Alysé et 110 Bourgogne
Réapprendre à cultiver nos prairies
Dans un contexte où l'autonomie fourragère et la productivité du travail sont des gages de réussite pour les exploitations, la journée organisée en partenariat par Alysé et 110 Bourgogne sur «l'optimisation des ressources fourragères et de la main d'œuvre en élevage» a connu le succès escompté avec près de 300 visiteurs.
La plate-forme herbe implantée pour l'occasion en septembre dernier sur l'exploitation de la famille Fouquet à Moulins sur Ouanne, présentait une collection fourragère d'une centaine de micro-parcelles, dont 66 consacrées aux espèces adaptées localement, aux nouvelles variétés disponibles sur le marché, ainsi qu'aux mélanges. Les 32 autres micro-parcelles présentant pour leur part les itinéraires techniques à respecter en matière de désherbage et de fertilisation. Différents ateliers techniques animés par les techniciens d'Alysé et de 110 Bourgogne ont accueilli au cours de la journée les visiteurs autour de quatre pôles : les deux premiers consacrés au choix des espèces d'herbe à la fertilisation, le désherbage, la rénovation et l'entretien des prairies, le troisième à la valorisation du fourrage, le dernier étant dédié à l'optimisation de la main d'œuvre en élevage, au travers notamment de la visite de l'exploitation laitière de l'EARL de la Jaunière, chez Sébastien Fouquet.
[INTER]Des prairies sous exploitées[inter]
L'Yonne compte 86 000 ha d'herbe pour 120 000 bovins dont 18 000 vaches laitières et près de 29 000 vaches allaitantes. Avec près de 18% du chiffre d'affaire de la ferme Yonne, l'élevage est encore un vecteur important de l'économie locale. Pour le président de 110 Bourgogne, Gérard Delagneau, l'objectif de cette journée était bien de «[I]montrer comment se cultive l'herbe et d'apporter aux éleveurs un soutien comme on le fait pour nos céréaliers. Il faut réapprendre à cultiver nos prairies, en général sous exploitées aujourd'hui, souvent non cultivées et pleines de boutons d'or et de pissenlits ![i]» Maître mot de la journée : «partenariat». C'est ce qu'a rappelé le successeur de Gilles Abry à la présidence d'Alysé, Alain Boulard, insistant sur l'importance dans un contexte de fortes variations des prix des céréales et de stagnation des cours pour les éleveurs, à instaurer des «passerelles» entre les deux secteurs. A l'exemple de cette journée.
[INTER]Des prairies sous exploitées[inter]
L'Yonne compte 86 000 ha d'herbe pour 120 000 bovins dont 18 000 vaches laitières et près de 29 000 vaches allaitantes. Avec près de 18% du chiffre d'affaire de la ferme Yonne, l'élevage est encore un vecteur important de l'économie locale. Pour le président de 110 Bourgogne, Gérard Delagneau, l'objectif de cette journée était bien de «[I]montrer comment se cultive l'herbe et d'apporter aux éleveurs un soutien comme on le fait pour nos céréaliers. Il faut réapprendre à cultiver nos prairies, en général sous exploitées aujourd'hui, souvent non cultivées et pleines de boutons d'or et de pissenlits ![i]» Maître mot de la journée : «partenariat». C'est ce qu'a rappelé le successeur de Gilles Abry à la présidence d'Alysé, Alain Boulard, insistant sur l'importance dans un contexte de fortes variations des prix des céréales et de stagnation des cours pour les éleveurs, à instaurer des «passerelles» entre les deux secteurs. A l'exemple de cette journée.