Santé et vin
Roselyne Bachelot veut rassurer les viticulteurs
En visite dans l'Yonne le 27 février dernier, Roselyne Bachelot s'est exprimée sur le fameux article 24 de sa loi, source de toutes les inquiétudes du monde viticole

[G]Vous êtes aujourd'hui en terre viticole. Les professionnels du département et de la région Bourgogne sont inquiets et voient à travers l'article 24 de la loi HPST la suppression de toutes manifestations de type Saint-Vincent. Pouvez-vous les rassurer ?[g]
Roselyne Bachelot «Je peux entièrement les rassurer. Je tiens à signaler d'abord l'avancée considérable en matière de communication sur Internet. Nous avons voulu avec le rapporteur (NDLR : Jean-Marie Rolland), qu'il soit possible désormais pour les viticulteurs, avec un certain nombre de gardes fous, de communiquer sur Internet, dans un environnement mondialisé.
Nous allons veiller avec Jean-Marie Rolland, à ce que les dispositions, qui par ailleurs, sont indispensables à la protection de la jeunesse contre l'alcoolisme, ne puissent être détournés par une vision trop intégriste des choses.
Evidemment, il ne s'agit absolument pas de ne pas pouvoir faire des dégustations. Les open bar sont et restent interdits, mais les dégustations seront possibles. Nous veillerons à ce que la rédaction de la loi ne souffre d'aucune ambiguÏté et bien entendu, que les fêtes traditionnelles de type Saint-Vincent puissent se tenir sans problèmes et on le dira dans la loi.
N'ameutons pas la population, la viticulture traverse des difficultés que l'on connaît bien avec le rapporteur et il faut préserver ce patrimoine culturel et économique, tout en préservant d'un autre coté, la santé publique. C'est tout à fait possible».
Propos recueillis par D.B .
Roselyne Bachelot «Je peux entièrement les rassurer. Je tiens à signaler d'abord l'avancée considérable en matière de communication sur Internet. Nous avons voulu avec le rapporteur (NDLR : Jean-Marie Rolland), qu'il soit possible désormais pour les viticulteurs, avec un certain nombre de gardes fous, de communiquer sur Internet, dans un environnement mondialisé.
Nous allons veiller avec Jean-Marie Rolland, à ce que les dispositions, qui par ailleurs, sont indispensables à la protection de la jeunesse contre l'alcoolisme, ne puissent être détournés par une vision trop intégriste des choses.
Evidemment, il ne s'agit absolument pas de ne pas pouvoir faire des dégustations. Les open bar sont et restent interdits, mais les dégustations seront possibles. Nous veillerons à ce que la rédaction de la loi ne souffre d'aucune ambiguÏté et bien entendu, que les fêtes traditionnelles de type Saint-Vincent puissent se tenir sans problèmes et on le dira dans la loi.
N'ameutons pas la population, la viticulture traverse des difficultés que l'on connaît bien avec le rapporteur et il faut préserver ce patrimoine culturel et économique, tout en préservant d'un autre coté, la santé publique. C'est tout à fait possible».
Propos recueillis par D.B .