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Elvea 21-89

Relever la tête du guidon

Deux formations relatives aux ateliers bovins et ovins étaient récemment organisées par Elvea 21-89.
Par Aurélien Genest
Relever la tête du guidon
La mortalité des agneaux était notamment au programme.
Se former pour progresser, c’est dans cet esprit que viennent de se dérouler deux formations d’Elvea 21-89. La première s’est tenue dans le cadre de la section ovine, créée au sein d’Elvea 71-58 et agréée sur l’ensemble de la région Bourgogne. Douze éleveurs ont participé à une journée animée par le vétérinaire Hubert Germain. Les facteurs de risque de mortalité des agneaux étaient le fil conducteur. Gilles Morel, éleveur à Thoisy-le-Désert près de Pouilly-en-Auxois, s’était inscrit et livre ses impressions : «Le thème de la mortalité était le bienvenu en cette période d’agnelages. Je connaissais l’intervenant et la qualité de son exposé m’a motivé à me déplacer. Ce genre de formation nous permet de nous remettre à niveau et poser des diagnostics plus facilement, ce n’est pas chose facile en élevage ovin. La visite d’un bâtiment nous a permis d’aborder les problèmes d’ambiance, les ovins étant très sensibles des poumons. Dans mon cas, lors de mon retour chez moi, j’ai davantage considérer les surfaces de mes cases. Des petits détails, tous réunis, me seront sans doute très utiles». L’autre récente formation d’Elvea 21-89 s’est intéressée aux coûts de production de l’atelier bovin, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Dix éleveurs ont échangé sur le thème de l’alimentation, chaque exploitant ayant réalisé un bilan fourrager et utilisé un logiciel de ration. Étienne Verrier, d’Époisses, participait à cette session : «Elle a été très intéressante et utile, je la conseille aux autres éleveurs car elle nous permet de nous remettre en question. Les élevages s’agrandissent mais bien peu d’entre nous trouvent le temps de se poser avec un crayon, c’est ce qui est ressorti de nos discussions de groupe. Vu la conjoncture, il est encore plus important de prendre du recul sur nos coûts de production. Dans mon cas, j’ai pris conscience que mes coûts en minéraux étaient trop élevés. Cette remise en question m’invite à changer certaines pratiques».