Cultures
Rattrapage ici, incertitude là
Les températures clémentes ont rattrapé certaines situations très mal embarquées, mais l’excès d’eau a pris le dessus dans de nombreux secteurs du département. Les dégâts sont parfois conséquents.

[I]«Nous avons semé dans de très mauvaises conditions. Les céréales ont été implantées très tardivement, le colza n’était pas très développé»[i] retrace Damien Ronget, à la Chambre d’agriculture. Le chef de service se réjouit du redressement des cultures lié à la douceur des températures : [I]«des situations qui semblaient très compromises s’avèrent finalement heureuses en cette sortie d’hiver. Nous avons des cultures qui se sont bien développées et la situation est globalement satisfaisante. Le problème aujourd’hui concerne les zones gorgées d’eau, surtout en terres profondes, comme en Plaine dijonnaise»[i]. Nicolas Michaud, responsable professionnel, confirme cette même tendance dans le Val de Saône, près de Seurre : [I]«La pluviométrie a été exceptionnelle, l’excès d’eau persiste et les terres sont compactées depuis les semis. Certaines cultures ont disparu, d’autres ont d’ores et déjà perdu en potentiel»[i]. L’agriculteur de Pagny-le-Château estime à 20% la proportion de parcelles concernées par de tels dégâts, avec les orges d’hiver au premier plan.
[INTER]Peur de revivre 2012 ?[inter]
L’absence d’hiver -ou presque- n’a pas freiné le développement des plantes. Les deux hommes interrogés ont-ils eu peur de revivre l’épisode climatique de 2012, quand un froid glacial était arrivé tardivement sans prévenir? [I]«Nous ne sommes pas encore sortis de l’hiver, une vague de froid n’est pas à exclure»[i] répond Nicolas Michaud. [I]«Oui, j’y ai pensé, il y avait beaucoup de ressemblances»[i] reconnaît Damien Ronget, [I]«aujourd’hui, nous avançons dans la saison, alors la probabilité de revivre 2012 diminue chaque jour»[i]. Le plus dur actuellement, pour Nicolas Michaud, est d’[I]«arriver à travailler les terres dans de bonnes conditions»[i] : [I]«leur remise en état va être un casse-tête pour certains agriculteurs qui tenteront de semer sans détériorer la structure du sol»[i]. Pour Damien Ronget, [I]«certains d’entre eux devront peut-être implanter autre chose que des orges de printemps»[i]. Damien Ronget évoque le calendrier des interventions dans les champs : [I]«tout laisse à penser que nous serons en avance, contrairement à l’an passé. Il va donc falloir anticiper»[i].
[INTER]Peur de revivre 2012 ?[inter]
L’absence d’hiver -ou presque- n’a pas freiné le développement des plantes. Les deux hommes interrogés ont-ils eu peur de revivre l’épisode climatique de 2012, quand un froid glacial était arrivé tardivement sans prévenir? [I]«Nous ne sommes pas encore sortis de l’hiver, une vague de froid n’est pas à exclure»[i] répond Nicolas Michaud. [I]«Oui, j’y ai pensé, il y avait beaucoup de ressemblances»[i] reconnaît Damien Ronget, [I]«aujourd’hui, nous avançons dans la saison, alors la probabilité de revivre 2012 diminue chaque jour»[i]. Le plus dur actuellement, pour Nicolas Michaud, est d’[I]«arriver à travailler les terres dans de bonnes conditions»[i] : [I]«leur remise en état va être un casse-tête pour certains agriculteurs qui tenteront de semer sans détériorer la structure du sol»[i]. Pour Damien Ronget, [I]«certains d’entre eux devront peut-être implanter autre chose que des orges de printemps»[i]. Damien Ronget évoque le calendrier des interventions dans les champs : [I]«tout laisse à penser que nous serons en avance, contrairement à l’an passé. Il va donc falloir anticiper»[i].