Protéagineux
Réussir l’implantation du soja
Le soja marquera une progression en 2014. Le Cetiom fait le point sur son implantation.

Le soja fait l’objet d’un regain d’intérêt et les surfaces vont progresser en 2014 même si la disponibilité limitée en semences pénalisera les surfaces. D’un point de vue agronomique, la réussite de l’implantation d’une culture du soja dépend de plusieurs facteurs communs à toutes les espèces d’été notamment en termes de qualité de structure du sol. La rapidité de mise en place du système racinaire nécessite d’éviter tout obstacle forcement préjudiciable à l’enracinement et aux performances de la culture. Toutefois, le soja présente quelques spécificités en terme de choix de parcelles et d’inoculation.
[INTER]Ce qu’il faut mieux savoir avant d’implanter du soja [inter]
Bien choisir sa parcelle nécessite de réunir plusieurs conditions :
-Le soja s’adapte à de nombreux milieu mais il convient d’éviter les sols trop calcaires (>10% de calcaire actif) qui provoque des chloroses ferriques. En cas de chlorose repéré tôt, une pulvérisation ferrique permet de bien rattraper la situation.
- Une bonne alimentation en eau est primordiale. Dans ces situations limitantes, il faut savoir que rendement et teneur en protéines risquent d’être très limités
- Choisir des parcelles propres car si le soja se désherbe plutôt bien notamment depuis que PULSAR 40 est autorisé, il n’est pas très concurrentiel. Attention notamment aux adventices comme l’ambroisie, le datura, le xanthium, les liserons, le panic, la morelle
- Pour éviter de laisser des gousses à la récolte sous la barre de coupe, qui coutent plusieurs quintaux, essayer d’avoir la parcelle la plus plane possible en préparation et rouler si nécessaire en cas de présence de cailloux.
[INTER]Inoculer systématiquement[inter]
Les bactéries (Rhizobium japonicum) qui permettent à la culture de s’alimenter en azote sans apport d’engrais, étant naturellement absentes des sols européens, il faut les apporter sous forme d’inoculum. L’inoculation consiste à apporter l’inoculum au moment du semis, soit directement sur les semences soit sur des microgrannulés. Inoculer systématiquement est obligatoire sauf dans quelques cas : seules les parcelles ni calcaire, ni sableuse (<35%) ayant reçu du soja bien inoculé au cours des 3 dernières années peuvent s’en passer.
Attention les bactéries sont fragiles et le respect des conditions de conservation et d’emploi (délai, température, lumière) sont à respecter scrupuleusement selon les indications du fabricant.
(voir tableau 1)
[INTER]Un choix variétal basé sur la précocité [inter]
Dans les secteurs les plus froids seule les variétés précoces (000 et très très précoces) sont adaptées. Dans les secteurs où le soja est majoritairement cultivé dans l’Est aujourd’hui (Bourgogne, Franche Comté et nord Rhône-Alpes), les variétés 00 sont majoritairement cultivées avec réussite. Le groupe 0 est conseillé dans la région Lyonnaise alors que les groupes I et II sont réservés à la moyenne vallée du Rhône.
En pratique, hormis les variétés très précoces qui ont un potentiel moindre, le potentiel des variétés des groupes 00 à II est comparable pour peu que la précocité choisie soit adaptée au milieu pédoclimatique de culture.
Parmi les autres critères de choix on trouve la sensibilité à la verse mais aussi la hauteur de la première gousse qui a son importance au moment de la récolte.
Toutefois il faut aussi préciser que face à la demande et aux mauvaises conditions de production 2013, les disponibilités en semences sont réduites et le choix variétal risque d’être limité.
[INTER]Une structure à préserver[inter]
Comme toute culture de printemps le soja est très sensible à la structure du sol. Eviter absolument les structures dégradées si vous ne labourez pas. Limiter le nombre de passage et intervenez toujours sur un sol bien ressuyé lors de la préparation du lit de semences.
Un bon nivellement de la parcelle au moment du semis qui facilitera la récolte des gousses les plus basses au moment de la récolte.
