Essais 110 Bourgogne et Dijon Céréales
Rencontres 2011 sur les plateaux de Bourgogne
Quatre organisations professionnelles se sont associées pour organiser les Rencontres 2011 de la plateforme d'expérimentation «Plateaux» à Poinçon-les-Larrey, dans le Châtillonnais. A la manœuvre : 110 Bourgogne et Dijon céréales, dont les techniciens commentaient les résultats des essais sur colza, blé et orges.

Cette année encore, les services techniques de 110 Bourgogne et de Dijon Céréales se sont associés pour conduire les expérimentations et organiser les visites d'essais sur les Plateaux du Châtillonnais, en partenariat avec le Cetiom et la Chambre d'agriculture 21. Visés, les agriculteurs du Tonnerrois et du Châtillonnais qui pouvaient trouver là de nombreuses réponses agronomiques aux questions qu'ils se posent en fonction de leurs conditions de culture. Et comme chaque année ils sont venus en nombre écouter les commentaires des techniciens des coopératives et les analyses du Cetiom. Ces rencontres révèlent une nouvelle fois tout l'intérêt d'un raisonnement agronomique bien conduit, que ce soit pour la fertilisation, la lutte contre les maladies, le choix des variétés et les associations de cultures les plus efficientes, en fonction du résultat attendu et du contexte propre à chaque exploitation.
[INTER]Colza : une offre variétale étendue[inter]
Devant la diversité des propositions, l'important est de trouver les variétés qui semblent le mieux adaptées au contexte. Les critères de choix énumérés par les techniciens : le comportement au phoma, la sensibilité à l'élongation à l'automne, le risque de verse, le rendement et la teneur en huile, le poids de mille grains... àtape importante au cours de la visite de cette année, les essais de cultures associées au colza, permettaient d'évaluer l'intérêt d'associer à la culture des légumineuses, comme la lentille seule ou la lentille combinée à la gesse et le fenugrec. L'objectif étant de diminuer la pression des mauvaises herbes tout en optimisant la fertilisation associée.
[INTER]Orges : des essais fongicides[inter]
En orge de printemps il s'agissait d'étudier le comportement variétal, la date de semis et les programmes fongicides. Un essai d'interaction entre les variétés, les dates des semis et le fongicide a également été conduit, afin d'en présenter les aspects quantitatifs et qualitatifs. En orges d'hiver, les variétés brassicoles sont les plus cultivées dans ces zones. Les essais devaient avant tout identifier une «2 rangs» brassicole. Sur le plan économique, il s'agissait de comparer les variétés fourragères sous l'angle de la marge brute par rapport aux brassicoles. Enfin, des essais fongicides complétaient l'étude, avec une recommandation : faire très attention à la gestion des résistances.
[INTER]Blé : varier les programmes de traitement[inter]
Dans ce pôle deux thèmes prédominaient : les herbicides et la gestion des résistances. Avec plusieurs essais sur de nouvelles variétés dont les performances étaient comparées aux anciennes, il s'agissait également de déterminer les variétés de demain. Difficile dans un contexte de sécheresse marquée de tirer des enseignements probants. [I]«L'effet sécheresse lisse les résultats et laisse peu de chance à la variété de s'exprimer pleinement»[i], comme le remarquait une technicienne de 110 Bourgogne. Le [I]«juge de paix»[i], comme souvent, ce sera le rendement à la moisson. Les techniciens se sont aussi attachés à démontrer la nécessité d'adapter les programmes fongicides et régulateurs en fonction du type de sol, du précédent et de la variété.
[INTER]Colza : une offre variétale étendue[inter]
Devant la diversité des propositions, l'important est de trouver les variétés qui semblent le mieux adaptées au contexte. Les critères de choix énumérés par les techniciens : le comportement au phoma, la sensibilité à l'élongation à l'automne, le risque de verse, le rendement et la teneur en huile, le poids de mille grains... àtape importante au cours de la visite de cette année, les essais de cultures associées au colza, permettaient d'évaluer l'intérêt d'associer à la culture des légumineuses, comme la lentille seule ou la lentille combinée à la gesse et le fenugrec. L'objectif étant de diminuer la pression des mauvaises herbes tout en optimisant la fertilisation associée.
[INTER]Orges : des essais fongicides[inter]
En orge de printemps il s'agissait d'étudier le comportement variétal, la date de semis et les programmes fongicides. Un essai d'interaction entre les variétés, les dates des semis et le fongicide a également été conduit, afin d'en présenter les aspects quantitatifs et qualitatifs. En orges d'hiver, les variétés brassicoles sont les plus cultivées dans ces zones. Les essais devaient avant tout identifier une «2 rangs» brassicole. Sur le plan économique, il s'agissait de comparer les variétés fourragères sous l'angle de la marge brute par rapport aux brassicoles. Enfin, des essais fongicides complétaient l'étude, avec une recommandation : faire très attention à la gestion des résistances.
[INTER]Blé : varier les programmes de traitement[inter]
Dans ce pôle deux thèmes prédominaient : les herbicides et la gestion des résistances. Avec plusieurs essais sur de nouvelles variétés dont les performances étaient comparées aux anciennes, il s'agissait également de déterminer les variétés de demain. Difficile dans un contexte de sécheresse marquée de tirer des enseignements probants. [I]«L'effet sécheresse lisse les résultats et laisse peu de chance à la variété de s'exprimer pleinement»[i], comme le remarquait une technicienne de 110 Bourgogne. Le [I]«juge de paix»[i], comme souvent, ce sera le rendement à la moisson. Les techniciens se sont aussi attachés à démontrer la nécessité d'adapter les programmes fongicides et régulateurs en fonction du type de sol, du précédent et de la variété.