venir. [I]«Des blés ne pourront pas être semés, nous sommes très avancés dans la saison et la structure du sol sera trop fragilisée»[i] ajoute Nicolas Michaud, qui fait part des deux choix possibles pour les agriculteurs : [I]«s’il le peuvent, ils sèmeront en sachant à l’avance que leur potentiel de récolte sera d’ores et déjà altéré pour 2014. Si les champs sont impraticables, il faudra attendre les cultures de printemps en espérant que les conditions d’implantation seront bonnes. Sur Auxonne, rappelons que plusieurs hectares de blé n’avaient déjà pas été semés l’an passé pour la même raison. Cela fait deux ans de suite que nous traînons ces problèmes d’intempéries»[i].