Ressource en eau
Quand on veut, on peut
Le président de la FDSEA demande des mesures de « bon sens » en matière d’irrigation.

« Dans certains départements, comme le Loiret, les agriculteurs peuvent aller chercher de l’eau jusqu’à 30 mètres et ça ne pose aucun problème à personne. Chez nous, l’eau se trouve à moins de 2 mètres et il n’est pas possible de faire quoi que ce soit ! ». Fabrice Faivre, président de la FDSEA de Côte-d’Or, est particulièrement remonté et ne cautionne pas les réglementations relatives à l’irrigation : « des restrictions tombent injustement chaque année et plombent le travail des exploitants, notamment dans leurs cultures de printemps. Je parle ici d’injustice, car la loi n’est pas du tout adaptée à notre milieu. Comme nous l’avons signalé à la DDT ainsi qu’à la préfecture le 6 août, l’administration doit absolument se baser sur le niveau des nappes. Prendre en compte le seul niveau des rivières est bien trop aléatoire ».
De l’eau, il y en a
Rencontré la semaine dernière sur la commune de Marliens, près de Genlis, Fabrice Faivre mesurait le niveau d’un puits à seulement 1,67 m de profondeur : « nous pourrions aller un peu partout dans ce secteur, nous verrions des niveaux toujours très corrects. De l’eau, il y en a. Il n’y aurait vraiment aucun problème pour irriguer. Les travaux de canalisation de GRTgaz, à l’époque, avaient eu du mal à se défaire de cette eau : des pompes de 200 m3/h avaient été installées tous les 10 mètres pour rabattre la nappe, le chef des travaux m’avait même dit qu’il n’avait jamais vu ça ». Le responsable syndical ajoute une autre « aberration » : « nous sommes ici sur le secteur de la Biètre, plus précisément sur le bassin 6bis, qui n’aurait même pas lieu d’exister. En effet, il devrait être rattaché au bassin 9bis, relatif à l’Ouche. D’un côté de la route, les agriculteurs peuvent irriguer mais pas de l’autre, alors qu’il s’agit en réalité de la même nappe, celle de l’Ouche… Ce schéma-là est totalement ridicule. Ce genre de stupidité sans nom n’est pas un cas unique, le val de Saône connaît exactement les mêmes problématiques. L’administration marche sur la tête, il faut changer la réglementation, ce n’est plus possible de continuer ainsi. Des références sont nécessaires dans chaque secteur pour surveiller l’évolution du niveau des puits. Il y a moyen de faire quelque chose et de bouger les lignes, quand on veut on peut ! ».
De l’eau, il y en a
Rencontré la semaine dernière sur la commune de Marliens, près de Genlis, Fabrice Faivre mesurait le niveau d’un puits à seulement 1,67 m de profondeur : « nous pourrions aller un peu partout dans ce secteur, nous verrions des niveaux toujours très corrects. De l’eau, il y en a. Il n’y aurait vraiment aucun problème pour irriguer. Les travaux de canalisation de GRTgaz, à l’époque, avaient eu du mal à se défaire de cette eau : des pompes de 200 m3/h avaient été installées tous les 10 mètres pour rabattre la nappe, le chef des travaux m’avait même dit qu’il n’avait jamais vu ça ». Le responsable syndical ajoute une autre « aberration » : « nous sommes ici sur le secteur de la Biètre, plus précisément sur le bassin 6bis, qui n’aurait même pas lieu d’exister. En effet, il devrait être rattaché au bassin 9bis, relatif à l’Ouche. D’un côté de la route, les agriculteurs peuvent irriguer mais pas de l’autre, alors qu’il s’agit en réalité de la même nappe, celle de l’Ouche… Ce schéma-là est totalement ridicule. Ce genre de stupidité sans nom n’est pas un cas unique, le val de Saône connaît exactement les mêmes problématiques. L’administration marche sur la tête, il faut changer la réglementation, ce n’est plus possible de continuer ainsi. Des références sont nécessaires dans chaque secteur pour surveiller l’évolution du niveau des puits. Il y a moyen de faire quelque chose et de bouger les lignes, quand on veut on peut ! ».