[INTER]Adapter sa densité et sa date de semis [inter]
Privilégier les sols bien réchauffés (> 10 °c) pour semer afin d’obtenir un départ rapide et vigoureux de la culture. La densité de semis est dépendante du groupe de précocité choisi. Plus les variétés sont précoces, plus il convient d’augmenter les densités, les capacités de ramification étant d’autant plus importantes que les variétés appartiennent à des groupes tardifs
[INTER]Ce qu’il faut mieux savoir avant d’implanter du soja [inter]
Bien choisir sa parcelle nécessite de réunir plusieurs conditions :
-Le soja s’adapte à de nombreux milieu mais il convient d’éviter les sols trop calcaires (>10% de calcaire actif) qui provoque des chloroses ferriques. En cas de chlorose repéré tôt, une pulvérisation ferrique permet de bien rattraper la situation.
- Une bonne alimentation en eau est primordiale. Dans ces situations limitantes, il faut savoir que rendement et teneur en protéines risquent d’être très limités
- Choisir des parcelles propres car si le soja se désherbe plutôt bien notamment depuis que PULSAR 40 est autorisé, il n’est pas très concurrentiel. Attention notamment aux adventices comme l’ambroisie, le datura, le xanthium, les liserons, le panic, la morelle
- Pour éviter de laisser des gousses à la récolte sous la barre de coupe, qui coutent plusieurs quintaux, essayer d’avoir la parcelle la plus plane possible en préparation et rouler si nécessaire en cas de présence de cailloux.
[INTER]Inoculer systématiquement[inter]
Les bactéries (Rhizobium japonicum) qui permettent à la culture de s’alimenter en azote sans apport d’engrais, étant naturellement absentes des sols européens, il faut les apporter sous forme d’inoculum. L’inoculation consiste à apporter l’inoculum au moment du semis, soit directement sur les semences soit sur des microgrannulés. Inoculer systématiquement est obligatoire sauf dans quelques cas : seules les parcelles ni calcaire, ni sableuse (<35%) ayant reçu du soja bien inoculé au cours des 3 dernières années peuvent s’en passer.
Attention les bactéries sont fragiles et le respect des conditions de conservation et d’emploi (délai, température, lumière) sont à respecter scrupuleusement selon les indications du fabricant.
(voir tableau 1)
[INTER]Un choix variétal basé sur la précocité [inter]
Dans les secteurs les plus froids seule les variétés précoces (000 et très très précoces) sont adaptées. Dans les secteurs où le soja est majoritairement cultivé dans l’Est aujourd’hui (Bourgogne, Franche Comté et nord Rhône-Alpes), les variétés 00 sont majoritairement cultivées avec réussite. Le groupe 0 est conseillé dans la région Lyonnaise alors que les groupes I et II sont réservés à la moyenne vallée du Rhône.
En pratique, hormis les variétés très précoces qui ont un potentiel moindre, le potentiel des variétés des groupes 00 à II est comparable pour peu que la précocité choisie soit adaptée au milieu pédoclimatique de culture.
Parmi les autres critères de choix on trouve la sensibilité à la verse mais aussi la hauteur de la première gousse qui a son importance au moment de la récolte.
Toutefois il faut aussi préciser que face à la demande et aux mauvaises conditions de production 2013, les disponibilités en semences sont réduites et le choix variétal risque d’être limité.
[INTER]Une structure à préserver[inter]
Comme toute culture de printemps le soja est très sensible à la structure du sol. Eviter absolument les structures dégradées si vous ne labourez pas. Limiter le nombre de passage et intervenez toujours sur un sol bien ressuyé lors de la préparation du lit de semences.
Un bon nivellement de la parcelle au moment du semis qui facilitera la récolte des gousses les plus basses au moment de la récolte.
[INTER]Adapter sa densité et sa date de semis [inter]
Privilégier les sols bien réchauffés (> 10 °c) pour semer afin d’obtenir un départ rapide et vigoureux de la culture. La densité de semis est dépendante du groupe de précocité choisi. Plus les variétés sont précoces, plus il convient d’augmenter les densités, les capacités de ramification étant d’autant plus importantes que les variétés appartiennent à des groupes tardifs