Colza
Récolte 2015 : des résultats très contrastés !
Même s’ils sont inférieurs à ceux de 2014, les rendements sont satisfaisants, souvent supérieurs à 35 q/ha, à l’exception des plateaux de Bourgogne où le colza déçoit fortement (entre 15 et 25 q/ha), suite aux dégâts causés par le gel de début février sur des colzas affaiblis par les ravageurs d’automne.

Le Comité Technique de l’Yonne regroupant l’ensemble des Organismes Stockeurs du département (Seine Yonne, Cerepy, Cavap-Vanagri, Axéréal, Soufflet Agriculture, Ruzé), Terres Inovia (institut technique, ex-Cetiom) et les Chambres d’agriculture de l’Yonne, de la Nièvre, de la Côte d’Or, de l’Aube et du Loiret, s’est réuni le 28 juillet pour faire le point sur la campagne du colza 2015 et les performances des variétés testées cette année. Les conditions climatiques de l’année ont été globalement favorables à l’implantation des colzas, notamment pour des semis réalisés autour du 20 août. Cependant, certains secteurs ont été pénalisés par des quantités d’eau importantes entraînant de la battance et donc des levées hétérogènes. Les semis réalisés fin août / début septembre ont été freinés par les conditions froides puis sèches. Certaines parcelles ont également dû être re-semées pour des raisons de mauvaises levées ou de ravageurs (limaces et petites altises notamment).
Dégâts importants dans le Tonnerrois
Concernant leur développement, les premiers colzas semés étaient globalement bien implantés en entrée d’hiver avec de beaux pivots et des biomasses moyennes à élevées (de 700 g à plus de 1,5 kg/m²). L’hiver peu rigoureux, à l’exception de quelques jours fin décembre, n’a pas permis un arrêt de leur croissance et dans la plupart des cas, les pesées de sortie d’hiver sont très peu différentes de celles mesurées à l’entrée de l’hiver. Suite aux gelées de février, des dégâts importants entrainant des pertes de pieds, sont observés sur la région du Tonnerrois, altérant le potentiel de la parcelle voire le retournement de la culture. Par la suite, la montaison a été soumise à de fortes amplitudes thermiques ainsi qu’à un manque d’eau qui a engendré des colzas assez petits ainsi qu’une faible valorisation des 1ers apports d’azote. Durant la floraison, les écarts entre les températures maximales et minimales ont également été très importants. De plus, cette floraison a été fortement raccourcie par les pluviométries importantes le 1er et le
2 mai, d’où un nombre de siliques inférieur à 2014. Puis, l’absence de pluie sur les mois de mai et juin ainsi que les températures échaudantes du mois de juin ont eu un impact important sur le remplissage et donc sur le poids de mille grains.
Des ravageurs bien présents
Côté ravageurs, une présence importante des altises (grosses ou petites) est notée très tôt en saison mais aussi dans la durée. Le Bulletin de Santé du Végétal signale, dès le 12 novembre, des larves d’altises dans un tiers des parcelles du réseau, avec quelques parcelles largement au-dessus du seuil de nuisibilité. A la sortie de l’hiver, la présence de larves dans les pieds combinée aux gelées de février ont causé de nombreux dégâts, en particulier sur les Plateaux du Tonnerrois entraînant le retournement de nombreuses parcelles ou le maintien de parcelles au potentiel très altéré. Dans certaines situations, des colzas pouvaient compter plus d’une quinzaine de larves d’altises associées à des larves de charançon du bourgeon terminal. Peu de dégâts de charançon de la tige du colza ont été observés cette année. Cependant, une présence importante de charançon de la tige du chou est notée. Les pucerons verts ont été présents également en quantité importante de mi-septembre à mi-novembre. Les méligèthes sont arrivés très tardivement, ne causant pas de dégâts notoires. Un «nouveau» ravageur à signaler : le campagnol des champs qui a causé de nombreux dégâts, principalement dans des parcelles en semis direct.
Des rendements inférieurs à ceux de l’an passé
Côté maladies, très peu de choses à signaler à l’exception de présence de cylindrosporiose en sortie d’hiver dans les secteurs à terres froides. Des cas d’oïdium entraînant jusqu’à 30% de perte de feuilles ont été signalés à l’automne et quelques cas sur siliques mais tardivement. Malgré les conditions climatiques favorables et de nombreux kits pétales positifs, la météo du printemps n’a pas permis au sclérotinia de se développer.
