Retour sur les soirées sociétaires
Groupama a organisé, pour la première année, une série de soirées « rencontres sociétaires » afin d'attirer plus de personnes à leurs assemblées générales. Retour sur cette année test.

Après avoir organisé une dizaine de soirées sociétaires dans chaque zone du département, d'avril à juin, Valérie Zekl, responsable de la vie mutualiste, à la direction Yonne, à Groupama, se félicite des retours positifs qu'elle a pu entendre. « C'était de vrais temps forts sous le signe de la proximité et du partage. Le Directeur Général de la Caisse Régionale a d'ailleurs réalisé une prise de parole, à l'occasion d'une des soirées sociétaires. Ces événements permettent à nos sociétaires d’avoir de vraies discussions avec nos responsables et élus », confie-t-elle, le sourire aux lèvres. Cette année, Groupama a souhaité diviser ce qu'elle pouvait qualifier précédemment d' « assemblée générale », par « un vote digitalisé, soit par ordinateur ou par courrier. L'objectif est d'avoir un vote sécurisé en collaborant avec deux prestataires », ainsi qu'une soirée sociétaires, afin « de faire venir un sociétariat qu'on n'a pas l'habitude de voir ». Cette volonté de « vote digitalisé » a fait ses preuves, puisque Valérie Zekl se félicite, d'avoir « doublé le nombre de votants ». Pour elle, « c'est simplement une nouvelle habitude à prendre ! », et ça permet aux sociétaires de « les débarrasser de quelque chose de pesant ».
« Toucher un autre sociétariat »
Côté soirée sociétaires, Groupama a voulu viser grand, en proposant une dizaine d'événements dans des endroits remarquables et accrocheurs, comme « l’Orangerie du Château de Percey, un fun space à Sens, le Château de Saint-Fargeau, ainsi que la salle Kimmeridgien à Chablis », détaille-t-elle. Fière de ces événements, Valérie Zekl, ajoute, « qu'au Château de Saint Fargeau, nous avions prévu une visite guidée », ou « qu'à la salle Kimmeridgien, nous avions programmé un spectacle transformiste et une soirée dansante », des attentions qui n'ont pas laissé de marbre les sociétaires. « Les gens changent leurs habitudes et ça leur plaît. On a remarqué qu'un sociétariat plus jeune était présent, ils sont même venus parfois avec leurs enfants », commente-t-elle. Et ces initiatives ne viennent pas de nulle part. « Une commission régionale est allée voir ce qui se passe dans les autres caisses Groupama, et notamment des caisses plus expérimentées, pour voir les choses à faire et celles à éviter », confie-t-elle, avant de continuer qu'aujourd'hui, « nous avons créé un nouveau groupe de travail, cette année, afin d'améliorer le système de vote par correspondance ». Se rapprocher de ces sociétaires, peut également aider Groupama, dans le recrutement de nouveaux élus de caisses locales, c'est pour elle, « le moment pour nos sociétaires, de découvrir son assurance autrement ».
Devenir élu de caisse locale
Crée à l'occasion d'un rassemblement d'agriculteurs pour venir en aide aux autres agriculteurs, Groupama recherche aujourd'hui des figures locales qui seront là pour représenter les sociétaires d'aujourd'hui et de demain. Avec plus de 30 000 personnes au sein du collectif, un élu de caisse locale a pour mission principale de faire le lien entre les sociétaires et Groupama. Les élus ont par exemple « le rôle d'apporter du réconfort au moment des sinistres », ce sont les « yeux et les oreilles du terrain », confie Valérie Zekl. Être élu, c'est « s'impliquer dans la vie locale et dans les prises de décision de l'entreprise », conclut-elle.