Station d'évaluation de Créancey
Premiers repérages avant la vente du 15 février
En acheteurs consciencieux, deux animateurs techniques de Gènes Diffusion sont venus à Créancey, sur la station d'évaluation du GIE Charolais Evaluation, observer les jeunes reproducteurs qui seront mis en vente le 15 février prochain.

La neige n'a pas découragé les deux animateurs techniques de Gènes Diffusion, Vincent Colas et Sébastien Landemain, venus de Montrond-les-Bains dans la Loire (42) faire une visite de reconnaissance à la station d'évaluation du GIE Charolais Evaluation sur le site de Créancey, au Pôle agricole près de Pouilly-en-Auxois. Ce n'est pas leur première visite, mais c'est la dernière avant la vente qui se déroulera le 15 février prochain. L'occasion pour ces acheteurs pointilleux et exigeants d'observer les bandes en cours d'évaluation et de repérer les veaux qui auront le mieux exprimé leur potentiel depuis leur entrée en station.
Gènes Diffusion achète régulièrement cinq à six jeunes reproducteurs dans les stations d'élevage pendant la période hivernale, cela complète les achats de l'été, réalisés directement dans les élevages et permet [I]«d'atteindre une plus grande diversité génétique»[i]. La diffusion des semences dans les élevages, par le biais de l'insémination, facilite l'accès à une génétique de haut niveau au plus grand nombre. Les achats en station d'évaluation assurent des garanties sanitaires avec des contrôles particulièrement strictes qui les sécurisent et répondent aux exigences des organismes génétiques soumis aux normes les plus drastiques.
[INTER]De plus en plus d'acheteurs étrangers[inter]
Pour les animateurs techniques, pas de doute, [I]«quand l'un de ces taureaux apparaît au catalogue, cela valorise le travail des stations, compte-tenu du niveau d'exigence de Gènes Diffusion»[i]. Et, confirme Jean Pierre Godot, président du GIE Charolais Evaluation, [I]«pour une station ce partenariat est particulièrement intéressant car il valorise le travail de l'éleveur naisseur et assure une très large diffusion de sa production»[i].
Les ventes à la station du GIE attirent d'ailleurs, précise son président, [I]«de plus en plus d'acheteurs étrangers, qui font confiance à ce type de sélection et n'hésitent pas à se déplacer»[i]. En 2012, Guépard, né au Gaec Jacob (71) a ainsi été exporté en Irlande après achat à la vente de la station d'évaluation par un centre d'insémination irlandais.
A la date de la prochaine vente, le 15 février, les animaux se seront nettement rapprochés de leur morphologie adulte. Gènes diffusion devrait y acquérir un animal. L'an passé c'est Falcon, [I]«meilleur élève de sa promotion»[i] né au Gaec Laligant, qui avait été choisi. Question de moyens financiers et d'exigences spécifiques, ce choix se porte fréquemment sur les têtes de lots, mais la grande diversité des animaux mis en vente permet à tout un chacun de trouver l'animal qui lui convient, à ce qui lui semble le plus juste prix. Le témoignage de Thierry Boisson, éleveur en Haute-Saône (70) montre aussi qu'on peut accéder à un bon reproducteur à un prix accessible, si l'on cible bien ses besoins (voir ci-dessous).
Gènes Diffusion achète régulièrement cinq à six jeunes reproducteurs dans les stations d'élevage pendant la période hivernale, cela complète les achats de l'été, réalisés directement dans les élevages et permet [I]«d'atteindre une plus grande diversité génétique»[i]. La diffusion des semences dans les élevages, par le biais de l'insémination, facilite l'accès à une génétique de haut niveau au plus grand nombre. Les achats en station d'évaluation assurent des garanties sanitaires avec des contrôles particulièrement strictes qui les sécurisent et répondent aux exigences des organismes génétiques soumis aux normes les plus drastiques.
[INTER]De plus en plus d'acheteurs étrangers[inter]
Pour les animateurs techniques, pas de doute, [I]«quand l'un de ces taureaux apparaît au catalogue, cela valorise le travail des stations, compte-tenu du niveau d'exigence de Gènes Diffusion»[i]. Et, confirme Jean Pierre Godot, président du GIE Charolais Evaluation, [I]«pour une station ce partenariat est particulièrement intéressant car il valorise le travail de l'éleveur naisseur et assure une très large diffusion de sa production»[i].
Les ventes à la station du GIE attirent d'ailleurs, précise son président, [I]«de plus en plus d'acheteurs étrangers, qui font confiance à ce type de sélection et n'hésitent pas à se déplacer»[i]. En 2012, Guépard, né au Gaec Jacob (71) a ainsi été exporté en Irlande après achat à la vente de la station d'évaluation par un centre d'insémination irlandais.
A la date de la prochaine vente, le 15 février, les animaux se seront nettement rapprochés de leur morphologie adulte. Gènes diffusion devrait y acquérir un animal. L'an passé c'est Falcon, [I]«meilleur élève de sa promotion»[i] né au Gaec Laligant, qui avait été choisi. Question de moyens financiers et d'exigences spécifiques, ce choix se porte fréquemment sur les têtes de lots, mais la grande diversité des animaux mis en vente permet à tout un chacun de trouver l'animal qui lui convient, à ce qui lui semble le plus juste prix. Le témoignage de Thierry Boisson, éleveur en Haute-Saône (70) montre aussi qu'on peut accéder à un bon reproducteur à un prix accessible, si l'on cible bien ses besoins (voir ci-dessous).
Thierry Boisson (70) : «Je ne reviendrais plus en arrière»
Les premières années de son activité, rien ne prédisposait cet éleveur, producteur de broutards en Haute-Saône, à jouer la carte de la génétique. Mais, de fil en aiguille, cela fait maintenant six ans que Thierry Boisson achète ses reproducteurs à la station d'évaluation du GIE Charolais Evaluation et il «ne reviendrait plus en arrière». Côté moyens, cet éleveur recherche d'abord un bon rapport qualité/prix pour un animal assurant «facilité de naissance, tout en bénéficiant de bonnes qualités maternelles et de bons index». Seul sur son exploitation, l'éleveur, qui est aussi céréalier et entrepreneur agricole, raisonne ses achats, l'important étant pour lui «d'arriver à produire facilement de bons broutards». Cette saison encore, aucune césarienne à déplorer et peu d'interventions au vêlage. Si techniquement, la génétique porte ses fruits, elle est aussi payante sur le plan économique «le gabarit des vaches a augmenté et celui des broutards aussi». 100 kilos gagnés à la vente en quelques années. Résolu à trouver «de bonnes bêtes à un prix raisonnable», il se donne une limite de «3000 euros, pas plus !». Au hasard des enchères, il lui arrive même de rester nettement en-dessous de cette somme, puisqu'il confie «avoir déjà acheté de bons animaux au prix de base».