Côté rendement, les résultats sont globalement inférieurs à ceux de l’année passée avec une collecte inférieure à 20-25 quintaux sur les Plateaux et allant jusqu’à 35-40 quintaux sur le nord du département. Les semis les plus soignés favorisant une implantation rapide des colzas (semis de précision, localisation des engrais : 18-46, micro-granulés starter, apport de matières organiques) sont les situations qui ressortent généralement avec les meilleurs résultats.
La synthèse des 7 essais met en avant les bons résultats des hybrides mais fait également ressortir une nouvelle lignée demi-tardive: ES Mambo, plus productive que ses concurrentes en bas de classement.
Dégâts importants dans le Tonnerrois
Concernant leur développement, les premiers colzas semés étaient globalement bien implantés en entrée d’hiver avec de beaux pivots et des biomasses moyennes à élevées (de 700 g à plus de 1,5 kg/m²). L’hiver peu rigoureux, à l’exception de quelques jours fin décembre, n’a pas permis un arrêt de leur croissance et dans la plupart des cas, les pesées de sortie d’hiver sont très peu différentes de celles mesurées à l’entrée de l’hiver. Suite aux gelées de février, des dégâts importants entrainant des pertes de pieds, sont observés sur la région du Tonnerrois, altérant le potentiel de la parcelle voire le retournement de la culture. Par la suite, la montaison a été soumise à de fortes amplitudes thermiques ainsi qu’à un manque d’eau qui a engendré des colzas assez petits ainsi qu’une faible valorisation des 1ers apports d’azote. Durant la floraison, les écarts entre les températures maximales et minimales ont également été très importants. De plus, cette floraison a été fortement raccourcie par les pluviométries importantes le 1er et le
2 mai, d’où un nombre de siliques inférieur à 2014. Puis, l’absence de pluie sur les mois de mai et juin ainsi que les températures échaudantes du mois de juin ont eu un impact important sur le remplissage et donc sur le poids de mille grains.
Des ravageurs bien présents
Côté ravageurs, une présence importante des altises (grosses ou petites) est notée très tôt en saison mais aussi dans la durée. Le Bulletin de Santé du Végétal signale, dès le 12 novembre, des larves d’altises dans un tiers des parcelles du réseau, avec quelques parcelles largement au-dessus du seuil de nuisibilité. A la sortie de l’hiver, la présence de larves dans les pieds combinée aux gelées de février ont causé de nombreux dégâts, en particulier sur les Plateaux du Tonnerrois entraînant le retournement de nombreuses parcelles ou le maintien de parcelles au potentiel très altéré. Dans certaines situations, des colzas pouvaient compter plus d’une quinzaine de larves d’altises associées à des larves de charançon du bourgeon terminal. Peu de dégâts de charançon de la tige du colza ont été observés cette année. Cependant, une présence importante de charançon de la tige du chou est notée. Les pucerons verts ont été présents également en quantité importante de mi-septembre à mi-novembre. Les méligèthes sont arrivés très tardivement, ne causant pas de dégâts notoires. Un «nouveau» ravageur à signaler : le campagnol des champs qui a causé de nombreux dégâts, principalement dans des parcelles en semis direct.
Des rendements inférieurs à ceux de l’an passé
Côté maladies, très peu de choses à signaler à l’exception de présence de cylindrosporiose en sortie d’hiver dans les secteurs à terres froides. Des cas d’oïdium entraînant jusqu’à 30% de perte de feuilles ont été signalés à l’automne et quelques cas sur siliques mais tardivement. Malgré les conditions climatiques favorables et de nombreux kits pétales positifs, la météo du printemps n’a pas permis au sclérotinia de se développer.
Côté rendement, les résultats sont globalement inférieurs à ceux de l’année passée avec une collecte inférieure à 20-25 quintaux sur les Plateaux et allant jusqu’à 35-40 quintaux sur le nord du département. Les semis les plus soignés favorisant une implantation rapide des colzas (semis de précision, localisation des engrais : 18-46, micro-granulés starter, apport de matières organiques) sont les situations qui ressortent généralement avec les meilleurs résultats.
La synthèse des 7 essais met en avant les bons résultats des hybrides mais fait également ressortir une nouvelle lignée demi-tardive: ES Mambo, plus productive que ses concurrentes en bas de classement.