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Journées bâtiments

Propre et économe

Le Gaec Virely ouvre ses portes le 8 février à Écutigny. La découverte d’un racleur automatisé aux nombreux avantages sera proposée.
Par Aurélien Genest
Propre et économe
Les économies de paille peuvent atteindre 40%.
La Chambre d’agriculture, Côte d’Or Conseil Élevage et le syndicat d’élevage ovin organisent leurs journées bâtiments du 6 au 10 février (voir notre dernière édition). Le Gaec Virely, à Écutigny près de Bligny-sur-Ouche, fait partie des sept exploitations qui ouvriront leurs portes au public. Le rendez-vous est donné mercredi 8 février à 14 heures.

La démonstration d’un racleur automatisé «Mirobot», de la marque Miro, sera notamment proposée aux visiteurs. «Ce type d’équipement est très rare dans les élevages bovins allaitants dans notre département. Il présente toutefois plusieurs avantages non négligeables, à commencer par la réalisation d’économies de paille très importantes, variant généralement de 30 à 40%» indique Édouard Bénayas, conseiller bâtiments à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or.

Charles Virely, 30 ans, avait fait l’acquisition du Mirobot il y a un peu plus d’un an, lors de la construction d’une nouvelle stabulation remplaçant la location d’un ancien bâtiment. «Nous avons fait plusieurs devis pour un racleur, notre choix s’est rapidement porté vers ce type automatisé qui était sous forme de prototype à l’époque. Concernant les prix, il n’y avait pas beaucoup d’écarts avec les racleurs plus courants à chaine, hydrauliques ou à câble» mentionne le jeune éleveur. D’un montant initial de 13 000 euros, l’appareil fonctionnement sur batterie ne lui a réellement coûté que 8 500 euros avec les subventions liées à la construction de la stabulation.

Charles Virely dresse un bilan des plus satisfaisant après plusieurs mois d’utilisation : «cet appareil est sécurisant, chose que nous recherchions pour nos animaux. Il s’arrête à la moindre rencontre avec un obstacle. Il est tout de même conseillé de surveiller les veaux tant qu’ils n’ont pas 8 ou 10 jours. Le bâtiment est sain, peu humide : on voit bien la différence avec un autre de nos bâtiments situé juste à côté et non équipé d’un tel système».

Par un rapide calcul, le Côte d’orien estime entre 1 300 et 1 500 euros l’économie de paille réalisée chaque campagne : un atout supplémentaire qui permettra de rentabiliser l’investissement d’ici quelques temps.